Samedi 27 janvier 2024.
Les grandes oeuvres.
La parasha Bechala’h on pourrait l’appeler: « Les grandes oeuvres » tant les plus grands événements que Dieu est fait aux yeux de tous, des miracles que la terre est pu vivre. Tel un grand tableau de maître.
Alors que le peuple est poursuivi par l’armée égyptienne, jusqu’au bord de la mer, Dieu dit à Moïse ordonne aux enfants d’Israël, de se mettre en marche, et toi lève le bras vers la mer et moi Je diviserai la mer par un grand vent et le peuple passera sur le sol sec.
Et lorsque l’armée de pharaon essaiera de vous poursuivre et qu’ils seront en plein milieu de la mer, je passerai détacher les roues de leurs chars pour les arrêter et toi Moïse tu étendra ton bras, et les eaux se refermeront sur eux et ils mourront.
Ici en ces quelques lignes se peint la vie du peuple de Dieu.
Après que cette grande oeuvre soit terminée la parasha continue avec Myriam soeur de Moïse qui prit un tambourin pour acclamer Dieu et tout le peuple chantaient; louait, adorait Dieu avec une force de joie intense.
Mais la marche dans le désert doit continuer des jours et des mois et le peuple se décourage.
Suite à la grande euphorie du peuple qui pensait que maintenant plus rien ne pourrait leur arriver, que tout irait bien, les voilà chamboulé, plus de maison, plus de nourriture, les familles éparpillés et sans travail, tout ce qu’ils avaient tant redouté se dessine par ce chemin de vie.
Le vague à l’âme du peuple s’écume comme des plaintes sur le chemin de Mara. Avec ce sentiment d’amertume.
Myriam dans sa connotation hébraïque veut dire « celle qui élève ».
Et aussi Myriam est le vrai nom de la mère de Yeshoua.
Myriam, soeur de Moïse et d’Aaron est une prophétesse, elle éleva son cantique selon comme il est écrit au verset.
Exode 15; 20,21.
Myriam, la prophétesse, soeur d’Aaron, prit à sa main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant.
Myriam répondait aux enfants d’Israël: Chantez à l’Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
On retrouve une similitude d’exaltation de joie avec le cantique de Myriam la mère de Yeshoua dans Luc: 1. 46 à 55.
Et Myriam dit: Mon âme exalte le Seigneur,
Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint,
Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras; Il a dispersé ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses.
Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles.
Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide.
Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s’est souvenu de sa miséricorde, –
Comme il l’avait dit à nos pères, -Envers Abraham et sa postérité pour toujours.
Myriam de l’ancienne alliance qui symbolise l’Esprit qui annonce le Messie. Au travers de son cantique, elle révèle les temps futurs.
On comprend que Myriam, soeur d’Aaron et de Moïse, annonce le Messie.
Le peuple dans ce désert n’ayant pas trouvé le Messie se sont découragé laissant s’installer la mélancolie, qui a emmené la tristesse qui s’est changé en amertume dans ses eaux de Mara. Mara voulant dire amertume.
Ils avaient soif de Yeshoua, ils avaient faim de lui. Ils avaient goûté le vin de la vie et le pain de Pessah. Dieu voulait maintenant qu’ils goûtent le shabbat.
Dieu fit couler l’eau du rocher et envoya la manne et les cailles. Manne qu’ils recueillaient durant 6 jours et le septième jour était le repos, il n’y avait pas de manne ce jour-là. Le shabbat était enseigné.
Le peuple soupire pourtant Myriam la prophétesse leur enseigné la marche à suivre.
Myriam veut dire aussi Mora, en hébreu enseignante, qui se comprend dans le sens Myriam annonçait que le livre de l’enseignement, le livre qui élève devrait premièrement venir, et deuxièmement le Messie viendrait.
Le livre de l’enseignement c’est la Torah car Torah veut dire. Enseignement. Chemin de vie, voie,
Myriam porte en elle la vérité et la parole de Dieu.
Myriam comme une terre qui fait naître. L’Esprit et le Messie de chair.
Elle annonce celui qui serait le livre et le sauveur;
Dans la première alliance Myriam elle est comme la fille de Sion, la montagne de Sion.
Psaume ; 38; 11.
La montagne de Sion se réjouit, Les filles de Juda sont dans l’allégresse, à cause de tes jugements.
On retrouve ce verset de Myriam mère de Yeshoua dans Luc; 1; 39.
Dans ce même temps, Myriam se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda.
La montagne de Sion sur laquelle on s’élève progressivement montagne de l’enseignement, elle annonce la loi.
Dieu l’appelle « la montagne de ma sainteté » lieu où la sanctification est enseigné comme dans la Torah.
Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Eternel.
Les deux Myriam sont donc invoquées, celle qui annonce la loi et celle dans la nouvelle alliance qui annonce son fils le Messie.
Dans notre parasha on a pu lire que Dieu a détourné le peuple du chemin le plus court pour qu’il emprunte un chemin très long.
S’engager vers les montagnes reste difficile, Sion n’est pas à la portée de tous.
S’engager à suivre Dieu après l’euphorie des premiers temps, la vision de la vie change comme une oeuvre peinte à la main que chacun dessine, sa vie tranquille sous protection du grand Maître. Mais la réalité arrivant le tableau s’obscurcit devant nos yeux; car après la joie il y aussi le mal qui se fait connaître. La loi fait naître le péché, En effet, sans loi le péché est mort, sans la loi, ou nous vivions autrefois ; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie.
C’est par là que l’esprit nous fait distinguer le bien et le mal ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut plus faire, le joli dessin se transforme en genre pictural de combat.
Myriam prophétise toute cette réalité de la vie du croyant par l’Esprit qui nous enseigne le combat spirituel, la lutte contre ce qui nous tient lié.
Et cette confirmation nous la retrouvons avec notre haftarah avec Deborah la prophétesse qui s’illustre dans l’art du combat spirituel. Elle donnera le secret de la mise à mort de nos ennemis. Elle donnera ses ordres comme un fusain entre nos mains qui guide les traits d’une nature morte.
C’est pourquoi notre parasha termine sur l’illustration d’Amalek qui nous poursuit toujours pour nous attaquer, et notre force c’est de ne pas se décourager, mais de ne jamais oublier que les démons sont là pour nous faire chuter dès que l’on sort du cadre de la loi. La force d’Amalek c’est dans les vagues de l’amertume qu’il va aller les puiser, toutes nos rancoeurs son comme des croquis des eaux de Mara, tout ce qui est non pardonner non gommer sur la toile de nos vie reste dans un coin noirci.
Le chemin de Dieu est une épreuve pour notre élévation.
Le plus dur à comprendre et à faire, c’est de se séparer de ce qui nous tient lié au mal, les dieux, les idoles dont on à pas toujours conscience, qui sont des esprits qui nous tiennent accroché aux murs comme des pantins.
La force de Myriam, la force de Deborah celles qui élèvent le chant et la louange vers Dieu, qui symbolise la force de l’Esprit c’est d’acclamer Dieu par des chants de joie pour proclamer notre attachement à Dieu, la force des cantiques déclenche le bras de Yeshoua pour mettre à mort nos ennemis. La force d’Amalek c’est notre amertume et notre rancoeurs.
Choisissons la force de l’Esprit de Yeshoua en le proclamant le Maître de notre vie et l’oeuvre sera parfaite.
Shabbat shalom
L . B
Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 13 verset 17 à chapitre 17 verset 16.
Lecture de la haftarah: Juges: Chapitre 4 verset 4 à chapitre 5 verset 31.
Lecture messianique: Jean: 6: 25 à 35. 19: 31, 37. Luc: 2: 22,24.
1 Corinthiens: 10: 1 à 13. 2 Corinthiens: 8:1,15. Apocalypse: 15: 1,4.