Parasha kedochim


Samedi 11 mai 2024.

UN pour tous, tous pour UN !

La parasha Kedochim commence par ses mots que Dieu adresse au peuple.

 Soyez saints, car je suis Saint Moi l’Eternel votre Dieu. Et observé mes Shabbat.

Cette parasha s’oriente sur  des réflexions de moralité.

Moïse interfère auprès du peuple sur les lois relatives à la bonne conduite que chacun doit avoir les uns envers les autres.

Cette parasha exceptionnelle s’adresse exclusivement au peuple de Dieu. Dieu parle à  ses saints.

Le thème principal c’est la loyauté, la générosité, les bonnes moeurs envers la communauté seulement.

Notre parasha revient 3 fois sur le shabbat.

Le shabbat ici représente le noyau familial.

Le shabbat c’est d’abord la famille proche, c’est pourquoi il y a cette mention de respecter son père et sa mère car ce sont les piliers de la maison.

Ils sont le point d’ancrage du shabbat. C’est le repère qui nous recentre sur notre identité de croyant.

Que nous soyons juif de naissance ou juif d’adoption, celui qui observe le shabbat fait partie de la maison.

 Car beaucoup de juifs ont perdu leur identité  juive au cours des siècles précédents, suite à tous les pogroms, les massacres et la Shoah qui ont eu pour seul but d’éliminer le peuple saint de Dieu.

 Les tribus d’Israël sont constitués à la base de juifs qui se sont disséminés à travers le monde et ont perdu leurs identités juives.

Mais le peuple de Dieu se reconnaît par l’amour qu’il a pour Israël, amour inconditionnel comme l’amour des parents envers leurs enfants.

C’est pourquoi celui qui fait shabbat fait partie de la famille.

Le shabbat c’est premièrement la famille puis deuxièmement la communauté, et troisièmement le tout Israël.

A shabbat l’Eternel voit tous ses enfants de toute la terre réunis en son Nom. 

Dès le vendredi soir s’illuminent les bougies de shabbat comme des étoiles qui brillent dans l’obscurité de ce monde, comme à Goshen où seul le peuple de Dieu avait sa maison éclairée. Un signe entre Dieu et nous. Dieu peut compter un à un ses enfants. Il peut même les nommer un par un. Tous ceux qui sont à ce rendez-vous sont déjà inscrits dans le livre de vie.

 Ils sont déjà dans Sa maison.

C’est pourquoi cette parasha s’adresse à ceux de la maison de Dieu.

Moïse est chargé de faire connaître au peuple la destinée des saints qui doivent avoir une bonne conduite les uns envers les autres.

Nous sommes tous frères et soeurs enfants de Dieu et nous devons nous aimer les uns les autres.

Nous ne devons jamais nous voler, nous juger, nous maltraiter, nous mentir, nous faire du mal, nous manquer de respect, nous maudire, nous tromper, ni de commettre l’inceste, ni être impudique auprès des nôtres. 

Et il est aussi un problème qui est la médisance qui est un fléau désastreux qui ravage les communautés car le colportage est une manière de maudire les personnes.

Car le peuple de Dieu est saint.

La sainteté implique l’amour de Dieu en nous.

L’amour de Dieu est un don réservé aux saints car il est surnaturel.

On aime Israël sans savoir pourquoi, on aime les croyants sans savoir pourquoi.

L’amour est comme une substance vitale, qui circule dans le sang, c’est un élément principal dans la vie du croyant. C’est un besoin fondamental, une quête identitaire en chacun de nous.

L’amour d’un point de vue scientifique est comme une sécrétion hormonale qui donne à la vie le bonheur, la joie et la foi.

Les expériences d’imagerie du cerveau ont montré que l’amour est caractérisé par une baisse d’activité dans la partie du cerveau associée aux émotions négatives en libérant des endorphines qui agissent comme un moteur, puis passe par la phase hormonale qui fabrique de l’ocytocine qui émet alors la tolérance, la patience, envers les personnes que l’on aime, on arrive donc à ne pas juger sévèrement, mais plutôt avec compassion. C’est en quelque sorte ne voir qu’en la personne que son côté positif. Cet amour est aussi partagé envers les membres de nos familles, et envers nos communautés de croyants.

Mais là ne s’arrête pas la grandeur de Dieu, dans le don de l’amour, car ll nous a donné aussi dans notre organisme une autre substance olfactive, qui va développer des protéines qui ont des odeurs différentes suivant avec qui on est.

Des odeurs d’attirance ou des odeurs donnant de l’aversion. C’est-à-dire par exemple au sein des membres de la famille ces hormones vont sécrétées une aversion sexuelle, ces hormones agissent dans le cerveau comme une barrière protectrice du cycle familiale, donc l’odorat va influencer dans le refus de toute tendance incestueuse ou attirance sexuelle par les membres d’une même famille.

Ce qui en revient à notre parasha qui interdit toutes ces choses,  car en fait celui qui a l’amour reçoit ce don qui ne manifeste que de l’amour saint.

Cette parasha qui ne s’adresse qu’aux croyants, nous demande donc d’avoir cet amour envers ceux qui sont du peuple de Dieu, c’est pourquoi nous ne devons  jamais oublier qui nous sommes. Des croyants d’une même famille, la famille de Dieu, et jamais nous faire du mal en quoi que ce soit. 

Le texte nous dit aussi d’avoir de la générosité envers les nôtres, c’est-à-dire au sein de la famille premièrement puis au sein de notre communauté et puis au sein du tout Israël. 

Ce qui revient à dire que si on veut donner de l’argent il faut donner à ceux qui font partie de la grande assemblé des croyants  et toutes les associations gérée par le monde on les laisse d’abord au monde, on ne donne à ces associations caritatives que si on a un plus d’argent  a donner. 

Laissons le monde se gérer et nous gérons la maison de Dieu.

Car l’argent est un lien d’amour, c’est un lien social qui permet la construction de notre communauté. Le peuple de Dieu, qu’il soit juif ou non juif doit être solidaire, il doit se soutenir dans les mauvais moments et être présent dans les bons moments comme les fêtes du calendrier juif.

 Nous sommes unis à chaque shabbat même si nous avons des différences, mais au fond nous savons que nous aimons Israël, sa terre et son peuple nous sommes UN avec Dieu.

C’est pourquoi nous devons nous aimer les un les autres comme Dieu nous l’a ordonné, cet ordre n’est pas seulement rester une loi écrite dans l’ancien testament, car Yeshoua notre Messie nous l’a aussi écrit. 

Jean; 13; 34, 35.

Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

 Galates; 5; 14.

Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Ainsi nos sages juifs disent toujours pour cette parasha  kedochim; « C’est là toute la Torah, le reste n’est que commentaire. Aimez-vous les uns les autres ».

Aidez-vous les uns les autres. Que chacun de nous donne le meilleur de lui pour les autres, ainsi s’accomplit le plus beau des commandements.  Car celui qui aime les autres accomplit la loi. 

Donner sa vie pour les autres. L’amour est l’accomplissement de la Torah.

  Tous pour UN et Un pour tous.

Que le peuple de Dieu soit béni en toute chose qu’il reçoive l’amour du Messie Yeshoua afin de remplir le monde par l’émotion que diffuse l’Amour.

Shabbat shalom

L . B

Lecture de la parasha : Lévitique : 

Chapitre 19 verset 1 à chapitre 20 verset 27.

Lecture de la haftarah : 

Ezéchiel : Chapitre 20 verset 2 à 20.

 Amos: 9: 7,15.

Lecture messianique : 

Romains; 13; 8 à 10. Galates; 5; 13 à 26.

 Jacques; 2; 1 à 9. 1 Pierre: 1; 13 à 21.


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