Samedi 2 septembre 2023
Merci.
Nous arrivons bientôt vers la fin de l’année hébraïque et la parasha ki Tavo vient nous avertir des sentences qui nous sont peut-être réservées.
Le texte commence par: Quand tu seras arrivé dans le pays, quand tu en auras pris possession et y sera établi.
Tu apporteras tes premiers fruits.
Puis Moïse explique les bénédictions et les malédictions.
Résumé de la parasha :
Il est ordonné aux Israélites d’apporter les premiers de leurs fruits au Temple et de donner toutes les dîmes à leurs destinataires désignés. Moïse explique comment les bénédictions et les malédictions doivent être proclamées sur le Mont Garizim et le Mont Ebal lorsque le peuple de Dieu entrera en Terre d’Israël. Il détaille ensuite les bénédictions qu’ils recevront pour ceux qui suivent les commandements de la Torah, et les malédictions qui résulteraient du fait de les ignorer.
Dans cet ordre de lecture on voit que les fautes qui sont liées aux malédictions ne semblent pas mérités de si dures sanctions.
Mais en fait le texte prend toute son élégance pour mettre à vue nos traits de caractères.
Car ces fautes s’apparentent toutes à des traits cachés du caractère, des actions pleinement calculées en cachette, des infractions en huis clos.
Des sentiments manipulateurs, des mensonges, ou des plans sournoisement, et hypocritement élaborés.
Car ces fruits sont bien nos traits de caractères.
Nos valeurs humaines qui doivent être à la ressemblance de Yeshoua.
Et non pas à la ressemblance de notre égo.
L’ego est en fait une facette de notre personnalité qui nous pousse à agir davantage avec la tête qu’avec le cœur.
L’ego est chargé d’équilibrer nos impulsions, notre code moral et la réalité du monde, si c’est son désir d’aller vers le bien.
Ce désir de changement qui donne accès à Dieu, pour nous aider à acquérir toutes les vertus pour devenir un vrai croyant.
C’est là toute l’idée, d’un égo recentré vers lui-même, générait par un sentiment d’égoÏsme.
Ki Tavo c’est peut-être le dernier moment pour réaliser qui ont est en réalité.
Voici les fruits que j’apporte devant Dieu? Sont-ils bons, ou sont-ils mauvais? Cette année qui vient de se passer, ai-je fait une récolte de bons fruits?
Ai-je des fruits qui ont satisfait mon égo, ou ai-je des fruits qui ont plus à Dieu? Quels ont été mes motivations?
Voilà la question de la parasha Ki Tavo?
De cette interrogation viendront les jugements de Dieu.
Que ce soit les bénédictions ou les malédictions c’est Dieu qui décide!!!
Prendre au sérieux les blâmes que Dieu nous adresse.
C’est le sens de Ki Tavo par ses premiers versets qui disent:
« Quand tu seras arrivé dans le pays, quand tu en auras pris possession et y sera établi ».
Se comprend dans son sens approfondis par:
« Prend possession de ta réalité afin d’y établir Yeshoua ». Fait vivre le Messie en toi.
Et c’est par ce fait que les fruits que nous présentons s’ils sont bons, nous serons bénis.
Les fruits que l’Esprit de Yeshoua nous donne. La sagesse, l’intelligence, la crainte de Dieu, l’amour pour les autres, les bons conseils, la force, le respect.
On voit que ces 7 fruits, ces dons de Dieu ne sont dirigés que vers Dieu et vers les autres.
Ce qui pourrait se résumer par les deux commandement que Dieu nous a laissé.
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là.
C’est par ces fait que Dieu envoie la bénédiction.
Vivre pour les autres, avec les autres. Il y a plus de bonheur, à donner qu‘à recevoir.
C’est la définition du vrai bonheur. Faire du bien aux autres et les bénédictions sont pour nous.
Vivre pour soi attire le mauvais jugement de Dieu.
C’est dons de l’Esprit qui consiste à se perfectionner de l’intérieur. Car c’est ce qui est en nous qui cache en réalité notre vraie personnalité que Dieu va regarder.
Faire vivre ce que l’on est, on est l’âme de la Torah.
Faire vivre la Torah lui donner une âme vivante faire vivre la Torah en pratiquant les oeuvre justes. Donner vie à la loi des écrits biblique les pratiquant concrètement.
C’est ainsi que l’on fait exister Le Messie Yeshoua et c’est ainsi que le bonheur s’accomplit en nous.
Que chacun selon le don qu’il a reçu, l’emploie pour le service des autres, comme bons dispensateurs de la différente grâce de Dieu.
Les dons de l’Esprit doivent s’exprimer dans toute notre vie de croyant.
Les vertus de l’esprit pour notre relation avec Dieu, pour notre relation avec les autres et le contrôle de notre propre vie.
Les faisants exister par notre attitude, tel est le sens du message, prend possession de ta réalité afin que Yeshoua s’y établisse.
Jean; 15; 12 à 17.
C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.
Enfin le sens du texte nous enjoint à comprendre que nous ne sommes rien sans Dieu. Nous vivons par Dieu, pour Dieu et avec Dieu.
Le sens de notre vie n’a que d’intérêt pour suivre Yeshoua et nous laisser guider a aimé les autres comme lui nous a aimé.
Notre vie n’a aucun intérêt si on vit pour soi, car à la fin il n’y aura rien.
Vivre pour soi c’est avoir un coeur sans Dieu, un coeur vide. N’avoir aucune valeur morale aucune vertus morale.
Et c’est pour cela que le texte nous inspire à comprendre tout l’amour que Dieu a pour nous.
Car nous qui vivons la réalité avec Dieu, nous connaissons le vrai bonheur, le bonheur intérieur, la paix unique que seuls les vrais croyants connaissent, la vraie bénédiction.
Et c’est pour cela que nous devons avoir la gratitude d’exprimer notre reconnaissance envers Dieu car il nous a choisi.
La gratitude est peut-être le plus beau des mots de la langue Française et le concept fondamental d’un authentique croyant.
La gratitude se dit en hébreux:
Hakarat hatov: reconnaissance du bien que l’on nous fait.
L’ADN du croyant en Dieu d’Israël, est l’ADN du vrai croyant, il est juif ou devient juif.
Le mot juif ou Yehoudi en hébreux contient la racine du mot: Modé qui signifie; merci Je reconnais le bien. Modé est le premier mot de notre première prière du matin, et qui consiste à s’adresser chaque jour à Dieu pour le remercier.
On retrouve donc le mot Modé en priant chaque matin au réveil.
Ainsi chaque matin on s’adresse à Dieu par cette simple prière, ce sont les premiers mots que l’on prononce de la journée.
Prière du modé ani.
Modé ani léfanekha melekh ‘haï vekayam, ché-hé-’hézarta bi nichmati be’hemla, raba émounatékha.
Je Te remercie, ô roi vivant et éternel, de m’avoir restitué mon âme ; grande est Ta fidélité.
Juste une petite différence à rectifier en commençant la prière.
Pour les hommes on dit: Modé ani.
Pour les femmes on dit: Moda ani
Avec ki Tavo puissions nous atteindre la maturité pour avoir un coeur pour être conscient, des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre.
Afin de dire Merci Yeshoua car tu vis en moi et les fruits que je porte sont en toi.
Merci Hachem, Merci Seigneur, car tu me donnes la force et l’espérance de vaincre le mal.
Merci Yeshoua.
Shabbat shalom
L. B
Lecture de la parasha; Deutéronome :
Chapitre 26 verset 1 à chapitre 29 verset (8) ou 9.
Lecture de la haftarah; Esaïe :Chapitre 60 verset 1 à 22.
Lecture messianique; Mathieu : Chapitre 13 verset 1 à 58.