Parasha Tsav


Samedi 12 Avril 2025.

Le Secret du Feu qui Sanctifie.

Dans la parasha Tsav, Dieu donne des instructions précises aux kohanim sur le service dans le sanctuaire. L’une des plus frappantes est celle du feu perpétuel : un feu divin doit brûler jour et nuit sur l’autel. Ce feu représente la présence de l’Éternel, la consécration.

“Le feu brûlera sur l’autel continuellement, il ne s’éteindra point.” (Lévitique 6; 6).

Ce feu ne devait jamais s’éteindre, car il symbolise le lien constant entre Dieu et Son peuple. Chaque matin, les Kohanim nourrissaient ce feu sacré avec du bois, veillant à son entretien sans relâche. Il est l’image du feu divin dans nos cœurs, allumé par la Torah et nourri par une pratique fidèle des commandements.

La parasha Tsav (צַו), qui signifie « commande », nous appelle à une obéissance active. Les lois relatives aux sacrifices soulignent la nécessité d’un feu intérieur entretenu par la présence de Yeshoua. Le Messie Yeshoua, notre Kohen céleste, est celui qui vient raviver ce feu sacré en nous. Le mot Mashia’h (Messie) signifie « Oint ». Yeshoua est l’Aharon céleste, le Grand Kohanim parfait :

Son onction descend au moment de son immersion dans le Jourdain. Il entre alors dans son sacerdoce messianique, non dans un sanctuaire terrestre, mais dans le sanctuaire céleste.

 Il accomplit pleinement les fonctions sacré: il est l’Olah (sacrifice total), le Hatat (celui qui porte le péché), et le Shlamim (celui qui rétablit la paix entre Dieu et l’homme). 

Comme les kohanim étaient oints et mis à part, Yeshoua est consacré pour un ministère éternel selon l’ordre de Melchisédek. 

Le feu perpétuel devient alors image du Roua’h HaKodesh (Saint-Esprit), feu divin qui doit brûler continuellement dans nos cœurs.

Nous sommes aujourd’hui un sacerdoce royal, appelés à entretenir ce feu spirituel.

L’expression « baptême du Saint-Esprit et de feu » trouve son origine en Matthieu 3; 11, où Jean-Baptiste annonce :

« Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »

Le feu est un agent de purification et de révélation. Être baptisé du Saint-Esprit et de feu, c’est entrer dans une expérience de transformation, où l’âme est purifiée. Ce feu consume ce qui est impur, afin de faire naître une sainteté renouvelée.

C’e que nous faisons par nos actes d’obéissance en suivant les enseignements de la Torah nous sanctifie, mais c’est par l’eau de purification, c’est-à-dire l’Esprit qu’est le pardon qui nous purifie. C’est par  ces 2 manières que nous sommes transformé à la ressemblance de Yeshoua,  nous devenons aussi Kohanim car nous sommes appelé a devenir Saint pour le Service divin, pour  entretenir ce feu perpétuellement.

La sanctification par le feu est un processus où l’individu est mis à part par Dieu, transformé à travers les épreuves et les révélations spirituelles. C’est un feu intérieur qui éclaire, purifie et consacre.

Lévitique 20; 7-8 : « Sanctifiez-vous donc, et soyez saints, car je suis l’Éternel, votre Dieu. Gardez mes lois, et mettez-les en pratique. Je suis l’Éternel, qui vous sanctifie. »

La sanctification vient par l’obéissance aux commandements. Elle n’est pas seulement spirituelle ou théorique, mais s’incarne dans le quotidien.

La Torah est un feu : elle brûle l’impur, éclaire le juste, révèle la gloire de Dieu. Elle contient les lois de sanctification. Observer la Torah, c’est s’exposer à ce feu divin. Yeshoua, en tant que Torah incarnée, est le feu céleste qui agit en nous.

Dans la Bible, le feu est aussi associé à la révélation divine : au buisson ardent, Dieu parle à Moïse à travers une flamme qui ne se consume pas ; sur le mont Sinaï, le sommet est embrasé lorsque la Torah est donnée. Ce même feu est la manifestation de Yeshoua.

Yeshoua est ce feu vivant : feu du buisson ardent, feu du Sinaï, venu sanctifier l’humanité par la vérité. Il est la flamme de la Torah vivante.

Hébreux 12; 29 dit : « Notre Dieu est un feu qui consume. »

La Torah nous sanctifie par les préceptes des shabbat et des sept fêtes dont nous avons l’obligation de célébrer.

Le Shabbat est bien plus qu’un jour de repos. Il est un rendez-vous avec le feu de la sanctification. En allumant les deux bougies du Shabbat, nous faisons briller la Torah et les instructions divine, dans notre foyer. Chaque bougie représente un aspect du commandement divin.

Allumer les bougies, c’est donc activer une réalité spirituelle cachée : la flamme de la Torah dans notre demeure, signe visible de la sanctification intérieure. Le feu du Shabbat, le feu de l’autel, le feu du Sinaï, et le feu du baptême ne sont en réalité qu’un seul et même feu : celui de la sanctification par la Torah vivante, incarnée en Yeshoua HaMashia’h, notre Grand Kohanim éternel.

Entretenons ce feu par l’étude, l’obéissance, et la prière. Que chaque Shabbat, les bougies que nous allumons soient un acte prophétique. Que la flamme de la Torah en nous ne s’éteigne jamais. Que notre vie devienne un autel vivant, où le feu de l’amour et de la sainteté brûle sans cesse. Que ce feu soit une  lumière qui éclaire nos vies et par ses rayonnement brille pour tous ceux qui veulent nous suivre.

Shabbat shalom 

L . B

Parasha Tsav : 25.

Lecture de la parasha : Lévitique: Chapitre 6 verset 1 à  chapitre 8 verset 36.

Lecture de la haftarah : Jérémie : Chapitre 7 verset 21 à 8: 3 et chapitre 9 verset 22,23 (24).

Lecture messianique : 1 Corinthiens: 10: 14 à 23. Marc: 12: 28,34. Romains: 12: 1,2.


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