Parasha Béhar et Béhoukotaï
Son audio de la parasha
Il est notre Roi.
Cette semaine il y a 2 parasha, Béhar et Béhoukotaï.
Béhar veut dire: sur le mont Sinaï .
-Sur le mont Sinaï, Dieu communique à Moïse les lois de l’année sabbatique : chaque septième année, tout travail agricole devra cesser, et les produits de la terre seront à la disposition de tous, hommes et animaux.
Sept cycles sabbatiques sont suivis de la 50ème année, appelée « Yovel » « le jubilé », pendant laquelle le travail agricole cesse également, tous les esclaves sont remis en liberté et toutes les propriétés terriennes de la Terre Sainte qui ont été vendues, retournent à leurs propriétaires originaux.
La Parasha nous donne ensuite des lois complémentaires concernant la vente des terres, l’interdiction de fraude dans le commerce, et l’interdiction du prêt avec intérêt.
Béhoukotaï veut dire: Selon mes lois.
Dieu décrit à Moïse les bénédictions dont il comblera les enfants d’Israël s’ils obéissent à Ses décrets, ainsi que les malédictions dans le cas contraire.
Quand vous serez entré dans le pays que je vous donne, la terre sera soumise à un arrêt de travail tous les 7 ans car durant 6 années vous cultiverez vos terres et la septième année ce sera le repos de la terre, c’est l’année de relâche. C’est la chemita de la terre.
Puis tu compteras 7 fois 7 années et la cinquantième année ce sera le jubilé pour toute la terre, ce sera un arrêt pour le commerce, les contrats, les acquisitions, les ventes de terrain.
Et la parasha termine avec cette recommandation n’idolâtre pas les faux dieux.
Ces deux parasha sont exposées sous forme de promesse.
En effet l’annonce de ses lois, si elles sont respectées promet un bon rendement financier au peuple de Dieu.
Mais voilà que ces lois nous semblent impraticables.
Ce qui pourrait nous attrister pensant que de ne pas pouvoir mettre en pratique ses lois on ne pourrait pas être bénis financièrement.
Ces lois sur la chemita et le jubilé, doivent aussi se comprendre avec un autre sens pour qu’elles soient accessibles à tous.
La chemita ou les jubilés nous apprennent une loi fondamentale celle du « bita’hone » c’est-à-dire:
La foi absolue.
Car il est dit: celui qui a la foi absolue ne manquera jamais de rien, celui qui ne s’inquiète pas de son avenir vit par la foi absolue.
Car les textes nous disent d’arrêter toutes activités durant ces temps et de vivre par la foi.
On pourrait donc se sentir déprimer et penser que l’on est pas à la hauteur des attentes de Dieu devant notre foi si fragiles et faibles, prit par nos inquiétudes , et alors se laisser aller et broyer du noir en se morfondant devant nos problèmes, surtout si les problèmes durent depuis longtemps.
Hébreux; 12; 11
Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.
Mais nos parasha viennent nous rappeler qu’il ne faut pas avoir d’inquiétude car Dieu veille sur nous il regarde chacun de prés c’est ce que l’on appelle en hébreux:
« la hachga’hat pratith »:
La providence divine qui veille sur nous individuellement.
C’est le fondement de notre foi que de penser qu’aucun endroit n’est vide de Dieu
Psaume 33; 13,15.
L’Eternel regarde du haut des cieux, Il voit tous les fils de l’homme;
Du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre,
Lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
À travers notre foi absolue, on s’élève à un niveau où Dieu est intimement impliqué dans notre vie.
Celui ou celle qui croit en la hachga’ha pratith rencontre Dieu dans tout ce qu’il ou elle voit et entend. Chaque facette de sa vie devient une nouvelle opportunité de voir Dieu.
C’est cela qui nous différencie des païens.
Même si parfois nos situations sont lourdes à vivre, ou semblent interminables, c’est juste que cela est déterminé par Dieu selon qu’Il sait ce qui est bon pour nous.
C’est alors que l’on doit se renforcer dans la foi absolue, qu’on fasse preuve de bita’rone, une confiance extrême envers Dieu.
Et cette foi absolue nous fait trouver des réponses à nos questionnements, nous fait comprendre d’où vient le problème, ce qui permet de modifier le cours de notre vie et d’en récolter les bénédictions, les récompenses financières et les guérisons.
Ce temps nous est donné pour reprendre confiance et se renforcer dans la foi.
Car les promesses de bénédiction sont pour le peuple de Dieu.
Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.
Car la couronne sera comme une parure de sainteté sur nos têtes, quand nous serons dans le Palais Céleste.
La parasha Béhoukotaï se termine par un sévère avertissement de ne jamais idolâtrer un faux dieu.
Mais dans un contexte un peu spécial cette année, il faut ouvrir une parenthèse pour parler de ce qui s’est passé cette semaine.
Le 6 mai 2023 il y a eu le couronnement de Charles III roi d’Angleterre.
Et ce qui est arrivé devrait nous interpeller, car l’horizon de ce macabre couronnement n’annonce pas un bon présage.
Lors de son sacrement le Roi Charles III a été oint d’huile par l’archevêque de Canterbury puis il a déclaré officiellement que Charles III est le représentant de Dieu sur terre.
Et à la fin de la procession tous les représentants de toutes les religions ont prononcé en coeur. « Votre majesté, nous nous unissons aux personnes de toutes confessions et croyances dans l’action de grâce et à votre service pour le bien commun ».
-Ce qui s’est passé n’est pas du tout positif car l’ordre qui gouverne ce royaume est un ordre de
La Grande Loge unie d’Angleterre. Une des plus obscures.
Tout ça pour dire que nous n’avons pas à s’extasier, ni même s’intéresser à ce genre de couronnement, car il est une idole de grande envergure, un roi qui représente ce monde et ces religions.
Il est parmi les puissants qui dirigent le monde.
Jacques; 5; 1 à 6.
A vous maintenant, riches! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours! Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées. Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos coeurs au jour du carnage. Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté.
-Mais nous qui croyons en Yeshoua, notre Grand Roi, un Seigneur qui nous promet un couronnement éternel, c’est vers lui que nous portons notre foi.
Et le Roi que nous honorons c’est lui dont il est dit:
Zacharie 9; 9
Sois transportée d’allégresse, fille de Sion! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton roi vient à toi; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d’une ânesse.
Notre Roi est parmi les pauvres, Il ne vient pas avec huit chevaux blanc, mais il est venu sur le dos d’un âne, car il est humble il est le Messie Yeshoua. La couronne qu’il a porté est une couronne d’épine. Il a souffert pour nous et nous l’honorons pour ce couronnement qui nous délivre de tout esclavage de ce monde, nous sommes libre est heureux, car nous somme dans ce monde mais nous ne faisons pas parti de ce monde.
Car l’esclave n’est pas un homme qui travaille sans salaire, c’est un homme qui place à sa tête un puissant, un roi, un président, qui se prend pour Dieu.
Car il est écrit : maudit soit l’homme qui met sa confiance dans un homme un être de chair.
Dieu nous a donné son fils Yeshoua qui a brisé le joug de l’esclavage du monde car il nous a racheter de cette malédiction.
-Le pauvre choisit son Roi celui qui nous aime mais le riche veut suivre ses biens matériels, sa carrière, la marque de la bête est sur son front comme une couronne, il mourra dans la ruine de son âme car voulant sauver sa vie il la perdra.
Devant tout ce qui s’est passé, pour nous il n’y a qu’une seule chose qui compte, c’est la foi en notre sauveur.
Il ne faut jamais douter qu’il veille sur nous, qu’il nous protège, et que jamais nous ne manquons de ce dont nous avons besoin.
Cette parasha vient nous renforcer dans la foi et dans le combat qui nous permet de vivre la confiance absolue en Dieu.
2 Timothée; 4; 7, 8.
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.
-La parasha se termine en nous disant que celui qui garde ses lois sera toujours béni.
Alors nous comprenons ici que la loi de la chemita ou du jubilé, ne se pratique pas au sens littéraire mais au sens réel, c’est la loi de la foi.
Vivre par la foi et nous accomplissons ces lois. Et les promesses de Dieu s’accompliront.
1 Timothée; 1;18.
Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience.
Apocalypse; 14; 12.
C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Yeshoua.
Ainsi accomplissons ces lois, en vivant par la foi absolue et ayons une confiance absolue car Dieu nous voit, nous entend, il va nous bénir, car ses promesses sont certaines.
Et comme le dit le verset dans Luc; 17; 5.
Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi.
Nous aussi on peut dire:
Seigneur: Augmente-nous la foi.
Shabbat shalom
L.B
Lecture de la parasha Béhar ; Lévitique : Chapitre 25 verset 1 à chapitre 26 verset 2.
Lecture de la haftarah Béhar : Jérémie : Chapitre 32 verset 6 à 27.
Lecture de la parasha Béhoukotaï : Lévitique : Chapitre 26 verset 3 à chapitre 27 verset 34.
Lecture de la haftarah Béhoukotaï : Jérémie : Chapitre 16 verset 19 à chapitre 17 verset 14.
Lecture messianique : 1 Pierre Chapitre 1; 1 à 9.
1 Timothée 1; 1 à 20.
Jacques 1; 12 à 26.