Parasha A’haré Mot


Samedi 4 mai 2024.

État d’esprit.

Etat d’esprit.

La parasha A’haré Mot se lit dans un état d’esprit ouvert à accepter ce que souvent on a refusé d’admettre.

Le texte commence par nous expliquer qu’après le décès  des deux fils d’Aaron, mort dans l’exercice de leur fonction dans le temple, il y a eu une prise de conscience sur le fait qu’ils sont mort en train de servir Dieu.

Après cela Moïse, donne  les instructions sur les règles à respecter, quand il faut rentrer dans le temple.

Bien que cela ne nous arrive pas et ne nous arrivera jamais dans cette vie, il convient donc d’établir un lien avec notre vie réelle et cette lecture.

Les 4 instructions de Moïse sont: 

1: Que le sort entre les deux boucs soient  l’un pour Adonaï, et l’autre pour Azazel.

2: Que la Fête de Yom Kippour soit une loi perpétuelle jusqu’à la fin du monde.

3:  De ne jamais manger du sang d’un animal encore vivant.

4: Et de s’abstenir de toutes immoralités sexuelles.

 Ce qui pourrait se résumer par:

1 Le bouc destiné à Azazel était destiné à réceptionner les mauvais esprits.

2 Kippour est destiné à être pardonné.

3 Le sang évoque les esprits vivants que nous pouvons faire venir en nous. 

4 L’immoralité évoque la prise de pouvoir des esprits malsains actifs dans le corps.

Les fils d’Aaron sont morts, à cause d’un excès de zèle, ils avaient fait  venir un feu étranger.

Ils avaient l’habitude de servir dans le temple, ils étaient souvent en présence de Dieu quand ils entraient dans le lieux saint.

C’était un peu pour ainsi dire qu’ils étaient accroc à la présence Divine.

Cette parasha c’est un avertissement contre les excès en tous genres qui sont pratiqués dans certains lieux charismatique en recherche de sensations fortes.

Il y a beaucoup de cultes dans certains milieux chrétiens et bien sûr dans d’autres religions, qui pratiquent l’appel des  esprits soit disant de Dieu, qui prétendent que les manifestations du saint esprit provoquent des expériences fortes et surnaturelles.

Mais chercher à faire appel à des esprits est fortement condamnable. Surtout s’ils sont appelés au Nom de Dieu, et qu’ils ne le sont pas.

Il y a des dérives dangereuses avec ses manifestations trop excessives, qui exposent certains croyants en mal de sensations qui leurs provoquent le désir de vivre des moments de transe. Chaque religions a sont lot de dérives.

Il y a dans certaines pratiques chrétiennes issus du pentecôtisme du mouvement charismatique  ou réveil spirituel,  qui sont nait aux état unis  et arrivé en Europe vers les années 60.

Ces mouvances dans le vent attirent les foules.

 Elles ne sont pas reconnues comme sectaires mais inquiètent beaucoup par le développement comportemental de certains individus, qui ne contrôlent plus l’effet de ses esprits sur eux même.

La recherche de miracles, guérisons à effet spectaculaire sur une scène de spectacle entache la véritable foi.

Il  arrive que les discours dans ces salles se dérobent même au bon sens, on y aura vu toutes sortes de manifestations d’ordres diaboliques. Des cris, des mouvements agités, des rires incontrôlables, aux paroles faussement  exprimées, tout un manifeste de la galerie des démons.

Les dérives de ces esprits sont toujours un contre exemple de la foi en Dieu.

C’est dans ce genre d’assemblée en recherche de sensations fortes qui font appel à des esprits qui sont les plus exposés.

 Car en fait,  ils font exactement le contraire de ce qu’il faut faire. Ils font venir des feux étrangers, des esprits malsains, qui  sont des esprits moqueurs, des esprits rieurs, des esprits facilement acceptés par certaines personnes qui veulent en  faire  trop. Pour eux ou pour se montrer plus spirituel.

 Alors que moins on en fait plus on est vrai, on peut être émotif et cela est naturel mais pas spectaculaire.

Cette lecture nous la lisons aussi pour la fête de Yom Kippour. 

Kippour est un temps pour se repentir de toutes nos dérives charnelles. Qu’elles soient d’ordres spirituelles ou corporelles. On peut être affecté par ce genre de manifestation sans en avoir conscience. 

Lorsque l’on fait appel à des esprits même si  c’est par ignorance, malheureusement  il y aura   toujours des conséquences physiques.
  

Comme ceux qui pratiquent la magie,  la sorcellerie, les médiums, les hypnotiseurs seront malheureusement redevables aux démons qui leur donnent du pouvoir. Et en général c’est par les dérives sexuelles qu’ils se payent.

Dont les pratiques les plus interdites. Il y a aussi les addictions qui sont le prix à payer suite à des esprits étrangers qui sont venus, soit par choix soit par suite d’abus.

Ceux qui pratiquent l’immoralité sexuelle, selon le texte biblique deux personnes de même sexes,  pédophiles et autres dérives ainsi que ceux qui  pratiquent de  la sorcellerie qui font des rituels, pour tuer des personnes, qui font des pactes avec du sang d’animaux, font appel à des esprits impurs méchants. 

C’est pour cela que Kippour nous est donné afin que si nous avions été séduit par quelques esprits nous puissions chaque année  nous rappeler que Dieu nous pardonne, si nous confessons nos fautes et c’est Yeshoua lui même qui va nous délivrer de ces esprits. 

C’est pourquoi l’allusion avec les pratiques douteuses pour rechercher des sensations fortes est lié avec notre parasha.

 Les fils d’Aaron ont semblent-ils consommé  de l’alcool non pour faire quelque chose de mal mais plutôt pour provoquer un état qui modifie la conscience et ressentir la présence de Dieu.

L’état de transe  permet d’être transporté hors du monde réel pour se connecter vers ce qui est spirituel.

Sauf qu’il y a des niveaux de transes hypnotiques qui se lient aux esprits mauvais. 

Certaines personnes peuvent être complètement  absorbées par ces esprits jusqu’à ne plus ressentir ce qui se passe de réel autour  d’eux.

Une sorte d’aliénation pouvant leur faire faire des choses qu’ils n’auraient jamais fait de pleine conscience.

Certaines danses et chants, sont des manifestations d’esprits méchants.

Les feux étrangers sont partout très proches de nous, c’est pourquoi leur terrain de prédilections sont des lieux religieux. 

Car en fait le croyant est en recherche de Dieu, il voudrait  ressentir une forte présence de Dieu. Il aimerait vivre du sensationnel avec Dieu. Il aimerait ressentir la présence de Dieu, oui mais c’est dangereux car nous ne maîtrisons pas le monde des esprits surtout si on est pas protéger par la soumission aux règles de la Torah.

C’est pourquoi Yeshoua nous demande de rester simple et vrai dans la foi sans spectacle ni honneurs, juste de vrais croyants et les seules sensations raisonnables que provoque l’Esprit de Dieu, se sont nos larmes. Des larmes de repentance, des larmes d’amour envers le Créateur, des larmes de reconnaissance, des émotions d’humilité quand la présence de Dieu se fait ressentir.

A ne pas confondre avec les émotions de joie et d’amour. 

Alors ce texte nous avertit de ses dérives, de sortir de ses milieux charismatiques, de fuir les endroits où on est plus vu par les autres que  par Dieu.

Car les feux étrangers amènent irrémédiablement la mort, car plus on cherche ses sensations et plus on fait appel à ses mauvais esprits. 

Un médium fait appel aux esprits  et il  les reçoit favorablement mais sans vraiment savoir ce qu’il fait. Mais un croyant sait ce qu’il fait quand ils cherchent des esprits qui font du sensationnel. 

Car déjà dans le  monde les esprits mauvais, s’en donnent à coeur joie de jouer avec les humains. Soyons certain que les esprits ne nous veulent pas du bien, ils ne nous veulent que du mal. Choper un croyant par de telles dérives c’est la fiesta chez les démons.  

  Ils rient de  voir les enfants de Dieu s’adonner en spectacle en  humiliant Dieu.

Notre recherche de sainteté doit être notre motivation de chaque jour, nous séparer des pratiques du monde. Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, les ruptures, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, la gloutonnerie, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. 

Yeshoua avertit:

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

Gardez-vous des faux prédicateurs. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits

Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.

Recherchons plutôt les fruits de l’Esprit de Dieu qui sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la sagesse. 

Car le fruit de la lumière consiste en toutes sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les.

Que notre shabbat nous donne la clé de la porte qui mêne à Dieu.

Shabbat shalom

L . B 

Lecture:

Lévitique:

Chapitre: 16 verset 10 à chapitre 18 verset 30.

Lectures messianiques:

Romains 6; 1 à 23.

Ephésiens 5; 1 à 18. Et 6; 1 à 3.

Lecture de la haftarah:

Ezéchiel: 20: 2 à 16.


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