Le jour du grand pardon.
Le Grand Pardon — Yom Kippour
Dates 5786 / 2025
Yom Kippour commence mercredi soir 1er octobre 2025 à la tombée de la nuit et s’achève jeudi 2 octobre 2025 à la nuit tombée.
C’est le 10 Tishri, « jour d’expiation », fixé comme un rendez-vous à perpétuité.
« Ceci sera pour vous une loi perpétuelle : au dixième jour du septième mois, vous humilierez vos âmes… c’est un shabbat de repos complet. »
Yom Kippour est le face-à-face annuel de l’âme avec son Créateur.
Il est marqué par un jeûne : ni nourriture, ni relations, pas de chaussures en cuir, pas de soins cosmétiques.
Ce jour fait volontairement taire le corps pour laisser s’ouvrir le cœur.
La tradition situe au 10 Tishri la descente de Moïse portant les secondes tables : l’alliance brisée est renouvelée.
Ce jour devient ainsi, pour Israël et pour le monde, le jour du pardon.
Une fois par an, le 10 Tishri, Aaron devait s’avancer devant le propitiatoire de l’Arche avec de l’encens pour l’entourer de fumée et l’asperger du sang des animaux.
Le propitiatoire, appelé en hébreu Kapporèt, est en fait le couvercle de l’Arche où étaient cachés les tables de la Loi, le bâton d’Aaron et le pot de Manne.
Dieu dit à Moïse : « Tu feras un couvercle d’or pur, le propitiatoire, avec deux chérubins… c’est là que je me rencontrerai avec toi, au milieu, entre les deux anges qui forment un trône. »
Tout ce que signifie le propitiatoire se personnalise en Yeshoua :
– Lieu du pardon : c’est sur lui que le sang est déposé .
– Point de rencontre entre ciel et terre : là où Dieu se révèle et où l’homme est couvert de miséricorde.
Dans Romains 3; 25 il est dit, en parlant de Yeshoua :
« Dieu l’a destiné à être propitiatoire par son sang. »
Autrement dit, Yeshoua est lui-même le propitiatoire, le couvercle vivant de l’Arche où le sang est offert et où Dieu rencontre l’homme.
« Le Messie est venu comme Grand Serviteur ; il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint… avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »
« Nous avons, par le sang de Yeshoua, une libre entrée dans le sanctuaire… Approchons-nous. Du trône de la grâce »
« En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des fautes. »
« Il est lui-même l’expiation pour nos péchés. »
« En lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance… le mystère… le Messie en vous, l’espérance de la gloire. »
Le propitiatoire devient pour nous trône de grâce : un espace de dialogue où Dieu se tient entre la justice et le péché pour couvrir l’homme.
En Yeshoua, le pardon est accompli ; et chaque 10 Tishri devient un moment sacré : mémoire, repentance, examen du cœur, retour.
Kippour est comme un contrat de vie , un pacte scellé par le sang auparavant celui des sacrifices, désormais celui du Messie.
Son sang nous couvre, nous cache, nous protège, nous sauve du destin que nous avait préparé Satan.
Yeshoua nous arrache aux chaînes de l’Accusateur, car il a apposé sa marque :
« Vous n’êtes plus à vous-mêmes… vous avez été rachetés à grand prix. »
Ce sceau fait de nous un peuple qui appartient à Dieu.
Kippour devient alors un jour de reconnaissance, un jour où nous affirmons notre appartenance à Dieu, qu’en Yeshoua le pardon nous a été accordé.
Ce jour se concrétise par notre soumission pour une reconnaissance éternelle :
Un acte de proclamation que Satan a été vaincu par Yeshoua définitivement, si nous croyons en lui.
Satan ne peut qu’admettre que nous ne lui appartenons plus ; il ne tient plus notre âme enchaînée.
Kippour messianique est la victoire sur le corps et sur l’âme.
Ce jour est un jour qui se réalise de notre vivant, scellant notre mort pour la vie éternelle auprès de Dieu.
Ce jour de rendez-vous avec Yeshoua ne nous place plus seulement devant le trône de la grâce, le propitiatoire, mais à l’intérieur du lieu saint, comme un avant-goût de l’Éden perdu, de la Jérusalem céleste, où nous n’aurons plus des corps de chair mais serons revêtus de corps célestes comme des anges, là où le péché n’aura plus de prise sur nous.
Kippour nous donne de comprendre ce temps, sauf que nous ne souffrirons plus de ce corps qui a des besoins humains, des yeux attirés par le mal et des membres qui supportent si bien les tentations.
Ce jour de Kippour est pour nous une façon de dire qu’un jour nous ne serons plus soumis à nos pulsions, mais unis à Dieu, retrouvant l’unité qu’Adam avait perdue par le péché.
Ce Kippour, nous offrons notre corps à un jeûne et un dépouillement total des besoins du corps, réalisant que nous vivons le plus grand miracle de l’humanité : notre rachat par le sang de Yeshoua.
Nous n’avons donc qu’une seule chose à faire : jeûner, s’abstraire des besoins du corps demander pardon pour tout ce que nous faisons de mal encore avec ce corps de chair et dire merci à Yeshoua de nous avoir couverts de son sang pour nous sauver maintenant et pour l’éternité.
Que ce Kippour nous fasse vivre le pardon au plus profond de notre âme.
Yom Kippour se ferme lorsque la sonnerie du shofar résonne : le pardon est offert, la page est blanche, et l’alliance est scellée.
Le Jour du Grand Pardon s’achève : le sang, l’âme du Messie, parle plus fort que nos fautes.
En Yeshoua, le Couvercle vivant, le pardon est scellé pour l’éternité.
Gmar Hatima Tova (Que vous soyez scellés dans le Livre de la Vie).
L . B
Les lectures sont
Jonas en entier.
Lévitique; Chapitre 16.
Hébreux; Chapitre 9 et 10.