Samedi 1 Juin 2024.
Assurance tout risques.
Assurance tout risques.
La parasha Bé’houkotaï se lit comme un contrat d’assurance dans lequel on examine ce que notre assureur nous promet en cas de sinistre.
La parasha Bé’houkotaï démarre avec cette recommandation de Dieu:
Si vous vous conduisez selon ces lois, Je vous bénirai, vous ne manquerez de rien, vous aurez tout en abondance, et vous serez en sécurité.
Que demande le peuple!
En ces termes, tout est dit.
Dieu nous promet l’abondance, la bénédiction, la santé, la sécurité.
C’est tout ce dont on a besoin. Le reste est secondaire.
Être un croyant c’est déjà une grande bénédiction. C’est réaliser que Dieu s’est approché de nous, qu’Il s’est révélé à notre coeur et a redonné vie à notre âme. Ça c’est déjà le principal.
Bé’houkotaï, c’est vouloir apprendre à connaître Dieu. Chercher à en savoir plus sur cette relation si secrète que le monde ne connaît pas.
Cette sensation de ne plus jamais se sentir seul, que quoi qu’il puisse nous arriver, nous avons cette chose en plus que les autres n’ont pas, cette espérance que Dieu interviendra toujours en notre faveur.
Nous avons une connexion avec l’au-delà qui nous fait voir la vie autrement.
Ce sentiment d’être différent des gens du monde, avoir une assurance tout risques. Croire qu’un miracle peut nous arriver, croire qu’une guérison surprenante nous guérisse, croire qu’un problème financier puisse se résoudre, croire que dans n’importe quel problème Dieu peut intervenir pour nous aider. Et en plus comme nous le dit le verset par cette promesse que Dieu nous fait: Être en sécurité. Dieu promet d’éloigner toutes personnes mal intentionnées de s’approcher de nous, l’assurance aussi que Dieu envoie des anges pour nous protéger des graves accidents.
Après ça, que devons nous redouter de la vie, qui peut nous faire peur.
Personne, absolument personne ne peut nous faire peur. Mais voilà il y a une condition: si vous vous conduisez selon ces lois.
Alors Dieu sera toujours là pour nous.
La vie est plus belle quand on est avec Dieu. C’est la vie en rose..
Cette parasha quelque peu décourageante à lire à cause des menaces qui y sont consignées, si par audace et arrogance on persiste à vivre à la manière contraire selon que Dieu nous l’enseigne dans ses lois de vie.
Il en reste que cette parasha nous donne l’assurance en bonne et dû forme de vivre heureux et pleinement satisfait de la vie que l’on a, si on respecte la Torah.
Vivre les commandements c’est se conduire dignement devant Dieu, devant tout le monde, et même seul.
Car c’est une promesse de paix que Dieu nous donne.
Vivre et avoir la paix c’est le plus beau cadeau que Dieu nous est donné.
La paix guérit tout, la paix ouvre toutes les portes.
La paix rend joyeux.
La paix donne l’intelligence.
La paix crée le bonheur.
Il n’y a que la foi qui donne la paix.
Réaliser que Dieu vit en nous, c’est carrément la chose la plus belle qui puisse nous arriver. Vivre en l’âme de Yeshoua c’est là la vrai réussite de la vie. Croire en Dieu c’est déjà grand, mais croire que Yeshoua est le Messie c’est encore plus grand à vivre et fort en intensité.
Nous sommes fort en Yeshoua.
Il nous donne cette paix que Lui seul peut nous donner.
Avoir la foi et plus rien ne nous manque.
Quand on fait cette rencontre avec le Messie Yeshoua, la vision de la vie change, nos priorités de la vie se transforment en priorité pour Lui.
Cette expérience est la plus grande à vivre pour un homme ou une femme. Rien n’égale cette expérience ni l’argent, ni la popularité, ni les médailles, ni les coupes, ni aucune reconnaissance des hommes, d’ailleurs cette parasha maudit ceux qui ce confient en l’homme, ceux qui fait d’un homme leur idole, leur fan, leur héros, leur maître.
Notre texte nous soumet l’idée qu’il est fondamental d’étudier les textes de la bible. Car la connaissance c’est la vie en abondance.
Le texte décrit d’amener la dîme, amener le « Maasser » c’est le prélèvement. Le maasser c’est le grand secret de la bénédiction. C’est une des lois les plus extraordinaires à expérimenter. C’est grâce à cette loi que depuis plus de 3300 ans le peuple juif a expérimenté la bonté de Dieu, sur la santé, la richesse, sur les enfants, et d’innombrables bénédictions. Donner un pourcentage de ses revenus c’est travailler avec Dieu, c’est l’inclure dans notre mode de vie.
Selon cette distinction d’écriture, ce prélèvement désigne aussi une personne dans la communauté qui est chargée de conduire l’étude des textes. Comme le dit le verset dans Esaïe 11: 9. C’est pour cela que le pays sera plein de connaissance du bien comme l’eau abonde.
Car la terre sera pleine de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer.
Dans chaque foyer il faut préparer un temps d’étude à shabbat, préparer les enfants à nous suivre.
Chaque année les parasha nous renouvellent. On apprend toujours quelque chose de nouveau, c’est cela qui veut dire dans notre texte faite place à la nouvelle récolte. Je renouvelle ma connaissance d’année en années.
Le moindre relâchement dans l’étude peut avoir de grave conséquence et quand on commence à glisser, alors il faut se reprendre très vite, parce que là vient notre mauvais penchants qui va nous convaincre et cherche par des théories de doctrines hérétique contradictoire à nous prouver que c’est pas comme cela qu’il faut faire, à nous suggérer: Dieu a bien t’il dit ça? Et nous fait dévier vers des enseignements toujours ambivalents.
Un texte sorti de son contexte n’est qu’un prétexte, pour tous commentaires épitextes.
Cette loi dans notre parasha que Dieu nous à donné est une bonne chose car Dieu sait que la majorité des personnes sont attiré par les choses du monde et on du mal à se dévouer pour ces moments d’étude. Le shabbat est consacré à méditer sur la parasha. Les textes sont des graines qui cherchent de la bonne terre.
Nous sommes comme des terres recevant des semences qui prennent racines en nous pour faire sortir ce qu’il y a de plus beau en nous.
Dans la lecture de Mathieu 13; 3 à 8…..18 à 23
Yeshoua leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et il dit: Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent, et la mangèrent. Une autre partie tomba dans les endroits pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre: elle leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un sol profond; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les épines: les épines montèrent, et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre: elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente.
Ecoutez ce que signifie la parabole du semeur. Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur: cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin. Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n’a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute. Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente.
Car celui qui ne comprend pas la bible parce qu’il ne cherche pas à la comprendre celui là est vide, il ne laisse aucune place pour Dieu.
C’est pourquoi celui qui ne prend pas le temps pour Dieu ne connaîtra pas les mystères du royaume des cieux car il a été écrit:
« On donnera en abondance à celui qui cherche et on ôtera même ce qu’il a, à celui qui ne cherche que sa petite vie.
Et celui qui ne cherche pas à la mettre en pratique, ne récolte rien.
Les lois dans cette parasha qui nous promettent la belle vie sont donc:
La foi en Dieu, l’étude de la Torah, les dîmes sont les secrets de la vie en abondance c’est cela Bé’houkotaï, c’est notre contrat d’assurance pour une vie réussie.
Là se termine le livre Lévitique.
Shabbat shalom
L . B
Lecture de la parasha :
Lévitique : Chapitre: 26 verset 3 à chapitre 27 verset 34.
Lecture de la haftarah : Jérémie: Chapitre; 16 verset 19 à 17,14.
Lecture messianique : Jean: Chapitre; 14;15 à 21 et 15; 10 à 12.
1 Jean; 1.