Parasha Rée


Samedi 31 Août 2024.

Un regard porté sur l’avenir.


Un regard porté sur l’avenir.




En résumé de notre texte: Moïse leur dit voici je met devant vous aujourd’hui la bénédiction ou la malédiction.


Puis il dit; Le Temple devra être établi  au lieu que Dieu aura choisi pour y faire demeurer Son nom.


Puis un petit rappel sur ce qui est consommable ou pas. Puis, l’obligation de détruire les religions des faux prophètes. 
 Puis la répartition de la dîme. 
Et s’ensuit la loi sur la nécessité de faire du bien. Et les trois fêtes à ne jamais négliger. 




La parasha Réé nous fait deux propositions.


 Moïse dit au peuple: « vois » je présente devant vous aujourd’hui la bénédiction et la malédiction.
 De toute évidence tout le monde choisirait la bénédiction.
Mais il ne s’agit pas de le vouloir il faut faire ce qui est en notre pouvoir pour acquérir ses bénédictions.


Rabbi Avraham Yaakov  explique que le mot « aujourd’hui » fait allusion à Roch Hachana.


Comme nous le savons, Roch Hachana est le début de la nouvelle année. Très bientôt nous serons en 5785 et en ce jour de fête sera fixé pour chacun de nous notre lot de bénédictions pour toute l’année à venir.


Cette parasha Réé vient comme pour nous faire voir les éventuels  décrets que Dieu aura posés pour nous à Roch Hachana. Peut-être pour en modifier les comptes avant la décision définitive.
Une retrospective est lancée sur le diaporama de l’année passée.






La répartition de la dîme est un concept élargi sous plusieurs aspects.
C’est là que Moïse dit regardez ce que vous avez fait durant l’année, car c’est là les choix que vous avez fait; soit vous serez béni, soit non.
 Un peu comme un bilan de l’année on fait les comptes sur le bien que l’on a fait.
Car c’est là plus grande des lois universelles.




Le principe général est de prodiguer du bien à notre prochain, qu’il s’agisse d’argent, de nourriture, d’autres besoins et même de paroles réconfortantes, fait partie de la mitsva de bienfaisance et sa récompense est immense, on pourrait dire la plus grande des récompense.


Cette mitsva de la dîme inclut aussi le fait de prélever une partie conséquente de nos propos, à l’intention d’autrui, qu’il s’agisse de paroles réconfortantes, encourageantes, redonnant goût à la vie, ou encore des paroles de Torah, en consacrant une partie de notre temps à quelqu’un. Donner du sourire, de la joie aux autres c’est là ce qui est important.
De même que la charité nous enrichit, de même donner à autrui nous enrichit moralement, émotionnellement, spirituellement.


Il y a une petite histoire Du Grand Rabbi datant du  Moyen-âge, qui revient souvent nous interroger sur ce qui est important.


Un jour de grand marché dans ce quartier juif, en cette période grave et triste, des élèves de Rabbi demande à leur maître.
Maître, qui selon vous dans ce grand marché est le plus susceptible d’aller vers Dieu au Gad Eden.
Le Maître regardant autour de lui montra les deux comédiens comiques qui étaient en train de jouer une pièce de théâtre sur cette place de marché.  


Car, dit-il ces deux comédiens sont en train d’apporter beaucoup de joie autour d’eux, les enfants rient et les parents sont joyeux, tout le monde passe un bon moment tous les visages ont un sourire qui guérira beaucoup de tristesse.
Cette petite histoire vraie illustre bien la pensée de cette parasha.


Toutes nos bonnes actions envers les autres  activent les bénédictions.
Nous avons le choix d’apporter de la joie ou de la peine. Faire rire ou faire pleurer quelqu’un.




Dans cette parasha  il y a cet ordre de détruire tous les lieux des dieux des religions païennes. De  brisez tous leurs monuments, et d’effacez les images et leurs souvenirs.


L’homme  détient le pouvoir sur le monde; car lorsque Dieu créa le monde en 6 jours, le septième jour il s’est arrêté  et a transmis le relais à l’homme  c’est alors que l’homme à la responsabilité sur le monde, envers ses choix.


Les religions qui se sont installées dans le monde ont été dominées par les dieux comme à l’exemple de l’Egypte biblique  ou ils donnaient le pouvoir à leurs dieux et à leurs divinités, comme c’est le cas encore, mais aujourd’hui sous d’autres noms.


Le terme : pouvoir inclut l’idée du choix de choisir  la liberté afin de ne pas se laisser  enfermer et dominer par les principes de ses religions.
 Nous ne sommes pas soumis aux divinités, mais  elles nous sont soumises, si nous faisons le choix de les abattre, de  détruire leurs autels. 
Car sous l’envers du décor de ses religions se cache une opposition magistrale aux lois de Dieu.
Avec la seule ambition de détruire en nous le temple que nous construisons en Yeshoua.
Car si la plus grande des bonnes actions, c’est de faire le bien autour de nous, il y a  une plus grande bonne action c’est de prêcher la parole de Vérité. 
Car celui qui prend du temps pour quelqu’un pour lui parler de Yeshoua le messie d’Israël,  Il accompli la plus grande des mitsva du monde. Car c’est cela le véritable amour. 
Car la vérité a le pouvoir de sauver les Hommes.
Détruire les autels du mensonge religieux qui s’enrichissent sur le dos des fidèles perdues dans ce grand inconscient collectif construit depuis des générations. Ces lieux de cultes qui ensorcellent l’esprit par des tromperies illustrées par des statues de saints, ou  des personnages canonisés nous faisant croire qu’ils ont le pouvoir d’exaucer nos prières.
C’est en faisant ce genre de choix que l’on s’attire les malédictions et en plus on les transmet aux autres.
Ces religions maudites qui sont contre les écrits bibliques.
Choisir les religions écrites par les hommes et les transmettre c’est bien choisir la malédiction.


Donc choisir aujourd’hui la bénédiction de la vérité et la transmettre aux autres c’est bien cela qui va activer les bénédictions de Dieu.
Le choix de servir Dieu sans mettre à profit l’ambition et la renommée de l’argent car se sont eux les ennemis de la vérité et de l’amour pour l’humanité.






Il est bon d’apporter toutes sortes de bien aux autres mais parler de la vérité de la Torah qui incarne le Messie Yeshoua est la plus grande source de bénédiction qui peut nous être donnée.
Soit dans ce monde ou bien dans le monde futur.


La parasha Réé vient nous ouvrir les yeux sur nos choix de vie.


C’est pourquoi, selon ce que dit l’Esprit Saint Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,


N’endurcissez pas vos coeurs.


Que votre avenir soit au comble de toutes les bénédictions du ciel.


Shabbat shalom




L . B




Lecture de la parasha : Deutéronome: Chapitre 11 verset 26 à chapitre 16 verset 17.
Lecture de la haftarah: Esaïe: Chapitre 54  verset 11 à chapitre 55 verset 5.
Lecture messianique:  1Jean: Chapitre 4 verset 1 à 6 et 1Corinthiens: 5: 9,13.    
Hébreux ; 3; 8 à 14;




 


  
















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