Parasha Ki Tétsé


Samedi 14 septembre 2024.

L’âme à double tranchants.

La parasha ki tétsé est sensiblement une des lectures les plus belles, mais aussi une des plus complexes.

C’est un peu ce que disent les hommes au sujet des femmes.

L’âme féminine étant plus sensible et plus intuitive que celle de l’homme. C’est ce qui renvoie en général à la complexité des femmes.

La parasha commence par cette phrase:

Lorsque tu iras à la guerre contre tes ennemis, si l’Eternel les livre entre tes mains, et que tu leur fasses des prisonniers, peut-être verras-tu parmi les prisonnières une femme belle de figure, et auras-tu le désir de la prendre pour femme. Alors tu l’amèneras dans l’intérieur de ta maison.

Et presque tout le texte de la parasha  semble s’adresser qu‘aux hommes, mais la haftarah qui suit ne semble que s’adresser qu’aux femmes.

L’homme et la femme ont une âme qui ne définit pas leur personnalité de genre, mais plutôt diffère dans la sensibilité émotionnelle.

Le corps de l’être humain est appelé le vêtement de l’âme.

 C’est pourquoi Moïse dit au peuple:  La tenue d’un homme ne doit pas être revêtue par une femme; un homme ne doit pas porter un vêtement de femme.

Car l’âme de l’homme et de la femme porte des différences unique à chacun correspondant à des besoins différents selon ce qu’ils doivent accomplir dans leur vie. L’âme va chercher  à se relier au corps pour communiquer ses attentes. L’âme étant spirituelle, son seul besoin est de se connecter à Dieu.

L’âme va chercher à nous exprimer de divers façon ses attentes par les émotions, et quand elle ne se fait pas comprendre, elle crie plus forts par les symptômes du corps dont les maladies. 

Nous avons 5 émotions de base qui sont la voix de l’âme; la colère, la peur, la tristesse, l’amour et la joie.

 Et c’est en cela que diffère l’âme de l’homme et de la femme. Dans l’émotion d’un vécu plus ou moins ressenti.

Si on est née homme ou femme ce n’est pas par hasard.

Ce qui signifie que les hommes doivent aspirer à réaliser le potentiel que Dieu leur a donné en tant qu’homme et que les femmes doivent aspirer à épanouir le potentiel que Dieu leur a donné en tant que femmes. 

Notre genre biologique indique clairement quelles qualités nous sommes surtout censés manifester.

Le monde d’aujourd’hui tente de nous faire croire que cette identité de genre n’a pas de fondement.

Nous laissant croire que ce que fait un homme, une femme  peut le faire et vice et versa.

 Nous savons que Dieu a voulu cette différence et nous devons tout faire pour ne pas nous laisser influencer par ces tendances.

Les qualités de la femme et les qualités de l’homme sont unique et elles doivent le rester pour que l’avenir  de notre société survive au déclin qui se prépare. En commençant par l’éducation de nos enfants en n’étant pas laxiste devant ses questionnements.

Nous sommes en guerre contre le mal. Nous sommes chaque jour confrontés à de nouvelles folies. 

La Torah nous enseigne ainsi que pour gagner la guerre contre le mal, nous devons nous identifier avec notre âme divine.  Cette partie féminine appelée Binah est la source de la sensibilité et de l’intuition.

Nous sommes alors soutenus par le plein pouvoir de la sainteté de Dieu.

Le siège de nos émotions est parfois difficilement gérables, on se laisse emporter nous faisant perdre nos moyens.

Du rires aux larmes nous passons à côté du véritable message que notre âme veut nous communiquer.

Alors que notre force intérieure réside à travers notre esprit.

C’est par les émotions que nous poussons les portes du ciel.

Une prière sans émotion est bien mais avec une grande émotion, c’est toutes les portes du ciel qui s’ouvrent.

Lorsque le cri de l’âme déchire le ciel et que la supplication  annule les décrets.

Dans cette parasha, nous lisons aussi l’énigmatique discours sur le nid d’oiseau.

Si tu rencontres dans ton chemin un nid d’oiseau, sur un arbre ou sur la terre, avec des petits ou des oeufs, et la mère couchée sur les petits ou sur les oeufs, tu ne prendras pas la mère et les petits, tu laisseras aller la mère et tu ne prendras que les petits, afin que tu sois heureux et que tu prolonges tes jours.

 Pour illustrer ce verset  il y a une petite histoire qui  tente de nous donner une explication.

 Rabbi Yossy mouru en laissant deux orphelins une petite fille et un jeune fils,  car sa femme était décédé auparavant.

 Lors de cet événement tragique dans la chambre devant le défunt entouré de Rabbi Eléazar et d’autres personnes, le fils par une grande émotion cria à Dieu par ses mots:

 Maître de l’Univers, Tu as écrit ces mots dans Ta sainte Torah :

“Si tu rencontres en chemin un nid d’oiseaux, sur un arbre ou à terre, avec des oisillons ou des œufs, et que la mère est assise sur les oisillons ou sur les œufs, ne prends pas la mère avec ses petits. Laisse partir la mère et ne prends que les petits…”

« Maître de l’Univers ! Selon Ta sainte Torah, nous devons laisser vivre la mère, et nous ne devons certainement pas prendre la mère et laisser les enfants sans personne pour prendre soin d’eux.

« Toi, Dieu, Tu dois accomplir les paroles de Ta sainte Torah. Ma sœur et moi sommes deux petits oiseaux. Ma mère est décédée, et notre père a pris sa place pour prendre soin de nous.

« Selon Ta Torah, cher Dieu, Tu peux prendre soit moi, soit ma sœur, mais Tu ne peux pas emporter mon cher père ! » 

Soudain, la pièce devint silencieuse, car une colonne de feu apparut, flottant au-dessus du lit du défunt. Tout le monde dans la pièce sortit, 

Rabbi Éléazar les calma, disant : « Un grand miracle est sur le point de se produire. »

De la colonne de feu, une voix céleste retentit : « Heureux es-tu, Rabbi Yossi, d’avoir mérité un fils aussi sage, dont les justes plaintes ont fendu les portes du ciel, montant devant le Trône de Gloire de Dieu.

« Un nouveau verdict a été rendu. Toi, Rabbi Yossi, tu vivras vingt-deux années de plus, afin d’avoir le privilège d’enseigner à ce sage enfant. »

Aussitôt le père ressuscita et le fils prit d’une telle émotion tomba quelques instant évanouit.

Cette histoire nous enseigne que c’est par ses émotions intenses que l’âme de l’enfant à parler à Dieu.

 L’âme s’exprime par nos émotions, c’est le cri de la détresse, qui est monté au ciel. Cela nous apprend que chacune de nos émotions est un canal pour parler à Dieu. Il est évident que lorsque nous prions chaque jour, si il n’y a pas un événement particulier nous ne sommes pas submergés d’émotions.

 Mais dans cette histoire c’est que cette prière intense, ce garçon  a déclenché un grand miracle de résurrection.

Il a utilisé les versets bibliques comme pour exprimer sa foi pour  demander à Dieu de faire un miracle. Et c’est son émotion qui a fait jaillir jusqu’au ciel sa supplication.

C’est maintenant que nous comprenons le sens de l’âme féminine qui est chargé de plus de sensibilité émotionnelle que nous comprenons que c’est l’âme divine jointe à notre âme qui va créer le miracle.

La colère d’une injustice ou la peur peuvent élever nos cris vers Dieu, et nous apporter le secours immédiat. 

La tristesse mêlé de larmes vers Dieu va déclencher du réconfort d’une manière ou d’une autre, la joie et l’amour ouvrent les portes du ciel et amène la guérison de l’âme et du corps.

L’âme n’est pas simplement notre souffle de vie, elle nous indique notre état intérieur. 

L’émotion libère nos souffrances par diverse cries, rires pleurs, tremblements, crachats, l’émotion se vide de son excès de toxines, pour expulser des émotions négatives qui pourrait produire des maladies; se laisser aller dans nos émotions devant Dieu c’est libérer la puissance de Dieu pour nous  secourir.

Les émotions nous protègent comme une balustrade autour d’une maison.

Les émotions négatives expulsent le mauvais en nous, allez  crier seul sur une montagne fait sortir le mal.

On retrouve dans notre texte cette veuve qui doit cracher devant son beau frère si il ne veut pas lui donner une descendance, son crachat la libère de sa tristesse.

Nos émotions sont aussi très bonnes pour nous guérir. La joie et l’amour sont les dons de guérisons extraordinaires qui guérissent l’âme et le corps.

La joie et l’amour sont les plus hauts degrés de contact avec Dieu.

La joie nous connecte directement à Yeshoua.

La foi et la joie sont le noyau et l’écorce de l’âme c’est l’amour qui l’entoure.

L’amour et la joie nous bénissent, nous guérissent, nous donne toutes les armes pour désarmer tous nos ennemis.

 L’amour et la joie c’est une âme à double tranchants, qui nous rend gagnant dans toutes les situations.

Notre parasha se termine avec un des plus grands avertissements.

Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant la route, lors de votre sortie d’Egypte, comment il te rencontra dans le chemin, et, sans aucune crainte de Dieu, tomba sur toi par derrière, sur tous ceux qui se traînaient les derniers, pendant que tu étais fatigué apeuré et  épuisé de tristesse.

Dans ces émotions de tristesse et de peur  Amalek vient nous faire la guerre à l’âme. Il vient nous détruire de l’intérieur et quand l’âme est affaibli le corps est entraîné à la fatigue et à la maladie.

C’est avec ses avertissements que l’on prend la victoire, on lève la tête vers Dieu et on se réjouis de lui appartenir, on chante, on danse, on rit et l’ennemi s’enfuit. 

 Car la joie et l’amour sont nos armes les plus puissantes que nous ayons, car Yeshoua est en nous et il nous a sauvés.

Nous avons été consolés, nous avons été réjouis,  soyons dans la joie dans le Dieu de notre salut.

Philippiens 4: 4

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.

Shabbat shalom

L.B

Lecture de la parasha :

Deutéronome: Chapitre 21 verset 10 à chapitre 25 verset 19.

Lecture de la haftarah :

Esaïe: Chapitre 53 verset 1 chapitre 54 verset 10.

Lecture  messianique:  Luc; 20; 27, 38.

1 Corinthiens; 9;  4 à 18.


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