Samedi 6 avril 2024.
Le livre de vie.
Le livre de vie.
La parasha Chemini qui est la vingt sixième parasha, commence par dire: Quand on fut au huitième jour.
Moïse s’adresse à Aaron et ses fils ainsi qu’aux anciens d’Israël, pour leur indiquer la marche à suivre pour les offrandes, les holocaustes et les oblations qu’ils devaient présenter devant Dieu.
Ainsi que les offrandes du peuple. Car il est écrit aujourd’hui que l’Eternel doit apparaître devant vous.
Le sens de la parasha Chemini donne le ton sur ce qui est naturel et surnaturel. Faire de la terre un reflet, un miroir de ce qui se passe dans le ciel.
Aussi nous qui avons l’espérance de voir le temple céleste se réaliser et se finaliser, nous savons que sur la terre, il ne nous reste que le Livre Saint qui nous indique la marche à suivre pour construire le palais céleste.
La bible est composée de l’ancien et du nouveau testament, mais les deux ne font qu’un seul livre, qui ne doit jamais être dissocié. Le premier livre annonce le Messie à travers les commandements, le second livre fait vivre le Messie Yeshoua.
Le livre s’est la parole de vie, l’acquérir c’est le commencement de la sagesse, il nous donne l’intelligence et nous conduit dans les sentiers de la droiture.
La bible est un livre dont les droits d’auteur ne devraient être accordés qu’à Israël.
Les droits d’auteur confèrent à leur titulaire le droit exclusif d’utiliser l’œuvre.
Les utilisateurs de l’oeuvre ne peuvent pas modifier, ni
ré-interpréter, ni copier le texte pour leur convenance.
Le fait d’avoir acheté le livre sacré, ne donne pas de droits d’exploitation sur le livre. Ni même si le livre revêt d’une gratuité ne permet pas d’en défaire le caractère initial.
Les manuscrits bibliques ont tous été écrits par des juifs, que ce soit la première alliance ou la deuxième alliance tous les auteurs sont des juifs.
La bible c’est la volonté de Dieu énoncée par les prophètes, qui ont parlé par oracles en transmettant les pensées de Dieu.
Le Livre Saint a été écrit sous l’inspiration de Dieu, il en détient les droits unique, et reste inimitable.
Mathieu; 5; 18.
Car je vous dis en vérité, que jusqu’à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul iota, ou un seul trait de lettre ne passera point, que toutes choses ne soient faites.
Le livre de vie ne doit jamais différer de versions; la légitimité rabbinique de la Torah est établie par Dieu. Et personne ne doit en modifier les lettres.
Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
C’est pourquoi les premiers maîtres du peuple juif sont appelés des ‘Sofrim’ des hommes qui comptent, parce qu’ils comptaient toutes les lettres de la Torah.
En effet, l’amour considérable que ces hommes avaient pour la Torah les portaient à estimer non seulement ses enseignements, mais aussi chacune de ses lettres, au point de les compter comme des pierres précieuses !
En vérité, ces maîtres ne se contentaient pas de recenser les lettres de la Torah, ils s’efforçaient de pénétrer la signification de chacune d’elles.
Ils s’évertuaient à découvrir toutes les dimensions que recèle chaque syllabe de la Torah.
Ils s’obstinaient à la découvrir et à l’interpréter toujours plus profondément. Car ils savaient que, ce faisant, la Torah les renforceraient, car il est écrit que Dieu n’abandonnera pas ceux qui cherchent à comprendre le sens des mots.
La Torah possède une signification et renferme des dimensions incommensurables. La Torah étant la Science divine par excellence, elle est donc infinie et jamais un homme en tant qu’être humain ne parviendra à l’appréhender dans sa totalité.
Les hommes qui savent que la Torah est composée de tous les Noms de Dieu et qui comprennent donc que jamais on n’arrivera à le connaître dans son intégralité. C’est pourquoi Chemini la 26ème parasha qui se définit entre ce qui est d’ordre surnaturel nous enseigne que le Nom de Dieu contient 26 lettres, caché dans l’infinie science de la Torah.
Car ce n’est pas dans ce monde que le Nom de Dieu nous sera révélé mais bien dans l’autre.
Chercher et s’interroger sur les mots c’est ce qui nous amène dans cette parasha à rechercher le sens de la nourriture animalière à consommer ou pas consommer.
Cette liste amène toujours beaucoup de discussions, elle interroge sur le sujet primaire de la nourriture.
Car selon où est situé notre lieu de vie, les habitudes et coutumes alimentaires diffèrent.
Il en est que chacun de nous doit s’interroger consciencieusement sur ce qui est interdit de manger. Car si pour nous cela ne semble pas logique, il en est que la logique de Dieu nous dépasse. Car il y a des animaux que Dieu à créé non pas pour la consommation humaine mais pour l’ordre naturel biologique, des animaux créés pour la biodiversité qui jouent un rôle fondamental pour notre planète.
La Torah est notre manière de vivre, elle nous instruit et nous donne l’intelligence et la sagesse de vivre en harmonie avec les humains, les animaux et la nature, c’est une idéologie de respect entre nous tous, un avant goût de la vie ou l’Eden y sera parfait.
Là où Le Livre de Vie sera Vivant en notre présence.
Le huitième jour représente ce qui est surnaturel. Une dimension ou la Torah se transforme en présence divine. Les 7 jours de la semaine correspondent à ce qui est naturel.
Si nous voulons vraiment comprendre le but de la vie humaine, il faut admettre que le monde n’est pas dirigé par les lois de la nature existantes, mais dirigé par Dieu. C’est à nous de s’adapter à la logique et à la volonté de Dieu pour vivre sur cette planète.
La révélation de cette parasha réside dans le fait que le huitième jour est la sanctification. Le huitième jour n’existe que si on a vécu les 7 jours et dans ces 7 jours il y a obligatoirement un Shabbat, comme dans la circoncision il y a eu au moins un shabbat, de passé. Et nous retrouvons cette confirmation quand les animaux qui devaient être offerts en holocaustes, devaient impérativement avoir passé au moins 8 jours avec leur mère, c’est qu’au moins un shabbat, était passé pour qu’ils soient Sanctifiés.
Lévitique 22;27
L’Eternel dit à Moïse: Un boeuf, un agneau ou une chèvre, quand il naîtra, restera sept jours avec sa mère; dès le huitième jour et les suivants, il sera agréé pour être offert à l’Eternel en sacrifice consumé par le feu.
C’est pourquoi les saintes écritures doivent être gardées et respectées, et ça commence par le respect du shabbat, de la nourriture et des commandements.
Celui qui en modifie le sens n’est pas sanctifié.
Celui qui aboli les shabbat n’est pas sanctifié. Celui qui mange n’importe quoi n’est pas sanctifié. Il fait parler sa bible comme ça l’arrange. Il fait vivre le Grand Livre de vie en modifiant les textes selon la religion crée des hommes impures.
Si on commence par dire ceci ou cela n’a pas d’importance; ou ce n’est plus d’actualité; ou bien cela ne concerne que les juifs, alors la commence l’iniquité.
Les deux fils d’Arron sont morts car ils ont voulu changer l’ordre des choses dans le temple.
La haftarah nous conduit vers la même idée.
Durant le transport de l’Arche, l’Eternel avait dit de ne pas toucher l’arche. Mais Uzza à toucher à l’arche, il en est mort il a voulu faire bien mais Dieu avait dit de ne pas toucher. Car elle est Sainte et pas lui.
C’est pareil on ne touche pas à ce qui est saint comme La Bible, il est interdit d’en modifier les textes ou le sens.
Ainsi que Saül ne fut plus établi Roi car il n’a pas obéi aux paroles que Dieu avait ordonné. Il avait voulu faire à sa manière. Il fut destitué de sa fonction de Roi.
Ce qui est profane et terrestre, appartient à l’humain, ce qui est saint appartient à Dieu.
Chemini c’est la sanctification qui nous permet de passer du naturel au surnaturel, en ne retranchant aucune des paroles de L’Eternel.
Le shabbat c’est la porte de Chemini. Afin que l’Eternel nous apparaisse.
A shabbat on passe du naturel au surnaturel.
Shabbat shalom
L. B.
Lecture de la parasha:
Lévitique: Chapitre 9 verset 1 à chapitre 11 verset 47.
Lecture de la haftarah:
2 Samuel: Chapitre 6 verset 1 à 7: 17.
Ou 6: 1 à 19.
Lecture messianique:
Marc; 7; 1 à 13.
Actes: 5: 1 à 11.
2 Corinthiens: 6: 14,à 7: 1.
1 Pierre: 1: 14 à 16.