Chemini Atseret et Sim’hat Torah.
Ils voulaient juste faire la fête.
Jeudi 24 octobre, nous sommes entrés dans la septième fête qui clôture le calendrier biblique.
Ce moment est un grand jour de célébration où l’on danse avec la Torah.
Mais cette année, cette fête prend une résonance particulière, car elle nous renvoie à l’an dernier, marqué par la tragédie orchestrée par le Hamas auquel s’est joint durant l’année d’autres entités terroristes aux abord d’Israël.
Ils voulaient juste faire la fête, mais ils ont été massacrés. Ce n’est pas un hasard si cela s’est produit durant Chemini Atseret.
Cette date symbolique porte un message prophétique et pourrait annoncer un événement majeur.
Zacharie 14;1-4
« Voici, le jour de l’Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi.
Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem; la ville sera prise, les maisons pillées, et les femmes violées; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, à l’est de Jérusalem, et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’est et à l’ouest, formant une grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le nord, et l’autre vers le sud. »
Si l’on interprète ces versets à la lumière des événements du 7 octobre 2023, le contexte des horreurs s’y reflète. Cependant, le verset 4 nous révèle : « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers. »
Actes 1:11-12
« Ce Yeshoua, qui a été enlevé au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. Alors ils retournèrent à Jérusalem depuis la montagne appelée des Oliviers… »
Ces deux passages forment une vision cohérente du retour de Yeshoua sur la montagne des Oliviers, reliant Zacharie 14 à l’espérance messianique.
Bien que Zacharie 14 ne décrive pas exactement les événements du 7 octobre 2023, on pourrait percevoir ces événements comme une étape dans un processus messianique et dans l’accomplissement des prophéties bibliques.
Devons-nous espérer que cette prophétie est en train de s’accomplir ? Depuis ce jour terrible, Yeshoua aurait-il déjà posé ses pieds sur la montagne des Oliviers ? Marquant un temps nouveau ou Il se révélera à Israël?
Zacharie décrit des attaques massives, mais aussi l’intervention divine pour défendre et protéger Israël, et détruira tous ceux qui veulent détruire Israël.
Voici la plaie dont l’Éternel frappera les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : leur chair se décomposera tandis qu’ils seront debout; leurs yeux se dessécheront dans leurs orbites, et leur langue se desséchera dans leur bouche. »
Aujourd’hui, bien que de nombreux ennemis d’Israël subsistent, les « têtes pensantes » sont déjà tombées. Et si Dieu a dit qu’ils tomberont tous, alors ils tomberont tous.
Malgré les tensions qui perturbent notre quotidien, nous devons continuer à vivre dans la victoire, dans la force et la joie. Chemini Atseret nous invite à nous réjouir et à honorer ce rendez-vous divin.
Dans le cycle des fêtes de l’Éternel, Chemini Atseret et Sim’hat Torah marquent la fin des festivités de Souccot et l’ouverture d’une nouvelle saison spirituelle. Cette fête est toujours un nouveau commencement de quelques chose de spirituel.
Chemini Atseret, littéralement « la clôture du huitième jour », symbolise la résurrection et la vie nouvelle que nous avons en Yeshoua, celui qui a vaincu la mort et inauguré une nouvelle création. Cela nous rappelle que la rédemption en Yeshoua dépasse les réalités de ce monde et ouvre les portes d’une nouvelle alliance, nous rapprochant du royaume à venir.
Le huitième jour représente une relation intime avec l’Éternel, transcendant les cycles du monde.
C’est le jour où nous achevons la lecture de la Torah pour immédiatement recommencer. Cette célébration exprime la continuité éternelle de la parole de Dieu. Dans une perspective messianique, cette symbolique prend un sens encore plus profond : Yeshoua est « le Verbe fait chair » (Jean 1;14), la Torah vivante.
Sim’hat Torah devient alors la célébration non seulement de la parole écrite, mais aussi de la parole incarnée en Yeshoua. Sa vie et ses enseignements sont l’accomplissement parfait de la Torah, et en lui, nous découvrons la plénitude de la révélation divine.
Jean 7; 37-39
Cet épisode se situe pendant Souccot, et le dernier jour pourrait faire référence à Chemini Atseret. Yeshoua parle ici de l’eau vive, symbole de l’Esprit Saint, une continuité spirituelle des thèmes de Souccot et Chemini Atseret : la joie, la plénitude et la communion avec Dieu.
« Le dernier jour, le grand jour de la fête, Yeshoua, debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. »
Luc 24; 44-45
Yeshoua explique à ses disciples que tout ce qui est écrit dans la Torah, les Prophètes et les Psaumes doit s’accomplir en lui. Cela souligne l’importance de la Torah et des Écritures, thème central de Sim’hat Torah, qui célèbre la Torah.
« Puis il leur dit : C’est ce que je vous disais quand j’étais encore avec vous : il faut que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit pour qu’ils comprennent les Écritures. »
Ces passages révèlent que Yeshoua nous demande d’accomplir la Torah tant que nous sommes sur terre. Il dit que la Torah doit s’accomplir en lui, et c’est par nous, humains, que nous la faisons vivre. Les fêtes ne sont donc pas abolies, mais sont l’accomplissement de notre foi, manifestée en action et en vérité. Car la Torah en Yeshoua est vivante.
La joie de Sim’hat Torah n’est pas seulement liée à l’étude des écritures, mais aussi à l’expérience de la Torah vivante dans nos cœurs, à travers Yeshoua Ha Mashia’h.
Il a dit : « Je ne suis pas venu pour abolir la Loi, mais pour l’accomplir » (Matthieu 5; 17). En lui, la Torah prend vie d’une manière nouvelle et éternelle.
Chemini Atseret et Sim’hat Torah ne sont pas de simples célébrations traditionnelles. Elles sont une invitation à entrer dans une nouvelle dimension spirituelle, à vivre une intimité profonde avec l’Éternel et à goûter à la joie éternelle dans la révélation de la Parole vivante, Yeshoua.
Pendant cette fête, nous achevons la lecture de la Torah et nous commençons la Genèse, comme pour nous rappeler qu’au commencement, nous étions déjà là, unis à notre Créateur, sans péché, depuis le début.
Pour célébrer Chemini Atseret et Simh’at Torah dès la tombée de nuit ce mercredi soir 25 octobre on allume les bougies: on aura préparé le pain et le vin comme à shabbat et on récite cette prière d’ouverture de la fête.
« Barou’r Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’r Haolam Chéhé’héyanou Vekiyemanou Vehiguianou Lizmane Hazé » –
« Bénis sois-Tu, Eternel, notre Dieu, Roi du monde, qui nous a fait vivre et exister et parvenir à cet instant ».
On prépare un bon repas et pâtisserie et on prend sa bible où ses rouleaux de Torah et on danse enlacé avec cette bible symbolisant Le Messie Yeshoua.
Le fait de danser avec sa bible révèle tout le sens de la fête, cette intimité avec le Messie nous fait un peu ressentir sa présence.
Hag Sameah et que la joie de Sim’hat Torah remplisse vos cœurs !
L. B
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