Parasha Béhaalotékha.


Samedi 22 Juin 2024.

Le son du silence.

Le son du silence.        

La parasha de  cette semaine vient nous éclairer sur ce passage de la bible où l’on retrouve ces diverses histoires déjà examinées. 

Béhaalothékha veut dire: lorsque tu feras monter les flammes de la Menorah.

Ici en quelques mots les divers sujets du texte.

Aaron est chargé d’allumer la menorah et faire monter les flammes.

La répartition des tribus d’Israël autour de l’arche, comme une grande armée bien ordonnée qui devait s’habituer à camper  selon que la colonne de feu la nuit ou de nuée le jour se fixe au dessus de l’arche pour un temps déterminé, ou que la colonne  se lève   pour autoriser les campements à se préparer à partir. C’est avec l’aide des trompettes d’argents que le signal était donné, selon le son que les trompettes émettaient,  les tribus reconnaissaient quand c’était à eux de s’organisaient.

 Moïse s’enquît  de son beau-père pour qu’il fasse partie du projet lors des déplacements du peuple.

Cette organisation avait du mal à se faire car il y avait aussi dans les  campements beaucoup d’étrangers qui voulaient faire partie du convoi mais tous ces gens ne  craignaient pas Dieu.

Ce qui causa beaucoup de colère à Dieu car le peuple s’était laissé influencer par ses gens, qui n’avaient aucune envie de manger la manne qui est la nourriture spirituelle.  Ils ne voulaient manger que de la nourriture terrestre.

Moïse décourageait dû s’entourer de 70 anciens pour l’aider à guider le peuple.

Et notre texte se termine avec l’épisode ou Aaron et Myriam parlent mal contre Moïse.

La Menorah est un des symboles les plus forts que  nous a laissé la Torah.

Quand elle est allumée elle nous donne la force de continuer notre marche avec Dieu quand on est découragé, ou devant des choix difficiles.

La Menorah se présente dans notre temple intérieur.

Elle doit être allumée en nous. Elle s’allume quand on vit au rythme de la Torah, les 7 flammes font briller notre âme comme une lumière intérieure qui transfigure notre être. Le rythme de Dieu c’est les shabbat et les 7 fêtes de la Torah.

Notre texte commence donc par cet allumage de la Menorah la lumière de la vérité qui s’allume. Alors qu’on est sortie de notre monde religieux, la lumière devient la voix de Dieu qui va nous parler dans le silence de notre âme. 

Le peuple d’Israël est constitué de tous les croyants de la terre. Les tribus ayant été dispersées dans toutes les parties du monde, car c’est par les tribus dispersées que Dieu a été annoncé partout sur la terre. Dieu a guidé leur départ et leur arrivés dans chaque coin du monde.

Notre siècle moderne est en train de finaliser le projet de Dieu, nul homme n’a jamais été oublié par Dieu. Car plus que des missionnaires sur le terrain, maintenant avec internet le programme de Dieu a été diffusé à grande échelle. Et aussi nous même nous sommes tous unis sans nous connaître depuis toutes les parties du monde, nous sommes le peuple de Dieu réunis à shabbat étudiant le même texte chaque semaine à shabbat comme pour se tenir les mains les uns les autres par le biais d’internet. Et même si on ne se connaît pas on est uni par un lien d’amour invisible.

La lumière de la menorah allume chaque coeur qui cherche son Père céleste.

« La lumière » se dit en hébreu : « ét aor » (אתהאור), dont la valeur numérique est de 613, comme les 613 commandements de la Torah.

C’est par la Torah que Dieu à parler, Il nous a révélé tous les secrets du ciel qui nous guide vers Lui. 

C’est par la lumière que l’âme entend la voix de Dieu.

Dieu s’est incarné dans la Torah, le livre est la voix de Dieu.

Puis le livre s’est incarné en Yeshoua. La voix est devenue audible. Yeshoua a parlé le langage des hommes. Quoique la bible ait été écrite dans le langage des hommes.

Puis la voix de Yeshoua est devenue la voix de l’Esprit.

Mais l’Esprit ne se laisse pas entendre aussi facilement, il faut avoir les conditions nécessaires.

Quand on veut entendre la voix de Dieu absolument, il faut que l’âme pousse des cris ou des pleurs, des gémissements ou des silences qui en disent long.

C’est alors que Dieu va mettre les circonstances pour que l’on entende sa voix. Par le son du silence qui se manifeste de divers manière, par ce qui nous est accessible.

Cette parasha se révèle à travers les flammes de la Menorah comme pour nous envoyer un message, comme le son du silence de la voix de Dieu. La lumière et la voix sont littéralement liées. 

La voix de Dieu se manifeste de différentes manières. Il manifeste sa colère quand il envoie les cailles, ainsi que par la maladie sur Myriam quand elle a mal agit envers Moïse.

La voix de Dieu c’est la voix du silence, elle n’exprime pas des mots d’hommes mais des mots silencieux.

Dans nos vies Dieu, manifeste sa parole à travers tout ce qui est autour de nous.

Dieu nous parle à travers des signes, mais tous les signes ne sont pas de Dieu.

Il répond toujours à nos prières, c’est seulement que des fois on a pas envie d’entendre la réponse.

Il va parler dans le silence, nous donnant la paix.

Dans une grande détresse Dieu va se manifester au travers d’une personne, ou d’un lieu, d’une affiche, d’un  chant, de tout support qui est susceptible de nous interpeller. 

  La voix du silence s’entend que par notre âme qui sait comprendre ce langage surnaturel, ce langage de l’Esprit. 

Dieu a parlé à travers Moïse, Il  a parlé à travers les prophètes, à travers la bible mais la plus formidable façon de nous parler c’est par l’Esprit de Yeshoua qui est directement en nous.

Dieu nous parle, mais aussi il écoute, Il entend tout ce que l’on dit et ce que l’on pense. Il entend nos murmures comme il est écrit dans le texte chapitre 11 verset 1. Le peuple murmura  et cela déplut aux oreilles de l’Eternel. Le Seigneur l’entendit et sa colère s’enflamma. 

 Dieu a entendu aussi ceux qui se lamentaient de ne pas avoir pu fêter Pessah,  alors Moïse leur dit attendez que j’apprenne ce que l’Eternel répondra à cette demande. Il leur accorda un second Pessah. 

Laissez les lampes de la Menorah allumées c’est pour ainsi dire: dressez vos oreilles écoutez ce que l’Esprit va vous dire, n’éteignez pas vos lampes sinon l’obscurité vous fera entendre les bruits agités de ce monde. 

Les lampes sont comme des radars qui captent la présence de Dieu.  

Nous avons tellement besoin d’entendre Dieu parler. Nous avons tellement besoin de Lui qu’Il se manifeste pour nous. 

 Ce message pour nous dire que Dieu nous entend, nous voit et nous répond continuellement.

Il est là juste devant nous, à côté de nous, derrière nous, en nous, Il essaye par tous les moyens de se faire entendre tout ce qui peut capter notre attention.

La voix du silence on la reconnaît par la paix ou par une joie intense qui s’accomplit instantanément. 

La voix de Dieu ne se fait entendre que quand on prie avec force ou quand on crie à lui. 

Mais pour vraiment s‘attendre à une réponse précise de Dieu c’est que lorsque l’on fait monter le cri de l’âme qui supplie de l’aide.

C’est cela la parasha, fait monté les flammes de la menorah, fait monter ton âme vers Dieu, fait monter tes larmes,  si tu es au bout du rouleau, si tu es à bout, si tu es malheureux, si tu ne comprends plus rien de ta vie.

Le souffle de l’âme va ouvrir un canal pour entendre Dieu nous parler.

C’est la conclusion que nous donne  la lecture de la haftarah. 

L’ange conversait avec Josué et après multiples visions, l’ange lui dit: ceci est la parole de l’éternel à Zorobabel, ce n’est  ni par la puissance, ni par la force, mais bien par mon esprit.

Puissions-nous entendre la voix qui nous conduit vers le chemin du shalom. Être attentif au son du silence.

Shabbat shalom

L . B

Lecture de la parasha : Nombre: Chapitre 8 verset 1 à chapitre 12 verset 16.

Lecture de la haftarah : Zacharie :Chapitre 2 verset 14 à chapitre 4 verset 7.

Lecture messianique: Jean: 19; 31, 37.

 Hébreux: 3; 1 ,6.


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