Samedi 20 Mai 2023.
Son audio de la parasha.
Le sable du désert.
Cette semaine on commence une nouvelle histoire avec la parasha, Bamidbar qui s’ouvre avec le premier chapitre du livre des Nombres.
Dieu parle à Moïse dans le désert du Sinaï.
Suite à tout un tas d’événements Dieu demande de faire un relevé des survivants, selon leur familles, pour connaître les effectifs de chaque tribu. Et prend en compte ceux qui sont apte à défendre le peuple, ceux qui sont apte à enseigner, et ceux qui sont apte à les diriger.
Afin que chacun puisse être inscrit dans le registre, selon leur généalogie, devant des témoins attestant leur identité.
Ce recensement tient compte des différences d’âges.
Dieu insiste sur la nécessité de respecter chacun dans leur service qui leur est destiné, afin de n’être pas frappé par la mort.
Chaque représentant de tribu portait un drapeau représentant sa couleur de tribu, ainsi à chaque déplacement chacun élevait son drapeau, ce qui permettait de cadencer la levée de chaque tribu, selon un ordre bien établi.
Les trois familles des Lévites, sont nommées pour effectuer le démontage et le remontage, à chaque départ et arrêt du camp avec le sanctuaire.
Et lorsque le camp voyage c’est avec la nuée, qu’ils savent quand ils devaient partir ou stopper leur marche.
Voilà, que cette parasha nous parle de cette marche dans le désert, mais le problème avec cette parasha c’est qu’il y a un fait rare, c’est qu’il n’y a pas de loi, comme habituellement dans chaque parasha, il y a toujours un certains nombres de lois qui doivent nous enseigner.
Donc ici pas de mitsvas à faire.
Mais comme nous savons que toute la Torah nous enseigne, il faut donc comprendre ici, que c’est Dieu qui agit, qui fait, et qui enseigne directement.
Dans ce désert Dieu conduit son peuple.
Le désert nous enseigne.
Dans cette situation le peuple a péché, il y eu le veau d’or, ainsi que d’autres péripéties désastreuses, Dieu veut les conduire vers ce désert.
Le désert c’est le vide de la pensée, c’est laisser la place pour recevoir et entendre ce que Dieu veut dire.
-Le sable est composé de petites particules de roches, tous issus du même rocher, tous les grains de sable sont liés les uns aux autres, pour former une vaste étendue. Le sable s’identifie que si les autres sables existent, ils forment une union solide.
Le sable est comparé à un peuple.
Jérémie; 6; 8.
Reçois instruction, Jérusalem, de peur que je ne m’éloigne de toi, Que je ne fasse de toi un désert, Un pays inhabité !
La traversée du désert c’est une période de séparation.
C’est le temps du changement.
Dieu amène son peuple dans le désert pour lui parler. Il fait d’eux un désert.
Ces textes qui sont d’une grande profondeur prophétique annonce le Messie.
Romains; 9; 27.
Esaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël: Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer.
-Du sable du désert, au sable de la mer.
Le sable du désert est sec et sans vie, un peuple sans vie mais le sable de la mer est salé et mouillé, il est le sel de la terre, il est vivant, par l’Esprit de Yeshoua.
Marc 2;13
Yeshoua sortit de nouveau du côté de la mer. Toute la foule venait à lui, et il les enseignait.
Esaïe 32; 15, 16.
Jusqu’à ce que l’Esprit soit répandu d’en haut sur nous, et que le désert se change en verger, et que le verger soit considéré comme une forêt.
Alors la droiture habitera dans le désert, et la justice aura sa demeure dans le verger.
Psaumes 107; 35.
Il change le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux,
La prophétie annonce qu’un jour le peuple de Dieu sera immense, il sera comme le sable de la mer, chaque grain de sable sera compté, ce sable est séparé de la mer, il est sur le rivage sauvé par les eaux comme Moïse.
Psaumes 104; 9 Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir, Afin qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre.
Le sable du bord de l’eau, c’est une limite que la mer ne peut pas dépasser, une limite contre les impies.
Notre parasha coïncide avec la révélation du Messie Yeshoua, par le fait que le peuple était dans le désert sur le sable et que la présence de Dieu les enseignait à travers la colonne de nuée le jour et la colonne de nuée la nuit.
La vision de ce phénomène représente la foule, qui s’asseyant sur le sable voyant de leur yeux, la colonne de nuée se posait le jour, c’est le temps que Dieu parlait à son peuple directement individuellement, car chacun avait été recensé nom par nom.
Comme Yeshoua pour enseigner à la foule.
Mathieu; 13; 1.
Ce même jour, Yeshoua sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer. Une grande foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et il s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.
La traversée du désert pour chaque personne c’est l’étape pour passer à autre chose.
C’est faire le vide pour écouter le changement que Dieu veut nous faire comprendre.
A considérer les choses autrement, à s’orienter vers l’intérieur, écouter ce qui se passe au fond de notre âme. Changer ses habitudes en ne regardant pas sur son vécu, mais à se recentrer sur l’essentiel.
Le peuple hébreux ayant parcouru cette marche avec la présence de Dieu dans la nuée qui enseignait les lois donné à Moïse, nous rappelle qu’un jour le Messie est venu pour accomplir ses lois, en nous.
Il est venu un jour vers chacun de nous, Il s’est approché de nous, pour nous délivrer de l’emprise des esprits. Il est venu nous parler individuellement, il nous à inscrit dans son registre où chacun de nos noms y est mentionné avec l’encre de son sang, afin que nos noms de soit jamais effacé, mais qu’il y soit inscrit éternellement.
Esaïe; 49; 16.
Voici j’ai écrit ton nom sur la paume de mes mains.
-Dans la paume des mains de Yeshoua avec la pointe des clous sur le bois par son sang, il a gravé nos noms éternellement.
Aller dans le désert c’est chercher le Messie, chercher la vérité, aller le chercher comme on cherche une source d’eau dans le désert, comme des assoiffés, cherchant une Oasis près des palmiers et se laisser enseigner paisiblement, jusqu’à plus soif.
Le peuple devait toujours s’attendre à ce que le Messie vienne, s’attendre à l’événement comme si c’était pour l’instant d’après, attendre le Messie avec une conviction extraordinaire, car la venue du fils de Dieu, Yeshoua allait rassemblé les nations, pour aller vers ce nouveau monde, car le fils de l’Homme Yeshoua le Messie veut nous conduire en terre promise, et cette terre n’est pas de ce monde, cette terre promise est céleste.
La terre promise, terre où coule le lait et le miel. Cette phrase exprime l’abondance de l’Esprit qui coulera en permanence sur nous, en continue pour nous alimenter de la connaissance.
La traversée du désert c’est l’attente du Messie qui nous conduit par son Esprit.
C’est dans ce désert que l’on retrouve ce qui est en nous depuis toujours, la vérité.
C’est apprendre à reconnaître le Messie uniquement avec la connaissance de la Torah.
Car c’est là l’enseignement qu’a reçu les lévites, de transmettre la connaissance, car lorsque viendra le Messie il faudra que le peuple le reconnaisse parmi tous les faux messies que les religions ont inventé.
Un seul Messie aura gardé son identité, une identité signé avec la loi, car la loi est l’origine du monde et c’est par le fils que Dieu l’à crée, il est la loi, il est le garant de la vérité.
La loi de Dieu c’est la liberté de l’âme.
Pour être libre il faut connaître la vérité qui sort de la loi, car elle est inscrite dans le coeur de tous les hommes que Dieu à créé. Parce qu’ il est enfant de la vérité.
L’homme connaît la loi depuis toujours, son âme est sainte et a besoin de vivre selon cette sainteté, car la loi est le coeur de Yeshoua et vivre comme elle nous unit à Dieu.
Les lois de la création divine forment une séparation d’avec le mal qui règne autour du juste. La loi c’est l’Amour qui nous unit, elle se vit par le partage, les bonnes moeurs, l’intégrité, l’aide, la loi agit comme des barrières et fixe des limites.
La loi c’est l’Esprit de Yeshoua c’est l’accomplissement le rétablissement de l’âme des justes par l’Esprit qui restaure et rétabli ce qui avait été abîmé.
Bamidbar c’est le rassemblement des justes de toutes les tribus dispersé dans le monde, le désert de la séparation d’avec les païens, comme le blé qui a poussé avec l’ivraie, mais qui au final sera séparé.
Mathieu; 13; 30.
Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
La parasha Bamidbar est une mise à l’écart en vue d’être prêt pour recevoir l’Esprit de Dieu qui vient.
Osée; 2;14.
C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son coeur.
Que ceux qui entendent la voix du Seigneur soit saisi par l’Esprit, qu’ils abandonnent leurs préjugés et leurs connaissances, qu’ils fassent le vide et soit prêt pour recevoir la Torah en Esprit et en vérité car celui qui reçoit la Torah reçoit Yeshoua.
Osée; 1; 10.
Cependant le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne peut ni se mesurer ni se compter; et au lieu qu’on leur disait: Vous n’êtes pas mon peuple! on leur dira: Fils du Dieu vivant!
-Cette semaine dès jeudi soir commence la fête de Shavouot, pentecôte. C’est pourquoi ce shabbat bamidbar nous invite à écouter ce que l’Esprit de Dieu veut nous dire, afin d’enlever les esprits qui nous empêchent d’avancer, car Shavouot sera le temps pour recevoir plus de Dieu.
Shabbat shalom
L.B
Lecture de la parasha: Nombres: Chapitre 1 verset 1 à chapitre 4 verset 20.
Lecture de la haftarah: Osée: Chapitre 2 verset 1 à 22
Lecture messianique: Luc; chapitre 2; verset 1 à 7.
1 Corinthiens: Chapitre 12 verset 12 à 31.