Des loups dans la bergerie.
Des loups dans la bergerie – Parasha Balak
La parasha Balak raconte une tentative de malédiction contre Israël.
Mais plus profondément, elle révèle les stratégies invisibles qui cherchent à détourner le peuple de Dieu de son appel.
Le roi Balak, roi païen de Moab, voit Israël s’approcher. Il a peur.
Alors, il fait appel à un prophète, un illustre voyant : Balaam, réputé pour bénir ou maudire avec efficacité.
Mais Dieu intervient.
Il empêche Balaam de maudire.
Sur le chemin vers Moab, Balaam monte son ânesse.
Mais Dieu voit ses intentions secrètes, et envoie un ange avec une épée pour lui barrer la route.
Balaam ne voit rien.
Mais l’ânesse voit l’ange, et tente de détourner Balaam.
Trois fois elle s’arrête.
Trois fois elle est frappée.
Puis Dieu ouvre sa bouche : elle parle.
Et Dieu ouvre enfin les yeux de Balaam. Il comprend qu’il était en route… vers sa propre perte.
Dieu prévient toujours du danger que l’on encourt si l’on prend un mauvais chemin.
Des signaux, comme des drapeaux rouges des red flags qui signalent les dangers.
À travers cette histoire, on est enseigné :
La guematria du mot « ânesse » en hébreu est 457.
La guematria de « signal rouge » donne aussi 457 : Signal = 407 et Rouge = 45, donc 457.
C’est à cela que sert la guematria : à décoder la Bible pour créer des concordances et des révélations.
Balaam, en hébreu, signifie « avaler » celui qui avale, qui dévore.
Dans la parasha, quand Balaam n’arrive pas à détourner les fils d’Israël, il envoie la séduction par les filles de Moab, qui vont les séduire pour les éloigner de Dieu.
Ces signaux rouges viennent nous avertir.
Il y a, parmi le peuple, des Balaam, des Balak, des personnes qui sont là avec de mauvaises intentions.
Il faut faire attention aux bouffeurs d’énergie, aux mangeurs de lumière, aux avaleurs de sainteté, car le but de tout cela, c’est de nous faire tomber, de nous éloigner de Dieu.
Ces esprits sont séducteurs, voire plaisants, même inoffensifs, c’est pourquoi il faut apprendre à les détecter.
Beaucoup, dans les communautés, se sont laissés séduire par ces filles de Moab, qui sont des esprits ayant l’apparence de croyants mais ce n’est pas le cas.
Dans la Bible, ils sont appelés enfants de la malédiction, car ils ont servi Balaam.
Leur discours est doux, spirituel,
mais leur but est de séduire les âmes mal affermies,
et de les entraîner loin de la vérité.
Ce sont des loups dans la bergerie.
Matthieu 7:15 :
« Méfiez-vous des faux prophètes : ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans, ce sont des loups ravisseurs. »
Ils ne sont pas toujours à l’extérieur.
Parfois, ils sont déjà dans nos assemblées.
Ils chantent avec nous, prient avec nous,
mais portent un autre esprit.
Ils ont l’apparence de la piété,
mais dévient les cœurs,
et sèment la confusion dans l’âme des plus simples.
Ils ne nourrissent pas, ils dévorent.
Ils ne rassemblent pas, ils dispersent.
Ils ne bénissent pas, ils consomment.
Ils ne donnent rien… ils se nourrissent de nous.
Ce sont des vampires spirituels, vidant les âmes autour d’eux.
Jude 1:12 :
Ils sont là, au milieu de vous, assis à vos tables, mais ils ne mangent pas vraiment le pain.
Ils partagent vos repas, mais leur âme ne se donne pas.
Ils prennent… mais ne rendent rien.
Ils se repaissent de votre lumière, se nourrissent de votre énergie,
aspirent votre paix.
Ils sont là… mais ils ne sont pas des nôtres.
Il y a toujours, dans les communautés, des esprits qui s’infiltrent.
Des esprits qui se déguisent en personnes bienveillantes, ayant la connaissance, ou qui parlent bien.
Certains en mettent plein la vue et donnent cette sensation de besoin d’être bien en leur présence… mais au fond, ils laissent un sentiment de malaise.
Nous avons tous connu cela.
Tu l’as peut-être déjà ressenti…
Après un moment avec eux,
tu te sent vidé.
Fatigué sans raison.
Troublé intérieurement.
Comme si quelque chose t’avait été pris.
Ce sont des esprits parasites.
Ils ne cherchent pas la lumière
ils l’absorbent chez ceux qui la portent.
Ils se nourrissent de l’atmosphère,
de la paix que dégage une âme proche de Dieu.
et leur présence laisse derrière elle un vide,
une sensation d’avoir été « déchargé », appauvri intérieurement.
Et quand l’âme n’est pas vigilante,
elle se laisse aspirer,
jusqu’à ce que la confusion l’emporte.
Mais Dieu, dans Sa bonté, envoie des signes.
Aujourd’hui encore, les forces de l’ombre agissent de la même manière. Les esprits de Moab c’est religions qui ont rejeté Israel de leur croyance et de leurs enseignements.
Tout ce qui détourne les âmes de Dieu est utilisé :
– Fausses doctrines qui rejettent la Torah
– Assemblées qui effacent Israël
– Faux enseignements qui annoncent un “Messie” détaché du peuple juif.
Mais la grande vérité, de cette parasha c’est que l’esprit de Balaam est un esprit antisémite.
Et par voie détournée, cet esprit cherche à empêcher les croyants de suivre le Dieu d’Israël,
et à détourner les Juifs de Yeshoua.
C’est cela maudire Israël : c’est l’empêcher de reconnaître Yeshoua comme le Messie.
Le rejet d’Israël n’est pas rationnel, il est spirituel.
Et ce rejet atteint son comble dans le rejet du Messie d’Israël : Yeshoua.
Car Yeshoua incarne la mission d’Israël :
porter la lumière dans les ténèbres,
révéler Dieu sur la terre,
offrir le pardon.
Rejeter Israël, c’est déjà refuser la racine.
Mais rejeter Yeshoua, le germe sorti de cette racine,
C’est dire non au salut car le salut vient des Juifs (Jean 4:22).
Comme Balaam, ils essaient de le maudire à travers des religions humaines et toutes les doctrines divers sorti du christianisme et de leurs faux prophètes.
Le monde est mis à l’épreuve dans son rapport à Israël et à son Messie.
Mais Dieu a tout prévu.
Et ceux qui choisissent d’aimer Israël,
ceux qui reconnaissent Yeshoua comme le Messie d’Israël,
entrent dans cette bénédiction qui surmonte toutes sortes de malédictions.
Il faut aussi comprendre une chose :
aimer Israël, c’est l’aimer sans voir le mal.
Il ne faut pas entrer dans ce qui est politique,
car Dieu dirige aussi la politique d’Israël.
C’est Dieu qui leur donne la force, l’intelligence et l’argent pour mettre tous les ennemis d’Israël hors d’état de nuire.
Il ne faut pas porter de jugement sur ce qui se passe,
car anéantir les ennemis, c’est aussi une démarche spirituelle pour la survie du peuple de Dieu.
Car si un jour il n’y a plus d’Israël,
il n’y aura plus de survie pour les nations.
C’est cela l’enseignement de la parasha Balak.
Il y a ceux qui sont avec Israël, et ils font le bon choix.
Et il y a les autres, qui font un mauvais choix,
Contre Dieu.
Mais Dieu veille.
Et à ceux qui ont le cœur pur, Il donne le discernement.
À ceux qui cherchent la vérité, Il révèle l’imposture.
Que Dieu nous bénisse et fasse réussir tout ce qu’Israël entreprend.
Que tous les plans ennemis pour détruire Israël échouent et soient anéantis.
Et nous, nous choisissons de bénir Israël,
tous les Juifs et tous ceux qui se greffent à Israël.
Shabbat Shalom
L . B
Lecture de la parasha: Nombres: Chapitre 22 verset 2 à chapitre 25 verset 9.
Lecture de la haftarah: Michée : Chapitre 5 verset 6 (7) à chapitre 6 verset 8.
Lecture messianique: 2 Pierre : Chapitre 2 verset 1 à 22. Jude: 11, 12.
Apocalypse: 2: 14 à 16.