Fin de Pessa’h 2025


Message de la Fin de Pessa’h en son audio

20 secondes de cantique chanté version revisité.

20 secondes de cantique chanté version revisité.


La fin des levains ou, le Passage de la Mort à la Vie.

La fin des levains ou, le Passage de la Mort à la Vie.

La fête de Pessa’h en  2025 s’est ouverte au coucher du soleil, le  14 Nissan, samedi 12 avril, et s’achève le dimanche 20 avril au soir, en ce 21 Nissan béni. Ce cycle sacré, établi selon le calendrier traditionnel d’Israël, trouve son accomplissement dans la prophétie de Shavouot, prévue le 6 Sivan 5785, le 2 juin 2025, comme il est écrit .

En s’appuyant sur la sagesse des maîtres d’Israël — peuple élu et gardien des oracles divins — ce calendrier n’est pas une simple mesure du temps, mais le fil d’or qui relie les générations à l’Éternel. Il scande les rendez-vous du Saint-Béni-Soit-Il avec Son peuple, unissant le cœur d’Israël à Celui qui l’a appelé. Ainsi, chaque date, chaque fête, devient une étincelle dans le vaste plan de rédemption, un appel vibrant à sanctifier le temps et à marcher dans la lumière de la Torah vivante, incarnée pleinement en Yeshoua, notre Messie.

Alors que nous allons célébrer le 7 jour de la fête des pains sans levain, un moment clé dans l’histoire d’Israël, nous sommes invités à plonger profondément dans la signification de cette délivrance finale. Ce jour-là, la mer des Joncs s’est ouverte, et les enfants d’Israël ont franchi le passage de la mort à la vie. C’est le dernier acte de la libération d’Égypte, un acte prophétique qui nous parle aujourd’hui de notre propre passage spirituel à travers le sacrifice de Yeshoua.

Ce que nous vivons à Pessa’h n’est pas simplement un souvenir historique ; c’est une réalité spirituelle qui se trouve accomplie en Yeshoua. Le peuple d’Israël, coincé, par la mer et les armées de Pharaon, était dans une situation où toutes les issues semblaient fermées. Mais lorsque tout semblait perdu, Dieu est intervenu de manière surnaturelle. Il a fendu la mer, ouvrant un passage, et Israël a traversé, victorieux, vers la liberté.

Cette image de passage devient la prophétie vivante de ce que Yeshoua a accompli pour nous. Comme Moïse a guidé Israël à travers la mer, Yeshoua, par Son sacrifice, a ouvert pour nous le chemin de la vie éternelle. Sa mort sur le bois, comme les eaux de la mer, a été un acte de jugement et de séparation – la séparation du péché, de la mort, et du pouvoir de l’ennemi. Mais Sa résurrection a marqué le passage définitif de la mort à la vie, nous offrant la liberté éternelle.

Pessa’h est aussi le moment d’une mise à jour spirituelle. Comme Israël a été libéré de l’esclavage pour vivre une nouvelle vie, nous, à travers le sacrifice de Yeshoua, avons la possibilité de renouveler notre vie. Yeshoua a payé le prix pour notre rédemption afin que nous puissions marcher dans la nouveauté de vie, comme nous le lisons dans Romains 6; 4.

Yeshoua nous invite à entrer dans Sa victoire, à entrer dans Son règne éternel, à devenir des nouvelles personnes, libérés des chaînes du péché et capables de vivre selon Sa justice.

Le moment de l’ouverture de la mer fait écho à un autre acte prophétique majeur : le déchirement du rideau du Temple. Ce voile, qui séparait le Saint des saints du peuple, symbolisait la distance entre Dieu et l’homme, une séparation due au péché. Car le véritable mot employé dans les écritures hébraïques lors de l’ouverture de la mer est « déchiré » , la mer s’est déchiré en deux, comme pour le rideau du temple laissant un passage d’ouverture miraculeux pour être sauvé.

A la mort de  Yeshoua, le voile du Temple se déchire en deux, de haut en bas, annonçant que l’accès à la présence de Dieu est désormais ouvert à tous. Ce n’est pas un simple événement physique, mais une proclamation spirituelle : le chemin est libéré par Son sacrifice, le passage de la mort à la vie est accessible à tous ceux qui croient en Lui. Ce déchirement du voile est l’accomplissement de ce que la mer a symbolisé : la fin de la séparation et le début d’une vie nouvelle.

En ce jour de Pessa’h, nous nous souvenons que le chemin de la libération finale ne se trouve pas seulement dans la traversée de la mer, mais dans le sacrifice de Yeshoua, qui a ouvert un passage éternel pour nous. À travers Lui, nous avons la victoire sur la mort et le péché. Sa résurrection est notre nouvelle vie, et c’est cette viequi nous appelle à un accomplissement spirituel complet.

Yeshoua est la mer ouverte, Il est le chemin vers la vie éternelle. Tout comme Israël a franchi la mer, nous aussi, par Sa grâce, nous passons du royaume de l’esclavage spirituel à la liberté divine.

Ce passage est un appel à renouveler notre vie, à accepter pleinement ce sacrifice et à marcher dans cette vie nouvelle. Nous sommes invités à mettre à jour notre existence, à vivre selon le but divin pour lequel nous avons été créés. Nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour celui qui nous a donné une vie nouvelle.

La fin de Pessa’h ce dimanche  est un moment spécial, marquant non seulement la conclusion de la fête des Pains sans Levain, mais aussi un temps de réflexion sur la libération spirituelle et la nouvelle vie offerte par Dieu. 

Ce moment est un rendez-vous  souvent caractérisée par un accueil chaleureux, la partage des mets et l’ouverture de la maison aux autres. Ce geste d’hospitalité nous rappelle l’importance de l’accueil de la bénédiction divine, mais aussi de l’accueil des autres, en particulier en ces jours où la joie de la libération est au centre de nos pensées. Comme l’ouverture de notre coeur.

Sur le plan spirituel, la fin de Pessa’h, s’organise par des festivité appelés la Mimouna qui exprime des actes de foi, de confiance et de nouvelle bénédiction, et d’espérance. Ce sont des moments propices pour renouveler notre relation avec Dieu, reconnaître Sa libération et faire un pas vers une vie nouvelle en Yeshoua.

Lors de la célébration de la  Mimouna, ont partagent des gâteaux traditionnels et des mets sucrés  toujours sans levure qui sont préparés et partagés en famille et entre amis pour célébrer la fin de Pessa’h.


                                                                                                                                                                                                                               Ce moment n’est pas seulement un temps de fête, mais un acte prophétique qui annonce la venue du royaume de Dieu sur Terre. Comme la mer de Joncs et le rideau du temple se sont ouvert c’est notre coeur qui s’ouvre pour laisser passer la liberté,  la joie et  l’abondance..

Que cette journée soit marquée par des prières de gratitude, des partages fraternels, des réflexions sur le sacrifice de Yeshoua, et des actes d’hospitalité. C’est l’occasion de renouveler nos engagements spirituels, de célébrer la vie nouvelle Car c’est en ce jour que le peuple de Dieu a chanté le cantique de Moïse et le cantique de Myriam qui célèbrent la délivrance,  et  la foi en l’avenir glorieux du peuple de Dieu. C’est aussi le chant des cantiques prophétiques, messianique dans sa vision de l’établissement du Royaume.

« Car Dieu a fait éclater Sa gloire, et cette gloire régnera pour l’éternité.

Car la gloire, c’est Yeshoua, qui rétablit Son règne avec tout Son peuple, unis en un seul corps en Lui. »

Ma force et mon chant, c’est Yeshoua Il est devenu mon salut.
Il régnera à jamais et à perpétuité.

Bonne fin de Pessa’h, qu’elle soit remplie de joie et de sens ! 

L . B

Parole du cantique.

Dieu a fait éclater Sa gloire,
Son bras puissant nous a sauvés,
Le cheval et le cavalier,
Dans les eaux, Il les a jetés.

Sa gloire brille à l’infini,
Elle ne cesse d’éblouir,
Car la Gloire, c’est Yeshoua,
Le Roi venu nous réunir.

Il établit Son saint Royaume,
Un seul peuple, un seul Esprit,
Un seul corps en Yeshoua,
Pour régner avec Lui, unis.

L . B


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