Samedi 5 octobre 2024.
Une mine d’or.
Une mine d’or
La parasha Haazinou, qui signifie « écoutez », est un chant prophétique récité par Moïse. Ce poème divin exprime le témoignage de l’alliance entre le peuple d’Israël et l’Éternel, appelant les cieux et la terre comme témoins. Elle met en lumière à la fois les bénédictions et les avertissements de Dieu pour Israël, en cas de fidélité ou de désobéissance.
C’est un chant prophétique qui contient en lui toute l’histoire du peuple d’Israël, depuis ses origines jusqu’aux temps messianiques.
Les versets de Haazinou parlent de la chute d’Israël, mais aussi de sa rédemption à travers un Médiateur sous-entendant le Messie. Ce médiateur est prophétisé dans ces mots : « Car je lève ma main vers le ciel et je dis : je vis éternellement. » (Deutéronome 32:40). La main levée vers le ciel est symbolique du Messie qui se tient à la droite de Dieu, intercédant pour Son peuple. Cela correspond à la vision prophétique de Daniel, où le Fils de l’homme est exalté et reçoit la domination éternelle (Daniel 7:13-14). La parasha Haazinou est donc un chant de Téchouva (Retour à Dieu) mais aussi de Révélation Messianique.
Cette ode est un appel messianique, un cri vers les cieux pour l’avènement de la Rédemption finale par le Messie. Ce Messie, identifié dans les Écritures comme Yeshoua, c’est que ce récit prophétique cherche à révéler. Il est le pont entre les cieux et la terre, celui qui réunit la fidélité divine et l’humanité égarée.
La parasha Haazinou est également une mine d’or, poétisée par tous ces symboles qui évoquent le Messie Yeshoua à travers les prophéties de Moïse. Elle rappelle tout ce que Dieu a fait et avertit des conséquences fâcheuses si le peuple s’écarte des lois de Dieu, s’il se tourne vers d’autres religions.
Moïse parle de la chute d’Israël et de son futur relèvement. On peut interpréter cela comme une allusion à la dispersion des Juifs et à leur retour en terre d’Israël. Cela peut également se référer à la venue du Messie, qui rassemblera et restaurera le peuple.
Notre texte fait plusieurs fois référence au Rocher, ce qui nous confirme la similitude messianique. Le Messie est souvent comparé à un « Rocher », symbolisant la stabilité, la fidélité et la source de salut. Cela fait référence à plusieurs passages des Écritures où Yeshoua est également décrit comme le Rocher spirituel.
Deutéronome 32: 4 : « Il est le Rocher ; ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justice. »
1 Corinthiens 10: 4 : « Ils buvaient en effet d’un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Messie. »
Le rocher évoque la montagne du Sinaï, qui est comme une mine de trésors si l’on y travaille avec des efforts constants chaque jour. Chacun de nous, avec ses particularités — que l’on soit érudit, triste, joyeux, introverti, fatigué, ignorant ou inactif —, malgré la multitude d’empêchements maléfiques, si l’on persévère et que l’on creuse la Torah, nous serons unis dans la communauté cherchant celui qui vient réveiller sa bien-aimée, le seul prince devenu Roi, Yeshoua le Messie.
Ce travail quotidien évoque la fin de semaine, où l’on entre joyeux pour célébrer le Shabbat. Dans cette mine d’or, on y trouve le fondement de la foi en Yeshoua, comme les pierres précieuses des 12 tribus d’Israël qui en sont la base, ainsi que l’espérance en une rédemption future incarnée par le Messie Yeshoua.
Ainsi, à travers la parasha Haazinou, nous entendons l’hymne céleste de la promesse d’un retour par le Messie Yeshoua (ישוע), la Vérité (האמת) et la Vie (החיים).
Avec Haazinou, qui nous prépare à la prochaine fête de Yom Kippour, qui sera le samedi 12 octobre 2024, nous entamons un processus de pardon de toutes les choses mauvaises qui nous tiennent encore liés et dont nous désirons vraiment mettre fin.
Le Chant de Haazinou est à la fois une mine de sens caché sur Yeshoua. Il contient en lui le cœur de la prophétie messianique. À travers les versets poétiques de cette parasha, Moïse décrit un panorama complet de l’histoire du salut, qui se confirme avec la venue de Yeshoua, le Messie d’Israël. Sa main levée vers les cieux, prenant à témoins le ciel et la terre, dépeint exactement la personne de Yeshoua, qui est spirituel ; il est du ciel et de l’homme terrestre, qui est de chair.
Celui qui a trouvé Yeshoua a trouvé le plus grand des trésors, celui qui cherche trouve. C’est cela, Haazinou : écoutez la voix de la prophétie qui nous instruit de la vérité. Yeshoua n’était pas chrétien et n’appartenait à aucune religion. En tant que Fils de Dieu, il avait l’apparence d’un homme, mais une âme divine. Il est descendu du ciel pour venir sur terre il y a plus de 2000 ans. Cependant, des hommes malveillants l’ont dépouillé de sa nationalité et ont usurpé son identité en le nommant « Jésus » afin de le confondre avec un personnage d’origine étrangère.
C’est en cela que la parasha nous avertit des tromperies que connaîtra le monde, mais seuls ceux qui auront creusé dans le livre de Moïse le reconnaîtront, car le Messie est uniquement identifié dans la Torah et vit au travers du rythme des 7 fêtes bibliques et des Shabbat.
La fin de la parasha se concentre sur le rétablissement du peuple d’Israël, qui se fera par la main de l’Oint du Seigneur (משיח ה׳, Mashia’h HaShem), le Messie promis :
« Réjouissez-vous, nations, avec Son peuple, car Il vengera le sang de Ses serviteurs. Il se vengera de Ses adversaires et expiera Sa terre et Son peuple. » (Deutéronome 32: 43)
Que la lecture de cette parasha nous fasse découvrir la lumière cachée qui brille en nous depuis les origines, mais révélée dans les derniers temps.
‘Shirat Haazinou est le chant de l’espoir et de la réconciliation, car il parle de Yeshoua (ישוע), le Messie de Vérité et de Vie.
Que la lumière de cette parasha éclaire les cœurs et amène un renouveau pour le peuple d’Israël et pour tous ceux qui cherchent la rédemption en Lui.
Shalom, et que la Parole de vie soit révélée dans la lecture de ce chant sublime.
Shabbat shalom,
L. B.
Lectures de la parasha :
Parasha : Deutéronome, Chapitre 32, versets 1 à 52.
Haftarah : 2 Samuel, Chapitre 22, versets 1 à 51.
Messianiques : Romains, Chapitre 10, versets 14 à 21 et 12, versets 14 à 21.
Hébreux : Chapitre 12, versets 22, 29.
Les lectures de la parasha pour samedi 23 septembre 2023 sont;
Parasha: Deutéronome: Chapitre 32 verset 1 à 52.
Haftarah: 2 Samuel: Chapitre 22 verset 1 à 51.
Messianiques: Romains: Chapitre 10 verset 14 à 21.Hébreux: Chapitre 12 verset 22, 29.