Son audio de la parasha Tsav
Conforme selon Dieu.
La parasha Tsav ressemble à la parasha précédente Vayikra car elle parle des sacrifices et offrandes. Mais ici Dieu demande à Moïse de décrire comment il faut observer scrupuleusement l’ordre de ces services, la préparation des animaux et offrandes des pains.
Les sacrifices doivent brûler sans interruption car un feu constant doit brûler sur l’autel.
Toute cette parasha décrit des lois abolis.
Mais dont il faut absolument en comprendre le sens caché.
Tsav représente l’archétype de la libération à venir après la sortie d’Egypte. C’est une disposition de coeur et d’âme, avant la fête de Pessah, pour aller vers notre transformation, si on suit l’ordre pour s’y préparer. C’est une préparation à la venue du Messie, elle annonce comment on se prépare à le vivre pleinement.
Tout le rituel de la préparation de ces sacrifices nous amène à Pessah la Pâque.
Tsav: veut dire: Voici l’ordre, conforme selon Dieu
Cette invitation pour réaliser que nous devons nous nettoyer.
-Pour en revenir au texte strict, le Cohen devait nettoyer les viandes avec une extreme dextérité. Découpé avec des couteaux spéciaux afin d’enlever la graisse attachée à la viande, cette découpe minutieuse ne pouvait être exécutée que par les grands Cohanim qui avaient l’ordre et l’onction pour le faire.
Alors que cet exercice n’est plus valable ce qu’il faut retenir c’est que ce nettoyage c’est en nous qu’il faut le faire.
Avant Pessah il est habituel de s’examiner sur des points négatifs qui nous tiennent encore en laisse. Des mauvais penchants qui résistent malgré nos efforts.
Seul Yeshoua peut couper en nous ces parties encore si fortement attachées en nous.
Tsav vient nous dire:
Voici l’ordre,pour commencer: tu feras brûler tes offrandes.
Alors offrons à Yeshoua tous nos vices, nos addictions, nos pensées malsaines, nos désirs impurs et nos actions cachés et faisons les brûler sur l’autel par nos prières.
Car cela sera un vrai sacrifice d’une odeur agréable.
Notre vie a commencé en Egypte gouverné par un pharaon qui nous a toujours tenté pour faire des choses mauvaises. Des racines de nos mauvaises habitudes ont pris tellement d’ampleurs qu’il est difficile de se débarrasser du mal qui nous séduit encore aujourd’hui.
Des branches comme des épines qui piquent nos âmes et nous font rougir de honte.
Mais ces épines Yeshoua les a portées sur sa tête comme une couronne juste avant de mourir sur le bois, avant La Pâque. Il a emporté dans sa mort toutes nos souffrances, Il a pris nos humiliations, afin que nous ne portions plus le fardeau de la honte.
-Après qu’ils lui tressèrent une couronne d’épines pour l’humilier, ils le frappèrent, lui crachèrent dessus, pour se moquer de lui.
Mais Yeshoua a supporté ces humiliations pour nous soulager de nos malheurs afin que nous ne portions plus la peine des hommes mais que nous portions Sa Paix.
-Dans le chapitre de Luc; 7 le sens de la parasha Tsav se fait plus simplement comprendre.
Luc 7; 36, 38….44,50
Yeshoua entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Yeshoua. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa, et les oignit de parfum…………
Puis, Yeshoua se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de m’embrasser
les pieds. Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? Mais Yeshoua dit à la femme: Ta foi t’a sauvée, va en paix.
-Le symbole du parfum est celui de l’Esprit bon ou mauvais qui remonte de l’âme comme par la prière. Et l’odeur est celui du corps qui monte par ces actions comme pour signifier: respecter les commandements.
Cette femme a été sauvé par sa prière de repentir.
La prière à Dieu est comme un parfum qui monte de l’âme vers Dieu.
Ce texte symbolise le retour à la source véritable des écritures, comme une déchirure de l’âme qui laisse entrer la lumière des commandements.
Les larmes de cette femme ont nettoyées ses erreurs, son âme demande pardon pour avoir rejeter les commandements ses pleurs avoues devant Yeshoua qu’elle le reconnaît maintenant à travers la Torah et qu’elle est prête à le suivre en étant conforme à la Torah, conforme selon Dieu.
L’autel des parfums est l’endroit d’où remontent les pensées de l’homme. Il est un sacrifice lorsqu’il cherche Dieu, l’esprit s’enflamme comme on brûle un parfum.
C’est en cela notre parasha Tsav.
Se préparer avant Pessah par des prières de repentance, reconnaître notre nature pécheresse pour être pardonné.
Ephésiens 2; 1, 5.
Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec le messie c’est par grâce que vous êtes sauvés);
Tsav c’est en quelque sorte notre sortie d’Egypte quand Dieu consuma à coup de fléaux tous les recoins de cette terre inculte qui nous représente.
A quelques jours de Pessah procédons à notre nettoyage afin que dans cette nuit de la Pâque nous puissions vivre le véritable changement de mourir à nous même comme Yeshoua la fait a Pessah il est mort et a ressuscité pour nous redonner une nouvelle vie avec un Esprit nouveau, son Esprit.
Enlevons tout le levain qui a tellement gonflé et c’est répandu comme la graisse autour de la viande.
Le commandement de Tsav c’est de laisser le feu allumer.
C’est de prier avec une grande ferveur et larmes, être affligé du fond du cœur à cause de nos péchés, afin que notre honte transforme notre plainte devant Dieu en brasier qui brûle tout ce qui est mal en nous.
Être affligé du fond du cœur à cause de nos péchés.
Profitons donc de ce shabbat pour prier que Yeshoua brûle le mal qui nous dévore afin que sa Pâque soit notre renaissance.
C’est le moment pour symboliser nos actions spirituelles en actions matérielles, de vider et laver nos maisons afin de ne plus posséder de la levure de toutes sortes dans nos maisons. Car nos foyers reflètent notre demeure intérieure.
En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
Que nos repentances et nos larmes montent jusqu’à Yeshoua, afin d’être prêt pour le grand jour.
Dés mercredi soir 5 avril 2023, commence Pessah la Pâque de Yeshoua. Le deuxième soir commence la fête des Pains sans levain et durant ces fêtes nous ne mangeons plus de pain levé ainsi que tout autres aliments contenant de la levure. C’est pourquoi avant les fêtes de Pâques nous devons nettoyer nos maisons de toutes levures afin qu’au jour de Pessah il n’y en ai pas une trace.
Suite de Pessah dans quelques jours.
Shabbat shalom
L.B
Lecture MESSIANIQUE
Marc; 14; 1à 8.
1 Corinthiens; 5; 6 à 13.
Colossiens; 3; 5 à 10.
Lecture de la parasha : Lévitique: Chapitre 6 verset 1 à chapitre 8 verset 36.
Lecture de la haftarah ; Jérémie : Chapitre 7 verset 21 à 8: 3 et chapitre 9 verset 22,23 (24).