Parasha Houkat.


Samedi 13 Juillet 2024.

Au Nom de la loi.

Au Nom de la loi.

Le résumé de la parasha Houkat.

Les lois de la vache rousse, dont les cendres purifient celui qui s’est trouvé au contact d’un cadavre, sont enseignées à Moïse.

Après 40 années de voyages dans le désert, le peuple arrive dans le désert de Tsin. Myriam décède, le peuple réclame de l’eau. Dieu indique à Moïse de commander à un rocher d’en donner. Troublé par l’attitude du peuple, Moïse frappe la pierre et l’eau en jaillit. Mais Dieu lui annonce que ni lui ni Aaron n’entreront en Terre Promise.

Aaron décède et son fils Eléazar lui succède. Des serpents venimeux attaquent le camp après qu’une fois encore le peuple ait « parlé contre Dieu et contre Moïse ».

Dieu demande à Moïse de placer un serpent d’airain en haut d’un mat : ceux qui auront été mordus le regarderont et vivront.

Le peuple entonne un chant en l’honneur de Moïse conduit le peuple à des batailles, et leurs terres, situées à l’est du Jourdain sont ainsi conquises.

Dieu dit à Moïse d’avertir les enfants d’Israël qu’ils aillent lui chercher une vache rousse sans défaut.

Ce sera Eléazar qui fera l’aspersion du sang, alors on brûlera la vache et il prendra les cendres qu’il mélangera avec de l’eau afin d’en faire une eau purificatrice pour tous ceux qui auraient été en contact avec un mort.

 L’Eternel dit ceci est la loi de la loi.

Déjà quand on commence par ses textes on se demande qu’est ce que je dois comprendre avec ces versets qui semblent hors du temps.

La parasha se nomme Houkat, ce titre vient du mot Hébreux « Hok ».

Hok veut dire: ce qui est caché, quelque chose qui ne s’explique pas, cela ne se discute pas, nous n’avons même pas le droit d’essayer de comprendre.

La loi houkat de la vache rousse c’est une loi qui n’a pas de compréhension humaine. 

Aucunes études, ni sciences, ni intelligence ne peuvent en décrypter un seul mot.  La loi houkat ne se transmet pas, elle ne trouve pas d’explication.

C’est en quelque sorte une loi qui n’a qu’une dimension spirituelle, seule l’âme la comprend. Elle se reçoit comme une révélation qui vient de Dieu.

La loi de Houkat fait référence au pardon.

La cendre de la vache rousse correspond au deuil de la repentance.

Et cela nous le croyons car par notre repentance nous sommes pardonnés par Yeshoua. 

On ne se pose pas de question comment ça marche, on croit seulement que si on lui demande pardon pour nos péchés, Il nous pardonnera.

Yeshoua nous donne le pardon comme cette  eau purificatrice. C’est une chose surnaturelle qui ne s’explique pas. Elle se vit de l’intérieur de l’âme. Mais si nous croyons que Yeshoua est mort sur le bois et qu’il a été élevé au-dessus de toutes les dominations, afin que nous puissions obtenir son pardon alors nous avons l’assurance d’être sauvés.

Notre texte commente aussi que le peuple a soif, il cherche la présence de Dieu, Moïse est en colère, car il voit bien que le peuple ne veut pas seulement vivre par la foi, il veut voir Dieu. Car la promesse du Messie les fait languir, ils tombent dans un désoeuvrement profond, ils veulent voir la prophétie du Messie s’accomplir sous leur yeux, ils cherchent le pardon.

La soif du peuple vient comme la foi, c’est l’âme qui réclame son Dieu.

Notre âme se languit de Dieu, comme une biche assoiffée près des sources d’eau.

Psaume 42: 1.

-Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu!

 Moïse sait que ce n’est pas encore le moment mais il frappe le rocher et en fait sortir de l’eau. 

La samaritaine puise l’eau du puits de Jacob. Yeshoua lui dit: Puise l’eau afin que je boive.

En fait Yeshoua lui demande d’aller chercher au fond de son âme, au fond de ses origines, la présence de Dieu, l’étincelle  qui vit en elle.

Jean 4: 13 à 15

-Yeshoua lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. 

Yeshoua dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés.

Moïse fabrique un bâton et fait un serpent d’airain afin que si le peuple se faisait encore mordre par un de ses serpents qui les poussent à pécher,  ils pourraient se rappeler qu’il y a un Dieu qui pardonne.

C’est cela la parasha celui qui croit à la vache rousse, il croit au pardon.

Car il faut que Yeshoua soit élevé. Il faut qu’Il meure pour nous  pardonner.

Yeshoua dit:

Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. – car s’était bientôt l’heure de la fête de Pessah, Yeshoua a annoncé sa mort.

Nous ne comprenons pas ces choses mais nous les acceptons par la foi. C’est par la foi que nous élevons Yeshoua, comme le serpent d’airain, car il faut qu’il soit élevé. 

Oui nous croyons qu’Il est le Messie, qu’Il est le fils de Dieu et parce que nous croyons nous aurons la vie éternelle.

Au nom de la loi, Yeshoua est mort pour nous donner la vie par le pardon et c’est maintenant que nous sommes vivants que nous devons croire qu’il est mort pour nous donner son pardon. 

Celui qui croit à la loi du Pessah croit tout, il ne remet pas en question les pratiques juives, il reconnaît que c’est seulement par la loi juive que nous est révélé le Messie Yeshoua.

A chaque fois que nous élevons le pain de shabbat nous élevons le pardon du monde.

En conclusion.

La loi de la vache rousse c’est la loi du pardon de Yeshoua sur le bois à Golgotha. IL nous a purifié par sa mort. Et nous le croyons. Ceci est la loi de la loi.

Au nom de la loi, Yeshoua est celui qui est élevé, qui nous pardonne et qui nous sauve. Il est toute la loi Il  est Yeshoua.

Le salut vient des juifs c’est un décret de Dieu, il n’y a rien à redire, juste merci Yeshoua pour le pardon que tu nous donnes .

Shabbat shalom 

L . B

Lecture de la parasha : Nombres:

Chapitre 19 verset 1 à chapitre 22 verset 1.

Lecture de la haftarah : Juges: 

Chapitre 11 verset 1 à 33.

Lecture messianique :

Jean : Chapitre 3 verset 9 à 21.  4: 3 à 30 et 12: 27 à 50.


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