Parasha A’haré moth et kedochim


Parasha A’haré moth et Kedochim

Son audio de la parasha

Yeshoua s’habille en Torah.

Cette semaine il y a 2 parasha A’haré moth et kedochim.

A’haré moth veut dire: Après la mort.

Kedochim veut dire: Soyez saints.

Dans la première parasha le texte commence par dire: Après la mort des 2 fils d’Aaron, l’Eternel dit à Moïse: Dit à ton frère Aaron qu’il ne peut pas entrer à toute heure dans le sanctuaire, dans le lieu saint derrière le voile, devant le propitiatoire qui est sur l’Arche, s’il ne veut pas mourir.

Car pour se présenter devant le Seigneur il faut être revêtu du vêtement de sainteté.

La deuxième parasha commence par nous dire; Soyez Saint  car Je Suis Saint, moi l’Eternel votre Dieu. 

Craignez, avec respect, votre mère et votre père et observez le Shabbat, n’ayez aucune idole et  observez tous les commandements.

Les deux parasha ont en commun une observation rigoureuse sur la moralité, et le comportement sexuel.

La vie nous a été accordé par Dieu pour nous donné une chance d’être racheté, car nous savons que nous sommes tous sorti de l’âme d’Adam, qui après avoir gouté à ce qui était défendu, il fut jeté du jardin d’Eden envoyé sur cette terre habillé d’un corps de chair car en Eden son corps était comme un vêtement sacré, son âme était recouverte d’un habit de sainteté, mais quand cet habit lui fut retiré il se retrouva avec Eve couvert d’une peau comme nous somme tous maintenant. Le corps d’Adam fut comme une explosion qui laissa libre toutes les âmes que nous sommes.

Ainsi est l’histoire de l’humanité.

 Nous somme donc venu sur terre avec un corps qui doit faire expiation, et durant toute notre vie il nous est demandé de respecter notre corps, afin de vivre bien ici et après la mort car il est dit que devant Dieu il faudra être trouvé irréprochable.

Ce qui complique l’affaire c’est que les écritures sous-entendent qu’avec Yeshoua tout est accompli et qu’on a rien à faire si ce n’est de croire.

Mais si ça serait complètement exact nous n’aurions plus de maladies, plus de mauvais comportements, plus besoin de délivrance, nous serions alors comme des anges, mais voilà ce n’est pas le cas.

Dans kedochim ce qui surprend, c’est que le premier commandement c’est de craindre ses parents avec respect et en second d’observer le shabbat.

Ce qui reprit aussi dans Ephésiens; 6; 1 à 3. 

Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère c’est le premier commandement avec une promesse, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.

-Quand il est dit honorez vos parents il faut donc comprendre.

Que là,  il s’agit des parents qui sont croyants car le  devoir et l’exigence de la Torah est que les parents éduquent leurs enfants avec des valeurs morales et  pures selon que la Torah l’enseigne.

 Il faut donc comprendre que les parents qui n’enseignent pas la moralité, et qui ne donnent pas une bonne éducation à leurs enfants ne sont pas impliqués dans cette loi.

C’est-à-dire que l’enfant n’étant pas éduqué selon Dieu la loi ne l’incrimine pas, mais l’enfant élevé selon la loi sera incriminé par la loi.

Car la loi exerce son pouvoir aussi longtemps que l’homme vit et là est le mystère de la loi.

Ainsi en est-il pour le shabbat  et pour tous les commandements.

Seuls ceux qui se sanctifient par la loi portent le vêtement des noces de l’agneau.

Vous devez obéir à mes lois nous dit l’Eternel car mes lois sont la vie.

Parce que l’homme qui les pratiquent obtient par eux la vie.

Mais si vous pratiquez les lois du monde vous vous livrez en esclaves par leurs lois et vous vivrez pour leurs lois.

Car les lois du monde ne sont que perversités,  et chemin vers la mort.

Les péchés d’immoralités rendent esclaves des démons auquel on obéit.

Car après avoir été enseveli  en Yeshoua, nous avons été ressuscité des morts par la gloire du Père nous sommes devenu une nouvelle créature conforme à la ressemblance de Yeshoua.

 Il ne nous est plus permis de souiller la robe (des noces )  qui est le vêtement qui couvre notre âme car si nous continuons à vivre dans la perversité nous souillons l’Âme du ressuscité qui est Yeshoua,  car vivant maintenant en nous, Il vit ce que nous vivons, donc si notre conduite est malsaine c’est à Lui aussi que nous faisons subir notre impureté, et donc la chose n’est plus possible,  car notre engagement a voulu que nous ne livrerons plus nos membres aux péchés de peur que Yeshoua soit humilié devant notre conduite.

Car avant notre engagement nous étions libres  à l’égard du péché.

 Mais maintenant  rien qu’à l’idée de pensée à ce que nous faisions autrefois nous avons honte.

Mais ce qui était autrefois a été pardonné, mais ce qui est grave maintenant c’est de recommencer à se livrer à la débauche sexuelle, ou à tout autres choses mauvaises. 

Nous avons été affranchis, mais la loi exerce son pouvoir aussi longtemps que l’homme vit.

Car la loi est notre barrière devant les démons qui nous accusent sans cesse.

 Romains; 7; 14,23.

Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair: j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.

Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres

-Nos parasha sont un rappel à notre conscience de chercher de l’intérêt à vivre selon les lois de la moralité que Dieu, nous a prescrit selon qu’Il est saint et qu’il nous dit; Soyez saint car moi Je Suis Saint.

La recherche de sainteté s’explique avec la volonté de retrouver notre état véritable.

Notre recherche de sainteté doit être notre motivation de chaque jour, nous séparer des pratiques du monde, se séparer de l’envie de faire ces choses mal,  chercher à vivre pour le bien, un désir intense de ne plus céder à la convoitise du péché.  Cette prise de conscience résonne comme le consentement de vivre par les commandements, car la loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon. 

Les deux textes de nos parasha accentuent l’idée d’avoir une conduite sexuelle irréprochable.

Car nos corps sont des membres du Messie.

Car  celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.

-Le shabbat c’est l’illustration de tout ce qui vient d’être dit;

Car dès l’entrée du shabbat le vendredi soir, il y a comme un monde qui se sépare en deux, il y a ceux qui continuent à vivre la vie du monde et ceux qui se mettent à part. 

Il y a une séparation entre le monde profane et le monde sacré.

Il y a ceux qui gardent leurs vêtements profanes leur corps soumis aux péchés et les autres qui se parent de leurs vêtements sacrées, c’est-à-dire un vêtement spirituel, un vêtement que seul Yeshoua donne car il nous habille de Torah.

Shabbat c’est la séparation, tout n’est pas permis à Shabbat, et en général chacun essaye de se tenir bien pour plaire à Dieu, se lave, s’habille bien, comme pour symboliser la différence entre ce jour saint et les autres jours profanes.

C’est l’image de la sainteté comme un profil de personnes qui se comportent bien. 

C’est l’image du monde future, l’image que lorsque nous n’aurons plus ce corps de chair nous puissions nous présenter avec un nouveau corps spirituel celui qui permet de se tenir devant Dieu.

Symbolisé par le vêtement de fin lin que mettra  l’épouse qui s’unit au Messie, un vêtement sans taches ni rides, une âme pure, comme décrit dans les écritures .

Le texte décrit  les sacrifices qui étaient apportés dans le temple  et le tirage au sort des 2 boucs, 1 pour l’Eternel pour expiatoire et l’autre bouc pour Azazel pour servir de propitiation pour être envoyé dans le désert.

Ce texte sur Azazel n’a jamais trouvé une explication vraiment concrète, certainement encore un mystère des écritures voilées.

Mais juste ce qui est décrypté sur Azazel selon l’étymologie c’est que Azazel décrit le mot : Armure.

Alors que notre parasha oriente le texte sur les vêtements sacrées d’Aaron, on pourrait s’aventurer à penser que Azazel serait une description de notre vieille nature qui serait débarrassée  de son  péché.

 Car les croyants ayant revêtu l’armure pour se protéger symboliquement du corps avec sa corruption que le monde inspire aurait pu se libérer des tentations.

Ephésiens 6; 13, 17.

C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne la Torah de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.

Car ayant protégé son corps devant toutes les tentations nous avons obéi à la parole de Dieu selon qu’il est écrit dans la loi. 

Car celui qui sait tenir son corps, honore le Seigneur car la promesse du salut est seulement pour ceux qui ne déshonore pas Yeshoua, par leur corps, car ce n’est plus nous qui vivons mais  c’est Lui qui vit en nous et en vivant dans l’immoralité nous l’insultons et nous l’humilions.
Car notre corps est le temple du Saint Esprit. Car en pêchant avec notre corps, on pèche contre notre corps et c’est là la loi de Moïse

Notre recherche de sainteté doit être notre motivation de chaque jour, nous séparer des pratiques du monde, se séparer de l’envie de faire ces choses mal, chercher à vivre pour le bien un désir intense de ne plus céder à la convoitise du péché,  cette prise de conscience résonne comme le consentement de vivre par les commandements, car la loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon 

Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, les ruptures, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à  Yeshoua Le Messie ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.

Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.

C’est 2 parasha nous invitent à nous examiner et prendre conscience de ce que l’on a fait de mal, d’impur, d’excès, de violence, avec notre corps, car en manifestant notre pardon pour avoir fait de telles choses nous réalisons que notre corps nous a été donnés pour faire le bien et que si nous avons fait les choses mal, il nous est accordé encore un temps pour demander pardon pour tous les excès,  que nous avons fait subir à notre corps, qui par la même occasion, c’est l’Esprit de Dieu que l’on a offensé par nos pratiques que la loi interdit.

Car c’est par ces repentances que nous serons habillé par le vêtement de Yeshoua, car Il s’habille en Torah et nous revêt de ce vêtement qui nous rend saint au jour où il y aura les noces de l’agneau, nous pourrons nous présenter devant Lui en vêtement sacrée. 

Apocalypse. 19; 7 à 9.

Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints.

Et l’ange me dit: Ecris: Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l’agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. 

Shabbat shalom 

L.B

Lecture de la parasha

A’haré moth: Lévitique:

Chapitre:16 verset 10 à chapitre 18 verset 30.

Kedochim: Lévitique:

Chapitre: 19 verset 1 à chapitre 20 verset 27.

Lectures messianiques:

Romains 6; 1 à 23.

Ephésiens 5; 1 à 18. Et 6; 1 à 3.

Lecture de la haftarah:

Amos: 9: 7 à 15.

Ezechiel: 20: 2 à 20.


Une réponse à “Parasha A’haré moth et kedochim”

  1. Yehoshoua veut nous voir porter l’habbit de la sainteté pour nos âmes et nos corps sont le temple de Dieu

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