Parasha Devarim 2025



L’âme cherche le repos.

L’âme cherche le repos.

La parasha Devarim ouvre le livre des « paroles ».
Moïse s’adresse à une génération nouvelle — celle qui n’a pas connu la servitude d’Égypte, mais qui doit entrer dans l’héritage promis.

Moïse ne raconte pas l’histoire telle qu’elle s’est passée, mais telle qu’elle doit être comprise maintenant.

Il revisite les événements passés en dévoilant les motivations cachées, les erreurs spirituelles, les manques de foi.

Il relit l’histoire des explorateurs pour éveiller la nouvelle génération à une prise de position ferme et totale en Dieu.
Ils ont vu les géants, et non la promesse.
Ils ont pleuré la nuit — ce sera, selon les sages, la première nuit de Tisha BeAv, origine de tous les malheurs d’Israël.

→ Cela montre que la manière dont on regarde les choses change le destin.
Le peuple a vu avec la peur, au lieu de voir avec la foi.

Moïse pointe la responsabilité des guides spirituels, aujourd’hui encore :
Ceux qui empêchent de voir le vrai Messie, comme les dix explorateurs.)

La parasha Devarim projette un avenir prodigieux pour tous ceux qui gardent la foi.
Il rappelle l’ordre divin :

« Prenez possession du pays que l’Éternel vous donne. »

Cette phrase revient au moins 7 fois dans la parasha, comme un refrain sacré.
Le pays promis n’est pas seulement un territoire
C’est une destinée spirituelle.

Haftarah – Isaïe 1 : La vision.

Le prophète Isaïe lance un appel au peuple.
Il dénonce une religiosité sans cœur, des habitudes spirituelles sans conscience.

Mais il offre une porte d’espérance :

« Si vous êtes dociles et obéissants,
vous mangerez le meilleur du pays. »

Il annonce ce qui arrivera si l’on continue à marcher sans discernement.
La confiance en Dieu ne doit pas avoir de limites.
Elle doit nous faire espérer que tout ce que nous faisons pour Lui n’est pas vain.

Suivre Ses commandements et donner le meilleur de nous-mêmes portera du fruit — comme cette grappe de raisin, symbole de l’être reconstruit.

Les explorateurs et la grappe : une image prophétique

Souviens-toi : deux explorateurs ont porté une énorme grappe de raisin, suspendue à un bois.

Ce fruit, c’est l’image du Messie :

  • La grappe = les âmes rassemblées
  • La perche = le bois du sacrifice
  • Le porteur invisible = Yeshoua, le vrai sarment

« Il a porté en Lui toutes les âmes.
Il les a réparées par Son sang. »

Il porte en Lui la vie du pays.

Dans Jean 15, Yeshoua dit :

« Je suis le vrai cep…
Demeurez en moi…
Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Tout cela pointe vers un seul secret spirituel :
Prendre possession du pays, c’est entrer dans le Royaume, par le Messie, dans le repos du Shabbat.

Et dans Hébreux 4 :

« Il reste un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. »
« Ceux qui croient entrent dans le repos. »

Cette parasha est une transition :
De ce qui était, vers ce qui doit advenir.
C’est la restauration de l’héritage perdu.

En Yeshoua, l’Adam réparé prend possession du pays céleste.

Adam est l’âme collective, qui portait en lui toutes les âmes futures — comme un arbre desséché par la chute.

Yeshoua est le dernier Adam.

« Tous meurent en Adam,
de même… tous revivront dans le Messie. »

Tous reprendront possession de cette « terre » qu’est Adam, cet être spirituel ressuscité en Yeshoua.

Prendre possession du pays, c’est aussi prendre possession de la paix, du repos.
C’est cela, la profondeur de cette parasha.

Petite confirmation :
La guématria du mot לרשת (lêreshet – « prendre possession ») est 930.

ET 930, c’est l’âge d’Adam.

Ce mot contient les lettres רשת, parmi les plus hautes lettres hébraïques.

  C’est une allusion directe à l’accomplissement du dessein d’Adam en Yeshoua.

La conquête du pays, c’est le repos de l’âme qui aspire à retrouver le sarment qui porte les âmes.

  • Le repos de l’âme se concrétise déjà sur terre comme un écho de ce que cela va être avec Dieu dans les lieux céleste, c’est pour cela que notre shabbat doit être un délice, un temps d’amour et de partage dans la paix, comme un avant gout du ciel c’est cela ce que Moïse leur dit il veut leur donner la vision du futur. Leur faire comprendre que le shabbat c’est sacré, le shabbat est le seul jour ou l’âme trouve un peu de repos. Faire de son shabbat une source uni comme les grains de cette grappe tous rattaché unis dans un même esprit.


Le repos de l’âme se vit déjà ici-bas, comme un écho du monde à venir.
 un avant-goût du ciel.

C’est cela que Moïse voulait leur transmettre :
Le Shabbat est sacré.
C’est le seul jour où l’âme peut goûter le repos.

Le repos, plus qu’un état d’âme

Le repos est un lieu spirituel, une terre intérieure,
le Shabbat du cœur,
le pays promis, non pas à ceux qui courent,
mais à ceux qui croient.

Le Shabbat → le sceau de la Création
Le Royaume → le fruit de la foi
Yeshoua → la porte du repos

Dans la Torah, le Shabbat est un signe éternel entre Dieu et Son peuple.

Dans le Messie, le Shabbat devient vivant : une réalité spirituelle, une paix profonde, un repos éternel que nous languissons.

Pas de pays sans repos.
Pas de Royaume sans Shabbat.

C’est une illusion que de prétendre hériter de la promesse sans passer par le repos du Messie.

Le véritable héritage ne se prend pas par la force
il se reçoit dans la paix.

Le Shabbat, c’est la grappe suspendue

Comme les deux explorateurs portaient la grappe sur un bois…
Le Messie a porté toutes les âmes
comme les grains d’un même fruit, liés à un seul cep.

Ce bois sur leurs épaules, c’est le linteau d’une porte
la porte du Royaume,
celle qu’on franchit par le repos porté par Yeshoua.

Sans Shabbat, pas de Royaume.
Sans repos, pas d’héritage.
Sans Yeshoua… pas de possession.

Conclusion : une voix t’appelle

Dévarim n’est pas un livre de clôture.
C’est un commencement.
Un seuil.
Le lieu où la Parole devient chemin,
et le chemin devient chair.

Moïse dit : « Écoute, Israël… »
Yeshoua dit : « Demeurez dans mes paroles… »
Et l’Esprit dit :

« Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix,
n’endurcissez pas votre cœur,
comme lors de la révolte… »

Ne repousse pas l’appel du Messie,
même quand Il vient briser ton confort.
C’est maintenant qu’Il te parle.

Et au cœur des larmes de Tisha BeAv,
résonne une seule chose :

La Parole a été faite chair.
Et c’est Yeshoua qui te parle.

Réponds-Lui :

« Oui, je sais que Tu es le Messie.
Je viens à Toi.
Mon âme a besoin de Ton repos. »

Shabbat Shalom
L. B

Lecture de la parasha : Deutéronome : Chapitre 1 verset 1 à chapitre 3 verset 22.

Lecture de la haftarah : Esaïe : Chapitre 1 verset 1 à  27.

Lecture messianique : Jean : 15: 1 à 11. Hébreux: 3 : 7 à 4:11.


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