Parasha Mattot et Massé.

G P S:  Gloire, Paix et Sainteté.


Cette semaine il y a deux parasha qui se lisent ensemble Mattot et Massé. 
Ces deux textes complémentaires apportent des réponses à nos: Pourquoi ?


Matot et Massé sont toujours lues durant la période des trois semaines de deuil de la destruction du Temple de Jérusalem ce qui explique que nous devons détruire tout ce qui nous tient éloigné de Dieu, afin de chercher à établir un temple en nous.


En résumé des textes.


Moïse communique les lois régissant l’annulation des vœux aux chefs des Tribus d’Israël.
La guerre est engagée contre Madian pour leur participation au complot pour la destruction morale des fils d’Israël.
Une guerre s’engage contre les madianites et Moïse se met en colère car les fils d’Israël n’ont pas tué les femmes madianites.


Moïse leur demande de se débarrasser de tout ce qui vient de Madian.
Dans ce parcours, la tribu de Gad et Ruben s’installe les premiers sur leur terre. 
 Le deuxième texte de Massé ouvre le chemin sur les 42 étapes que devront suivre le peuple hébreux, et là se ferme le livre des nombres.


Le sens littéral de Matot est «bâton» et Massé signifie «voyage».


La vie sur terre est un voyage qui nécessite quelques préparations.
  Dès notre naissance Dieu nous place là, où notre âme doit passer ses étapes d’évolutions.
Dieu ne se trompe pas, mais l’homme peut se heurter à des problèmes d’adaptation environnementale.
C’est à partir de là que certains problèmes commencent.
Il y a des moments dans la vie ou l’on s’engage dans des tunnels qui nous  lient à des serments dangereux.


Les voeux sont des engagements, des pactes, des allégeances à des religions.
Ce sont des obligations de fidélité et de soumission.


Il y a les serments religieux, baptêmes, communions, mariages  et sacralisation, les sectes et tous les autres.


Tous les engagements religieux nous tiennent liés, même si leurs étapes nous ont été nécessaires à un moment donné.


Tous ses engagements  nous devons les déliés en paroles et en actes en détruisant tout ce qui appartient à ces religions, comme il est écrit dans la parasha, L’Eternel se mit en colère car les fils d’Israël n’avait pas tout détruit, mais ils furent contraint de jeter tout objets et contrat.


Le texte au chapitre 33. Verset 55;
–Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d’entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir.


Mais pour faire cela, le Seigneur va nous aider à passer ces étapes. Il va nous faire  rencontrer les personnes qui vont partager pour un temps notre chemin, pour passer une à une les 42 étapes de la vie. Ces personnes sont comme des bâtons de marche, qui nous servent d’appui durant ce long pèlerinage de quêtes spirituelles. 
Chaque étape de notre vie est nécessaire pour notre évolution spirituelle, chaque rencontre bonne ou mauvaise va nous aider à comprendre la vie. 
Chaque bonheur et chaque malheur nous fera prendre conscience qui nous sommes spirituellement.


 Le bâton à la main nous avançons vers notre destinée.
Devant notre route il y a des panneaux indicateurs qui nous signalent les dangers. Les panneaux rouges indiquent l’arrêt comme un red flag qui insiste pour nous avertir de faire attention où on met les pieds.  Ces avertissements sont en général accompagnés d’angoisses ou de mal être. A contrario les signaux verts s’accompagnent de paix, le passage est facile et la joie l’accompagne.


Tous cela nous aide à comprendre et à rechercher Dieu.


Tout les chemins mènent à Rome, mais un seul chemin mène à Dieu c’est celui du respect de Dieu.


Il y a un principe lié à la parasha: c’est l’éducation que l’on donne à ses enfants.
La foi ne se transmet pas mais l’éducation est le plus beau des cadeaux que les  parents puissent donner.
La base de l’éducation c’est le respect. Celui qui reçoit le respect a déjà réveillé l’étincelle divine qui sommeille en lui.
Le mot Hébreux pour dire respect se nomme Kavod.
 Et ce qui est intéressant avec ce mot hébreux c’est qu’il porte le secret de la bénédiction.
Kavod c’est le respect de Dieu, mais kavod ici donne un sens plus profond.
Notre texte dans Massé précise que Dieu va désigner des personnes responsables pour nous guider, qui sont comme des pères et des mères spirituelles.
Kavod c’est le respect du père et de la mère spirituelle, c’est la personne qui a croisé notre chemin de vie et qui nous guide vers la voie que Dieu nous a tracée. 






Ces personnes peuvent passer qu’une minute dans notre vie et elles changent notre destin; ou bien ces personnes restent des années. Comme les étapes des hébreux qui pouvaient durer tout le temps qui leur était nécessaire soit plusieurs années.
Il y a ceux qui sème et il y a ceux qui entretiennent la semence jusqu’à qu’elle puisse grandir.
Un père ou une mère spirituelle c’est le bâton qui nous aide à prendre le bon chemin.
C’est cela  kavod avoir du respect pour ceux qui t’ont ouvert le chemin vers Dieu, car un père ou une mère spirituel, c’est le premier lien qui nous relie vers Dieu. 
Dieu nous envoie toujours la personne qui nous convient sans pour autant que cette personne sache ce qu’elle fait.   
Rav Tsadok haCohen a dit:
Un père est la racine de l’âme de son fils, et un enseignant est la racine de l’âme de son disciple.
C’est là que réside leur force de les influencer à choisir de vivre pour Dieu.








Ainsi la base de l’éducation consiste à établir un lien fort entre l’enfant spirituel et le parent spirituel.
L’éducation nécessite une formation sur mesure car chaque âme a du vécu.


Certaines étapes de la vie passée répondent à nos pourquoi ?
 
Les 42 étapes correspondent au 42 degrés de l’angle visuel d’un arc en ciel. Les lumières du prisme en sont le point central qui s’ouvre sur 42 points de vue.
L’alliance de l’arc en ciel que Dieu a donné répond à nos besoins, selon tout les aspects de notre vie. Dieu voit tout et Il met en place toutes les circonstances qui vont nous aider à le trouver.
On a tous un père ou une mère spirituelle qui nous a guidé à franchir des caps. A comprendre, à s’humilier devant Dieu, à obéir aux commandements, à faire shabbat, et tout le reste.
Qu’ils soient de chair ou même à travers un livre, une vidéo, internet ou autres. Des personnes qui ont influencé notre pensée.
Qui ont changé notre vie. Le but étant de comprendre au plus vite que ces personnes ont étaient là pour nous, car nous sommes aussi liés à eux. Et là réside le secret du kavod le respect de ses parents spirituels qui envoient la bénédiction et qui détruisent les mauvais engagements.  Ceci est la loi du Kavod.
 
 




Que toutes les étapes de notre vie, nous conduisent vers Dieu pour l’éternité. 
Hazak, hazak, vénit hazek !
Sois fort, sois fort, et que nous nous renforcions !


Shabbat shalom
L . B


Lecture Mattot:
Parasha 
Nombres: Chapitre: 30 verset 2 (1) à Chapitre 32 verset 42.
Haftarah: 
Jérémie: Chapitre: 1 verset 1 à chapitre 2 verset 3.
Messianique: 
Mathieu: Chapitre 5 verset 33 à 37.




Lecture Massé.
Parasha:
Jérémie: Chapitre 33 verset 1 à chapitre 36 verset 13.
Haftarah: 
Jérémie: 2 verset 4  à chapitre 4 verset 2.
Messianique:
Jacques: Chapitre 4 verset 1 à 12.