Pessa’h 2025


Dimanche 13 et 14 avril 2025

Pessa’h commence samedi soir après shabbat 

La Pâque Version Vérité.

La fête de Pessa’h est l’un des fondements les plus puissants de la foi biblique, car elle révèle le cœur même de la délivrance divine, le plan du salut conçu depuis les origines. C’est à travers elle que l’Éternel a enseigné à Israël comment être libéré de l’esclavage, comment échapper à la mort par le sang de l’agneau, comment marcher dans la sainteté sans levain, et comment recevoir la promesse de la vie nouvelle, symbolisée par les prémices de la moisson. Et c’est dans cette lumière que se dévoile Yeshoua, non pas comme un fondateur d’une nouvelle religion, mais comme l’accomplissement parfait de la Torah vivante.

Au soir du 14 Nissan, Dieu ordonna au peuple d’Israël de sacrifier un agneau sans défaut, d’en mettre le sang sur les linteaux des portes, et de manger la chair rôtie à la hâte, avec des pains sans levain et des herbes amères. C’était la nuit de la délivrance, la nuit où la mort passa au-dessus des maisons marquées du sang, et où le peuple d’Israël sortit d’Égypte. Ce n’était pas simplement un événement historique, mais un rendez-vous prophétique, une image puissante d’une œuvre bien plus grande que Dieu allait accomplir.

Car c’est exactement à ce moment, plus de 1 400 ans plus tard, que Yeshoua, le Fils du Dieu vivant, se livra lui-même en sacrifice. Il entra à Jérusalem comme l’agneau destiné à être inspecté. Il ne fut trouvé en lui aucun défaut. Et c’est au moment précis où les prêtres immolaient les agneaux pour Pessa’h que Yeshoua fut crucifié à Golgotha. Ce n’est pas une coïncidence : c’est un scellement divin, une signature céleste. Yeshoua est l’Agneau de Dieu, celui dont le sang purifie, délivre, couvre et rachète. Lors de son dernier repas, qui était un véritable Seder de Pessa’h selon la tradition d’Israël, il prit le pain sans levain et le vin des coupes traditionnelles et dit :

 « Ceci est mon corps… Ceci est mon sang… Faites ceci en mémoire de moi. » Il n’a pas inventé une nouvelle liturgie, il a révélé la profondeur et la plénitude du rituel donné par l’Éternel.

Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que la vraie Pâque se vit en trois rendez-vous sacrés, indissociables : le 14 Nissan, c’est la Pâque elle-même, le sang de l’agneau. Le 15 Nissan débute la fête des pains sans levain, une semaine complète où tout levain – symbole du péché, de l’orgueil, de la corruption – doit être ôté des maisons et des cœurs. C’est la marche du peuple sorti d’Égypte, désormais invité à vivre une vie sanctifiée, séparée du monde. Et ensuite vient le troisième jour, le lendemain du Shabbat de la fête des pains sans levain, où Dieu ordonna d’offrir la gerbe des prémices de la moisson d’orge. Cette gerbe devait être agitée devant Lui comme les prémices d’une grande récolte à venir.

Yeshoua a accompli ces trois étapes de manière parfaite : il mourut en tant qu’Agneau, fut enseveli au début de la fête des pains sans levain, et ressuscita au jour même où la gerbe était agitée, offrant sa vie comme prémices de la résurrection. Il est la gerbe vivante, présentée devant le Père en gage de la grande moisson des âmes.

Ce plan divin est d’une précision absolue, même dans les lettres hébraïques. Le mot Pessa’h a pour valeur guématrique 148, le nom Yeshoua 386. Le mot Matzah, le pain sans levain, vaut 135, et la gerbe, Omer, vaut 310. Tout cela pointe vers une cohérence surnaturelle : la semence (זרע, 238) ajoutée à Pessa’h (148) donne 386, soit le nom même de Yeshoua. C’est Lui, le Fils, la semence céleste offerte pour nous. La gerbe (310) plus l’Esprit (רוח, 156) donne 466, soit l’image d’une vie ressuscitée, animée du souffle du Très-Haut. Rien n’est laissé au hasard.

Mais voilà le grand problème : la majorité du monde chrétien célèbre une fête qu’il appelle « Pâques », qui est une contrefaçon grave de ce plan. Cette « Pâque chrétienne » a été déconnectée du 14 Nissan, déplacée à une date fixée par l’Église romaine selon le calendrier lunaire gréco-romain, mélangée à des rites païens d’origine babylonienne comme les œufs, les lapins et les festins du printemps liés à la déesse Ishtar.

 Ce n’est pas seulement une erreur de calendrier, c’est un mensonge spirituel. Car en se coupant du vrai rendez-vous fixé par Dieu, on se coupe de la révélation du Messie dans la Torah. En effaçant la Pâque biblique,

 on efface l’identité d’Israël, on efface la prophétie, et on altère la mémoire même de l’œuvre de Yeshoua. Le Messie n’est pas mort à une date flottante du calendrier chrétien : Il est mort à Pessa’h. Il n’a pas ressuscité le « dimanche de Pâques » selon une tradition romaine : Il est ressuscité le jour de la Gerbe, selon le calendrier divin donné à Moïse. Et il n’a pas demandé qu’on invente une nouvelle cérémonie dominicale, mais qu’on célèbre son souvenir en vivant le Seder selon les Écritures : « Faites ceci en mémoire de moi ».

Il est donc extrêmement grave de célébrer une fausse Pâque, car cela revient à annoncer un autre évangile, un autre calendrier, un autre Yeshoua. Comme l’apôtre Paul l’a dit : « Si quelqu’un vous prêche un autre Yeshoua que celui que nous avons annoncé, vous le supportez fort bien ! » (2 Corinthiens 11:4). 

Mais la vérité est que seul le Pessa’h biblique, vécu à la lumière du Messie, est conforme au cœur de Dieu. Ce n’est pas une question de judaïsme ou de tradition, c’est une question de fidélité à l’Éternel, de respect de Ses rendez-vous, et de reconnaissance de la vérité.

C’est pourquoi il est urgent aujourd’hui de revenir à ces fondements, de rejeter les substitutions trompeuses, de célébrer Pessa’h comme Yeshoua l’a fait, avec les pains sans levain, les herbes amères, les coupes du souvenir, et la pleine conscience que tout cela parle de Lui. De marcher ensuite une semaine dans la sainteté, ôtant le levain de nos vies, et de nous lever enfin au matin du jour de la Gerbe, proclamant qu’Il est vivant, qu’Il est ressuscité, et que nous aussi, nous sommes appelés à devenir des prémices de résurrection.

Voici le véritable Pessa’h. Voici la vérité qu’on a voulu effacer. Voici la lumière de Yeshoua dans la Torah. Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.

חַגשָׂמֵחַבְּיֵשׁוּעַהַמָּשִׁיחַ

Hag Pessah Sameah !!

L . B

Seder messianique de Pessa’h

L’organisation du plateau de Pessah. 

Sur le plateau  du seder il y a :

3 galettes de pain sans levain empilées.

Un os d’agneau grillé.

Des herbes amères (endives, ou autres).

Un oeuf.

Feuilles de salade, céleris, ou autres.

La pâte  à base de fruit frais et sec et vin  mélangé. 

L’eau salée.

Les verres du vin.

En 15 étapes 

1: La prière du vin comme à Shabbat, en élevant la coupe de vin.

La première coupe de vin:

Barou ata Adonaï élo énou mélér aholam boré péri agéfen,

Béni sois-tu l’Eternel notre Dieu Roi de l’univers qui a créé le fruit de la vigne.

Ceci représente le sang de la nouvelle alliance en Yeshoua  qui est répandu pour le pardon de nos péchés.

AMEN

2: Se laver les mains.

3: Un enfant demandera : Pourquoi on doit faire tout ça ? 

Le responsable dira :

— Car l’Eternel nous a délivré  de notre esclavage en Egypte .

— Car Yeshoua est mort sur le poteau pour  le pardon de nos péchés et nous a délivré de nos ennemis.

-Tous les autres soirs nous pouvons manger du pain levé ou du pain non levé ce soir seulement du pain non levé.

Tous les autres soirs nous pouvons manger toutes sortes d’herbes ce soir seulement des herbes amères.

Tous les autres soirs nous n’avons pas besoin de le tremper pas même une fois.

Tous les autres soirs nous mangeons assis droits ou accoudés

ce soir accoudés seulement.

L’Eternel notre Dieu nous a fait sortir de ce pays par sa main puissante et son bras étendu.

Si le Saint-béni  n’avait pas fait sortir nos ancêtres d’Egypte, nous et nos enfants nous serions

assujettis au Pharaon d’Egypte.

Soyons-nous tous des sages des sujets intelligents, tous instruits dans la Loi,

Ce serait encore pour nous un devoir de perpétuer  la sortie d’Egypte.

Béni soit Dieu, Lui qui a donné la Torah à son peuple d’Israël oui, Béni soit-Il !

La Loi parle de quatre types d’enfants:

L’un sage, l’autre méchant, l’autre simple, et l’autre qui ne sait pas questionner: Béni soit Dieu, Bénis soit-Il

Lui qui a donné la Torah à son peuple d’Israël

oui, Béni soit-Il !

4: Prendre la galette du milieu, la casser en deux, reposer la petite moitié entre les deux autres galettes puis prendre la grande moitié et dire :

Barou ata Adonaï élo énou mélér aholam amotsi lérém mine aarets.

Béni sois-tu l’Eternel notre Dieu Roi de l’univers qui a fait sortir le pain de la terre. 

Ceci représente le  corps de Yeshoua, donné pour nous; que nous élevons en Sa mémoire.

AMEN

5:  Prendre cette galette l’envelopper dans un tissu blanc la porter sur l’épaule et allé la cacher.

Puis dire:

—Ils prirent le corps de Yeshoua et l’enveloppèrent de bandes avec des aromates comme c’était la coutume d’ensevelir chez les juifs .

6: La deuxième coupe de vin, partagés accoudé.

AMEN

7: Se relaver les mains.

8: Puis chacun prendra l’herbe amère,  le trempera dans l’eau salée et en mangera. 

9: Chacun prendra un morceau de la  galette restante coupée,  prendra aussi les herbes amères ( salade amère, endives ) la pâte de fruit, (mélange de pommes de vin fruit sec le tout écrasé) en mangera le tout  ensemble dans un morceau de galette. 

10: Puis sur l’œuf on dira «  Par Yeshoua je suis passer de la vie à la mort ». 

11: Puis, sur l’os: « maintenant, c’est par Yeshoua qui s’est fait offrande de sacrifices que nous n’apportons plus nos offrandes au temple pour le pardon de nos péchés ».


« Consommer le repas, l’agneau rôti en prenant les premières bouchées rapidement, un bâton à la main. 

12: Prendre la troisième coupe de vin, la partagé accoudé.

 13: Aller chercher le pain caché (ne pas le manger tout de suite ).

Puis dire:

—Yeshoua  a été enseveli et Il est ressuscité le troisième jour.

14: Boire la dernière coupe de vin accoudé. 

15: Partager la galette  accoudé.

Ecouter  ou chanter des chants  de louanges. 

Les lectures bibliques du premier jour de la fête de la Pâque sont:

Exode: Chapitre 12: 21,51.

Josué: 5: 2 à 6 : 1.

Esaïe: 52: 13 à 53: 12.

Luc:  23 verset 33 à chapitre 24 verset 12.

Le deuxième jour qui est le premier jour de la fête des pains sans levain. 

On ne refait pas le seder en entier, on fait que le vin et le pain sans levain. Mais selon les coutumes on peut refaire le seder en entier.

Durant ces jours on ne consomme pas d’aliments contenant de la levure.

On commence le décompte du Omer, qui durera 50 jours.

Les lectures bibliques sont:

Lévitique : Chapitre 22 verset 26 à chapitre 23 verset 44.

2 Rois : Chapitre 23 verset 1 à 9 puis 21,25.

Lecture : Mathieu chapitre 28 verset 1 à 10.

Jour de la Gerbe Agitée (lendemain du Shabbat de la fête des pains sans levain.

Le troisième jour on proclame que Yeshoua est ressuscité ,il est vivant il est le premier des ressuscite

Le lendemain du Shabbat : La Gerbe Agitée – Résurrection

« Le lendemain du Shabbat, vous apporterez une gerbe des prémices… » (Lévitique 23:11)

Yeshoua est ressuscité le lendemain du Shabbat de la fet de spains sans levain , au moment exact de l’offrande de la gerbe.

« Le Messie est ressuscité des morts, prémices de ceux qui sont endormis. » (1 Corinthiens 15:20)

Il se présente au Père comme la gerbe vivante, garant de la grande moisson à venir.

🔹 Texte clé : Lévitique 23:9–14 ; Jean 20 ; 1 Corinthiens 15
🔹 Révélation : Yeshoua est ressuscité ce jour-là
🔹 But : Honorer les prémices, renouveler sa foi en la résurrection

  1. Déclaration :
    “Il est vivant ! Il est les prémices de ceux qui ressusciteront.”

  2. Louange / chant de résurrection

Hag Pessah Sameah !!

Bonne fête de la liberté qui nous est donnée de vivre à Pessa’h, par le sacrifice de Yeshoua.


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