La flamme que le monde avait oubliée.
Hanouka n’est pas seulement des bougies, des beignets et une jolie tradition d’hiver. C’est une fête qui parle d’un miracle intérieur : celui de la vérité retrouvée après des années de confusion, de mélange et de profanation. Pendant longtemps, la Maison de Dieu a été souillée, la Torah cachée sous des tas d’idoles, de compromis, de philosophie humaine, de religions. On aurait pu croire que la lumière était éteinte pour de bon. Mais Hanouka vient dire exactement l’inverse : la lumière n’a jamais disparu, elle était seulement cachée, comme une petite flamme protégée au fond du sanctuaire.
Le mot “Hanouka” vient de la même racine que “hinoukh” qui veut dire l’éducation, la dédicace, le fait de (re)consacrer quelque chose à sa vraie destination. Hanouka, ce n’est pas une “fête en plus” dans l’année, c’est l’appel de Dieu qui dit : Reviens à ce pour quoi tu as été créé. Re-consacre ton temple.
Cette fête ce n’est pas une lumière décorative, c’est une lumière qui réveille la mémoire du cœur, qui lui rappelle ce qu’il avait oublié.
Les sages ont remarqué que dans le mot Hannouka on retrouve le mot « grâce » et le mot « ainsi » de cette manière”, ce mot que Dieu utilise souvent pour introduire une parole prophétique : « Ainsi parle l’Éternel… »
C’est comme si Hanouka contenait déjà une lumière de grâce et une direction divine.
Hanouka veut dire: la grâce qui éclaire la manière dont Dieu veut qu’on marche.
Hanouka, c’est un peu cela : la grâce qui vient éclairer notre manière de vivre, comme si Dieu murmurait : « Ainsi, je veux que tu marches, dans Ma lumière, pas dans les ombres. »
Le miracle de Hanouka, ce n’est pas seulement une petite fiole d’huile qui brûle huit jours. Le vrai miracle, c’est que quelqu’un a osé chercher. Quelqu’un a fouillé, retourné les pierres, ouvert les portes profanées, pour voir s’il restait encore quelque chose de pur.
Et là, au milieu du chaos, ils ont trouvé une petite mesure d’huile, encore scellée pour Dieu.
Hanouka, c’est le moment où l’on découvre que même après des années de mélange, il reste toujours, au plus profond de l’âme, un point de vérité qui n’a jamais été souillé.
Même aujourd’hui, on pourrait croire que la lumière disparaît sous les traditions, les commerces, les fêtes artificielles ou les discours qui mélangent tout. Et pourtant, dès que l’on ouvre un peu l’espace, dès qu’on ose regarder à l’intérieur, on voit qu’il subsiste une part intacte, capable de brûler longtemps si on la protège et si on la consacre.
Et c’est là que l’histoire des Maccabées fait sens : ils n’ont pas seulement repris un Temple, ils ont retrouvé la Torah.
Et quand la Torah est retrouvée, comme une braise elle rallume le coeur. La vérité revient. Le discernement revient.
Retrouver la Torah, c’est retrouver la possibilité de marcher droit. C’est retrouver la lumière qui éclaire le chemin. Et pour nous aujourd’hui, c’est retrouver la vérité vivante de Yeshoua, la Torah faite chair, celle que rien ni personne n’a pu profaner.
C’est aussi là que le geste d’allumer ses flammes prend toute sa force.
Une lumière le premier soir : comme un point qui perce l’obscurité, une décision simple mais vraie.
Puis une deuxième, qu’on ajoute sans éteindre la première : la lumière ne remplace pas, elle s’accumule.
Puis une troisième, signe que le chemin de Dieu n’avance jamais en arrière.
Chaque soir, on augmente la lumière.
Chaque soir, on rappelle que la vérité, la pureté, la Torah retrouvée, ne se vivent pas en un seul instant, mais dans une progression, une fidélité qui grandit. C’est cette Torah qui prend la forme du Messie Yeshoua.
La Hannoukia devient alors une image du cœur : une lumière de plus, une étape de plus, un choix de plus. Ce n’est pas spectaculaire. C’est patient. C’est fidèle. C’est l’œuvre d’un Dieu qui rallume ce qui semblait éteint et qui, jour après jour, amplifie Sa lumière dans la vie de ceux qui Lui ouvrent un espace.
Pour ceux qui reconnaissent Yeshoua, Hanouka prend encore une autre dimension.
Il n’est pas une “autre” lumière à côté de celle du Temple : Il est la même lumière, celle qui révèle, qui purifie, qui remet de l’ordre, qui éclaire ce qui était confus.
Yeshoua est cette petite fiole cachée qui n’a jamais été souillée, cette vérité que personne n’a pu éteindre.
Alors, quand on allume les bougies, on ne célèbre pas un miracle passé, mais un miracle qui recommence :
– la vérité retrouvée,
– la présence qui revient,
– la lumière qui grandit,
Hanouka enseigne que, même si le monde construit des fêtes brillantes mais vides, même si les lumières de l’extérieur s’éteignent vite comme la fête de Noël ou il ne reste rien, il existe une lumière de Hanouka qui, elle, ne dépend pas de la fin du mois de décembre. Au contraire : c’est une lumière qui ne s’éteindra jamais, car elle est éternelle. Elle brillera pour toujours, parce que c’est Yeshoua qui la fait briller en nous.
C’est cela, le vrai miracle : la lumière retrouvée de Yeshoua, celle qui éclaire notre âme pour l’éternité dans Sa gloire. Sans oublié « Ainsi parle l’Eternel c’est aussi le temps de grâce pour tout les miracles tout les cadeaux de la vie, toutes les guérisons, et les plus belles bénédictions.
Que ton cœur soit un sanctuaire où l’huile ne manque jamais,
où la paix demeure,
où la présence de Dieu se révèle.
Bonne fête de Hanouka,
que la lumière éternelle brille dans ta maison
et dans ton âme.
L . B
L’allumage comme Dimanche soir 14 décembre 2025 et se termine le lundi 22 décembre en fin de journée ce qui fait que le dernier allumage à lieu le dimanche 21 au soir.
Cette fête s’organise avec les traditions d’Israël en ôtant tout code de Noël, pas de sapins, ni boules ni père noël ni symbole de jésus. Mais s’organise avec tout ce qui nous se rapporte à Israël.
Sur la hanoukia à 9 branches;
On allume le shamash. Bougies centrale, ou décalé.
On récite les bénédictions.
Avec le shamash, on allume les bougies de gauche à droite, en commençant par la nouvelle.
On contemple les lumières, on chante, on prie.
Seulement le premier soir:
Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi de l’univers,
qui nous as fait vivre, nous as maintenus
et nous as permis d’atteindre ce moment.
Dites chaque soir dès le premier soir:
Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi de l’univers,
qui nous as sanctifiés par Tes commandements
et nous as ordonné d’allumer la lumière de Hanouka.
Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi de l’univers,
qui as accompli des miracles pour nos pères
en ces jours-là, en ce temps-ci.
Dans le silence de ces flammes,
viens éclairer ce qui était caché en moi,
et garde vivant ce qui vient de Toi.
Messie Yeshoua,
demeure au centre,
et que Ta lumière ne s’éteint jamais.
Amen.

