Parasha Béréshit du samedi 26 Octobre 2024.
Au commencement.
Béréshit.
Au commencement.
Avec la parasha Béréshit, nous ouvrons le livre de la Genèse au chapitre 1 pour entamer une nouvelle année d’études, de réflexions et de méditations, nous permettant de vivre des moments enrichissants, mêlant joie, doutes et partages. C’est une année pour nous rapprocher un peu plus de Dieu, le connaître, mais aussi mieux nous connaître nous-mêmes. Car, au fond, c’est cela que nous devons absolument comprendre.
Dieu réside en nous, et il est donc essentiel de se connaître pour Le connaître. Apprendre à s’écouter pour L’entendre, tel est notre objectif : que nous puissions, au fil des lectures, appréhender l’existence humaine, qui doit s’effacer progressivement pour qu’Il grandisse en nous jusqu’à ce qu’Il prenne toute la place.
C’est ainsi que s’accomplissent les Écritures : mourir à notre condition humaine pour préparer notre future existence éternelle.
Béréshit nous bâtit sur une base créative et nous instruit sur le bien et le mal.
Béréshit débute par la célèbre phrase : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».
Elle souligne l’ordre et l’harmonie de l’univers : Adam et Ève, le jardin d’Éden, le péché, ainsi que Caïn et Abel qui illustrent la dualité.
Ces textes mettent en avant la responsabilité humaine face au péché, afin de s’améliorer à travers les commandements de la Torah.
Ce processus semble s’apparenter à la création du monde, se déroulant étape par étape : la lumière, les cieux, la terre, les plantes, les animaux, et finalement l’homme.
Depuis la création, Dieu révèle son fils en cinq étapes, pour aboutir à l’homme Messie. Il se manifeste tout d’abord comme lumière.
Dans Jean 8; 12, Yeshoua déclare : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
Deuxièmement : Il est les cieux ; Marc 16; 19 :
« Le Seigneur Yeshoua, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. »
Troisièmement : Il est la terre ; Colossiens 1; 16-17 :
« Car en lui (Yeshoua) ont été créées toutes choses qui sont dans les cieux et sur la terre. »
Quatrièmement : Il est les plantes ; Jean 15; 1-5 :
« Je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. »
Cinquièmement : Il est les animaux ; Jean 1; 29 :
« Le lendemain, Yohan vit Yeshoua venir vers lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. »
Sixièmement : Il est Adam Il est le Messie, le Fils, le Sauveur ; Jean 3; 16-17 :
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »
Yeshoua s’est élevé sur la terre dans un processus difficile à assimiler pour nous, mais qui répond au besoin de l’humanité.
6000 ans de processus pour rétablir les humains à un état d’âme purifié.
Même si les principes fondamentaux de la loi ont terminé leurs perspectives, c’est à travers leurs enseignements que nous faisons grandir la dimension divine qui nous habite.
Il existe des recherches fascinantes qui offrent des révélations des plus intéressantes.
Béréshit a une valeur numérique de 913, et dans la guematria, ce nombre est associé à Techouva, qui signifie repentance ou retour vers Dieu.
Et encore plus extraordinaire, le nom du Messie est caché dans le mot Béréshit, qui contient cinq lettres hébraïques : Bet, Resh, Aleph, Shin, Yod, Tav.
Si l’on prend les deux premières lettres, cela donne « Bar », qui signifie « fils ».
Et si l’on considère les lettres restantes, elles forment « Yeshoua », qui signifie salut ou sauveur.
Cela donne l’expression complète : Yeshoua, le fils du salut.
Que dire de plus avec ces découvertes ?
Depuis le commencement, il est le chemin, la vérité et la vie. Et personne ne peut venir au Père sans passer par Lui.
Cela renforce l’idée que dès le début de la création, la notion de salut et de rédemption était inscrite dans le dessein divin, symbolisée ici par la présence du nom « Yeshoua » dans le mot Béréshit.
Ainsi, dès la création du monde, l’idée du salut à travers le Messie Yeshoua était présente.
Jean 1; 1-3 :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. »
Ce passage identifie Yeshoua comme « la Parole », indiquant qu’il était avec Dieu dès le commencement et qu’il est le créateur de toutes choses.
Jean 1; 14 :
« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. »
Ici, l’apôtre Jean affirme que Yeshoua, qui est la Parole, a pris une forme humaine, ce qui sous-entend que son existence précède son incarnation.
Colossiens 1;15-17 :
« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. »
Ce passage souligne l’existence préexistante de Yeshoua et son rôle central dans la création de toutes choses.
Ces passages montrent que Yeshoua est considéré non seulement comme ayant existé depuis le commencement, mais aussi comme étant la Parole de Dieu par laquelle tout a été créé, une manière de reconnaître sa divinité et son éternité.
Yeshoua est la lumière, la Parole, et la Torah qui se révèle à nous pour éclairer toute l’humanité : Il est écrit : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »
Mais à ceux qui l’ont reçu, il leur a été donné de devenir, eux aussi, des porteurs de lumière, appelés à rayonner dans le monde.
Soyons animés d’un même esprit afin de vaincre le mal déguisé en homme sauvage sur la terre, et que nous vivions dans la sainteté de la Torah, afin de décupler Dieu qui vit en nous pour anéantir les puissances du mal.
Shabbat shalom.
L. B.
Lecture de la parasha:
Genèse: Chapitre 1 verset 1 à chapitre 6 verset 8.
Lecture de la haftarah:
Esaïe: Chapitre 42 verset 5 à 21 et + à chapitre 43: 1 à 10.
Lecture messianique:
Mathieu; 1;1 à 17. Jean; 1;1 à 18.
Hébreux: 1:1 à 12.
3; 7 à 4; 11