Sim’hat Torah
Atteindre le but.
Atteindre le but.
Dès ce lundi soir 13 octobre 2025, jusqu’à la soirée du 14 octobre, nous clôturons le cycle des 7 fêtes de l’Éternel.
Et grâce à Dieu, on peut dire que si on en est là, c’est qu’on a atteint le but.
Le vrai but de l’existence, c’est ce que reflète cette fête de clôture du huitième jour qui, dans son apothéose, est un rendez-vous de joie avec Dieu.
Après avoir fêté pendant 7 jours la fête de Souccot, c’est un peu comme si, à cette fête, on renouvelait un accord avec Dieu pour tout recommencer vers une nouvelle vie bénie.
Quand on arrive à Chemini Atseret et Sim’hat Torah, on a gagné le pari de suivre Dieu, en laissant un peu le monde de côté.
Les 7 jours dans la soucca racontent la vie, les 7 jours de la semaine, le travail, la vie et ses contraintes. Chemini, c’est le huitième jour, et cela raconte comme une fin en soi : ça y est, j’y suis arrivé, j’ai honoré mon Seigneur durant toute l’année au travers de ses 7 fêtes et des shabbat, j’ai validé mon année. Et je veux continuer, car je veux que jamais ça ne s’arrête.
Toutes ces fêtes ont pris un sens véritable en nous. Elles nous ont appris ce qui est véritablement essentiel.
J’ai cherché un sens ; j’ai interrogé la création et Celui qui l’a faite ; j’ai frappé à la porte des maîtres, des livres, des nouveaux chemins. Je me suis trompé, j’ai marché parfois dans des zones d’ombre, j’ai chuté et je me suis relevé.
Avec le temps, on comprend : Dieu ne se laisse pas trouver à la légère. Il nous conduit par des sentiers où brille juste assez de lumière pour grandir. Et pourtant, un détail, une rencontre, un verset biblique creuse une brèche. Dans cette brèche, l’Esprit du Messie allume une souche, les mots s’éclairent. Ce qu’on lisait à plat devient vivant.
Chacun de nous a un parcours différent mais bien calculé par Dieu ; pas une seule erreur n’est venue par hasard. Dieu ne se trompe pas : si on cherche vraiment Dieu, alors c’est sûr, on va Le trouver. Dieu n’attend que ça : notre retour vers Lui. C’est cela, Chemini Atseret et Sim’hat Torah : c’est la joie d’être ensemble, d’avoir su faire ce choix d’écouter l’Esprit nous guider vers Cet inconnu qui est le cœur du Messie.
Il est évident que cette démarche n’est pas aussi facile qu’on le pense, car parfois la réponse de Dieu n’est pas celle que l’on attendait. Chacun de nous a idéalisé son Messie et, suivant ses convictions, aura du mal à encaisser la révélation. Et plus on est religieux, plus ce sera difficile ; mais Dieu est patient, et Il nous plongera encore quelque temps dans des situations de fragilité, comme le sens de la soucca, pour nous apprendre à dépendre de Lui quoi qu’il en coûte.
Dieu a un plan pour nous, un plan qui nous ramène à Sa réalité, une vision personnelle qui va être tellement intense qu’on ne peut pas résister à Son appel.
Le Messie Yeshoua vient et se révèle comme Il veut, quand Il veut et à qui Il veut. Il n’a besoin de personne pour se faire connaître : tout ce qu’Il attend de nous, c’est un cœur sincère et solitaire.
Yeshoua est le Fils de Dieu. Il est venu une première fois à travers Moïse et s’est dématérialisé en Torah. Il s’est fait Torah, Il est la Loi.
Puis, comme la prophétie l’annonçait, Il est revenu une seconde fois en chair. Ce que la lettre annonçait, la chair l’a accompli.
Dès lors, je ne poursuis plus une idée : je rencontre Quelqu’un. Je passe de la théorie à la communion ; je deviens un avec Lui. L’unité n’est plus un concept, c’est une alliance vécue.
C’est cela, Sim’hat Torah : je L’ai reconnu et j’ai cru, je suis uni avec Lui, je danse avec la Torah parce que je veux vivre la prophétie ; je danse avec Yeshoua, et si je danse avec Lui, c’est que mon âme est unie à Lui. C’est l’accomplissement d’une vie réussie.
On comprend qu’une belle vie, ce n’est pas d’avoir beaucoup d’argent, de faire le tour du monde, de manger dans les plus beaux restaurants du monde et de porter des habits de luxe, et tout le reste. La vie réussie, c’est d’avoir tout lâché pour suivre le Messie Yeshoua, et en plus d’avoir pu embarquer sa famille dans cette joie immense. Cette fête, c’est la signature de Dieu sur notre vie.
L’enjeu est d’aller jusqu’au bout : le Messie est juif, le Messie d’Israël, enraciné dans la Torah. Il ne sort pas d’un système religieux tardif ; Il sort du rouleau.
C’est là la réussite ultime d’une vie : reconnaître Yeshoua comme le Messie caché dans la Torah, révélé à la fin d’un chemin de recherche sincère, et y demeurer.
Chemini Atseret – Sim’hat Torah, c’est : la Gloire qui remplit le Temple, et au huitième jour le peuple est renvoyé dans la joie. Dieu déclare : « J’ai sanctifié cette Maison ; mon Nom y sera pour toujours. »
À la clôture du cycle, la Maison est scellée. Et moi, j’y ai fait ma place, et une place m’y est réservée.
Le Temple au-delà de la terre existe déjà dans le cœur de Dieu : Chemini Atseret m’apprend à y entrer. Et tant qu’on est là, sur la terre, ce que nous devons tenter de construire de notre vie, c’est ce temple de cœur, fait de la joie d’avoir compris que la vraie réussite de la vie, c’est d’avoir conclu avec Yeshoua et de continuer à mener notre vie comme suspendue à Ses fêtes solennelles, qui sont des rendez-vous d’amour avec Dieu — et c’est cela qui fait de nous le peuple de Dieu.
Puissions-nous être attentifs à Dieu, afin que nous ne soyons pas trop malheureux en forçant notre résistance à ne pas vouloir admettre que Yeshoua est le Messie.
À cette fête, la lecture est importante, car nous devons sceller notre histoire avec Dieu en finissant le cycle des parashot, en terminant la Torah — les chapitres 33 et 34 du Deutéronome —, et nous commençons en boucle quelques versets de la Genèse, comme pour un éternel recommencement.
Pour célébrer Chemini Atseret et Sim’hat Torah, on allume les bougies : on aura préparé le pain et le vin comme à Shabbat. On a aussi l’habitude d’allumer la Ménorah, car c’est là que les 7 lumières concluent cette alliance de joie, comme pour dire : « Merci, j’y suis arrivé. » « Dieu m’a sauvé ici et pour toujours. »
On prépare un bon repas et des pâtisseries, et on prend sa Bible ou ses rouleaux de Torah, et on danse enlacé avec cette Bible symbolisant le Messie Yeshoua.
Le fait de danser avec sa Bible révèle tout le sens de la fête : cette intimité avec le Messie nous fait un peu ressentir Sa présence.
Hag Sameah, et que la joie de Sim’hat Torah remplisse vos cœurs !
L. B
Lectures associées :
Apocalypse : Chapitre 21:1 à 22:5
Deutéronome : Chapitre 33 verset 1 à
chapitre 34 verset 12
Genèse : Chapitre 1 verset 1 à chapitre 2 verset 3
Josué : Chapitre 1 verset 1 à 18
Marc : Chapitre 12 verset 28 à 34
Jean : Chapitre 7 verset 37 à 40

