Un style qui ne change pas.
Un style qui ne change pas.
La parasha Bamidbar s’ouvre dans le désert.
Dieu y fait le recensement de toutes les personnes, organise les tribus autour du Tabernacle en un seul corps.
Et met à part la tribu de Lévi, dédiée au service du sanctuaire.
Ce moment du recensement nous renvoie directement au temps de la naissance du Messie Yeshoua.
Ou il y eu un grand recensement en Israël.
Ce temps où Dieu a envoyé son Fils Yeshoua pour dévoiler au monde qu’un Sauveur était né à Bethléhem, une petite ville de Judée, au sud de Jérusalem, au temps du roi Hérode.
Dès sa naissance, il fut mis à part dans une étable loin des regards.
Ce temps où Il fut compté parmi les hommes.
C’est Lui-même qui entre dans Son peuple,
non pas pour compter, mais pour être compté parmi eux.
Dans cette parasha Bamidbar, où le recensement est le sujet principal, vers la fin du texte, quelques versets attirent notre attention…
Nombres 4; 5 « Ils démonteront le voile de séparation, et ils en couvriront l’arche du témoignage. »
Le voile de séparation est détaché du sanctuaire pour couvrir l’Arche,
l’objet le plus sacré d’Israël.
Parce que le voile dans la Torah cache le sacré aux yeux du monde profane.
Ce voile n’est pas qu’un tissu du sanctuaire. Il annonce le Messie.
La chair de Yeshoua est appelée le voile.
Hébreux 10;19-20 :
« Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Yeshoua, une libre entrée dans le sanctuaire, par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. »
Cela signifie que sa vie, sa présence, son sacrifice, est une couverture vivante pour le peuple racheté.
Le peuple de Yeshoua ne pourrait pas vivre exposé dans ce monde sans cette protection.
Car nous vivons dans un monde où le combat invisible est réel :
Sans cette couverture spirituelle, l’âme serait en proie aux pires tourments que cause le monde et les péchés de la chair.
Le peuple de Yeshoua est « caché » non pas pour fuir le monde, mais pour être préservé, mis à part,
non exposé aux assauts directs du mal.
Colossiens 3; 3 « Votre vie est cachée avec le Messie en Dieu. »
Il est notre voile. Il n’est pas toujours visible aux yeux humains.
Mais il enveloppe les Siens, comme une armure de lumière,
comme un manteau de feu, comme une présence silencieuse qui tient les ténèbres à distance.
Comme les fils de Kehath, qui devaient porter les objets saints sans les toucher.
Ainsi sont ceux qui servent aujourd’hui dans le sanctuaire invisible.
Mais il est un signe visible à la vue de tous : des vêtements qui symbolisent ce qui doit être caché.
Le Voile pour la femme, le Talith pour l’homme, qui
sont des signes de sainteté, de mise à part, de protection du sacré, et un reflet du Messie.
La kédousha, la sainteté, c’est la pudeur, c’est le voile messianique, c’est être revêtu d’honneur. C’est une protection sur notre vie.
La kédousha est une muraille invisible.
Un corps impudique, c’est comme une maison sans porte,
comme un sanctuaire sans garde.
U »ne vie sans sainteté laisse entrer ce qui doit rester dehors.
Vivre sans pudeur, c’est vivre sans respect du sacré,
alors les influences mauvaises y trouvent un accès.
Sans kédousha, les regards s’égarent,
les pensées s’ouvrent à la confusion,
et les portes intérieures s’ouvrent à des esprits étrangers.
Mais quand la kédousha, la pudeur est présente,
même les coins les plus simples de la maison
deviennent des lieux de paix et de lumière.
Une table devient un autel. Une parole devient une prière.
Un silence devient une offrande. Et la maison devient un petit sanctuaire.
C’est là que le caché demeure. C’est là que le Messie se laisse désirer.
Le voile dans le désert protégeait l’Arche.
Aujourd’hui, la pudeur de la sainteté protège l’âme, la maison, la famille.
Quand la sainteté habite les lieux,
le mal recule, et la paix du Messie remplit l’espace.
La pudeur nous amène aussi à comprendre que le corps doit être protégé, car le corps, c’est l’unité en Yeshoua. Et si un membre déshonore le corps, tout le corps souffre.
Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il du corps du Messie.
« Les membres du corps que nous estimons être les moins décents, nous les environnons d’un honneur plus grand ; et nos membres qui ne sont pas décents sont les plus couverts, tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin. Mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait. »
Nos membres les plus indécents ont donc besoin de plus de pudeur afin qu’ils soient honorés et non déshonorés.
Il nous appartient donc de comprendre que la pudeur du corps est un voile qui nous protège de toutes attaques extérieures.
Ainsi, il en fut d’Adam et Ève qui durent cacher les parties de leur corps les plus intimes, car le péché avait mis leur nudité à découvert. Satan, le serpent ancien, put s’inviter dans leur corps.
Yeshoua est notre couverture. Il nous couvre, mais nous aussi, nous devons porter la parure de la sainteté, en faisant attention a ne pas être impudique.
Il y a dans le corps humain un mystère spirituel très élevé, particulièrement dans ses parties les plus cachées.
Ces membres que l’on couvre, souvent appelés « indécents », détiennent en réalité un secret sacré, ignoré du monde mais connu dans les cieux.
La pudeur n’est pas simplement une attitude sociale : elle est une manière intérieure d’honorer Yeshoua qui habite en nous.
En cachant ce qui doit l’être, nous reconnaissons la sainteté de l’âme.
C’est un acte de respect, un soin sacré que nous portons à ce temple que nous sommes devenus.
La kedousha circule par le regard intérieur, celui de l’âme de celui ou celle qui choisit de se couvrir.
Mais cette même kedousha est troublée, voire profanée, quand le regard de l’autre se pose sur ce qui devait rester voilé.
Car ce qui est exposé sans pudeur devient aussi une source de chute pour celui qui regarde.
Même si nous ne voyons pas encore clairement le lien entre notre corps terrestre et le corps céleste promis, il existe une connexion profonde entre les deux.
Le corps d’en bas parle déjà, à sa manière voilée, du corps glorieux à venir.
Une résonance invisible traverse les deux dimensions, comme un murmure entre le visible et l’invisible un langage spirituel que seul l’Esprit peut révéler.
Le voile dans le désert protégeait l’Arche.
Aujourd’hui, la kédousha protège l’âme, la maison, la famille.
Quand la sainteté habite les lieux, le mal recule,
et la paix du Messie remplit l’espace.
Yeshoua est aussi la Torah vivante :
la Torah est cachée dans le vêtement ornemental et seulement dévoilée quand les hommes sont couverts.
Yeshoua est la Torah faite chair.
Comme la Torah écrite est enroulée dans le manteau et ne se dévoile que sous certaines conditions,
de même, le Messie reste caché à ceux qui ne s’approchent pas avec crainte et sainteté.
La Torah se cache dans une protection et est seulement dévoilée quand les hommes sont couverts.
Ce qui est caché est sacré, Tel est le secret de la pudeur, qui donne l’accès à ce qui est de plus sacré : le Messie Yeshoua, qui se dévoile.
Le corps humain, créé à l’image de Dieu, est semblable au Séfer Torah.
L’un comme l’autre renferme un trés grand mystère.
Le Séfer Torah est dissimulé dans un écrin non pour cacher la vérité, mais pour en préserver la sainteté.
De même, le corps, quand il est habillé avec pudeur, devient un ornement vivant de la Présence divine.
La kedousha du corps devient un témoignage que Dieu existe en nous.
Et celui ou celle qui couvre son corps avec respect devient lui-même un sanctuaire mobile, portant en lui la Torah vivante : Yeshoua.
Car montré ce qui ne doit pas être montré c’est humilié Yeshoua.
Ainsi, tout comme le Séfer est enveloppé dans son ornement pour témoigner de sa valeur infinie,
le corps du croyant se couvre pour témoigner de la gloire invisible qui habite en lui.
Soyons habillés avec pudeur, ce vêtement qui ne se démode jamais.
Ainsi, « Kadosh Couture » nous rend toujours stylés devant Dieu.
Disponible dans toutes les maisons sanctifiées par la Torah et revêtues de Yeshoua.
Shabbat Shalom
L. B
Lecture de la parasha :
Bamidbar – Nombres : Chapitre 1, verset 1 à chapitre 4, verset 20
Lecture de la haftarah :
Osée : Chapitre 2, versets 1 à 22
Lecture messianique :
Luc : Chapitre 2, versets 1 à 7
1 Corinthiens : Chapitre 12, versets 12 à 31