Parasha Béhar et Béhoukotaï


Samedi 24 Mai 2025


Le temps est compté.

Le temps est compté.

Parasha Béhar – Bé’houkotaï
Un temps, un appel.

Dans les derniers chapitres du livre de Vayikra, l’Éternel révèle les rouages d’un temps sacré.
Chaque septième année, la terre se repose : c’est la Shemita.
Mais le 7 est un cycle fermé.
Il tourne, il enseigne, il attend…
Jusqu’à ce que s’ouvre une brèche.
Jusqu’à ce que vienne le cinquantième temps —
le temps de Dieu, celui du Jubilé (Yovel).

Chaque cinquantième année, le temps lui-même se libère.
Une clameur s’élève, portée par le shofar :
« Proclamez la liberté dans tout le pays ! »
Les dettes sont effacées.
Les esclaves retrouvent leur liberté.
La terre retourne à son héritier.

Et voici ce que révèle le Yovel :
Il existe un temps marqué par Dieu,
où les chaînes tombent.
Un temps où la liberté descend du ciel
comme un feu doux et puissant.
C’est l’heure du retour.

Mais quand la malédiction frappe, ce sont les ennemis qui se lèvent.
La bénédiction, c’est la paix dans les frontières.
La pluie au temps voulu.
Le pain en abondance.
Et surtout : la Présence de Dieu au milieu de Son peuple.
Mais quand l’alliance est rompue,
quand le peuple de Dieu, oublie son Dieu,
alors la terre elle-même se ferme,
et les ennemis se lèvent.

Ce n’est pas un hasard.
Ce n’est pas une tragédie politique.
C’est une alarme spirituelle.

«La plus grande malédiction, ce n’est pas que l’ennemi pénètre les portes de Jérusalem,
c’est que le peuple oublie son Roi,
et refuse de reconnaître le Messie qu’Il a envoyé.
Pourtant, même sous l’épée, Dieu reste fidèle :

La terre a une mémoire.
Elle garde en elle le pas des prophètes, le sang des martyrs, le parfum des moissons, les pleurs de l’exil.
Elle soupire depuis des générations, attendant que revienne son véritable propriétaire : Israël.

La terre appartient à Dieu —
mais dans Son amour, Il en a confié l’héritage à Israël.
Non pas comme une possession égoïste,
mais comme une alliance vivante.
Et dans cette alliance, tout doit un jour revenir à sa juste place.

Le Jubilé proclame la libération,
le relâchement des dettes,
le retour à l’origine.
Ce n’est pas une restitution politique,
c’est une guérison spirituelle.
Ce n’est pas une conquête,
c’est une reconnaissance.

Aujourd’hui encore, le monde gémit sous des chaînes invisibles :
addictions, emprises, blessures, mensonges.
Mais lorsque Dieu proclame le Yovel spirituel,
le Messie se lève,
et dans Sa voix, le shofar retentit :
“Tu n’es plus esclave. Reviens à Moi.”

Yeshoua, notre Libérateur, est entré dans le Saint des Saints,
non avec le sang des boucs,
mais avec Son propre sang,
pour ouvrir la 50e porte —
celle que même Moïse ne pouvait franchir.

Le Messie frappe à la porte.
C’est le temps du retour :
— retour à l’alliance,
— retour à l’héritage,
— retour à Celui qu’on avait méconnu.

Le cinquantième temps est venu.
Là où les cycles s’arrêtent, la liberté commence.
Que toute âme se lève —
car le Yovel du Messie est arrivé.

Même au plus profond de l’exil, Dieu se souvient.
La plus grande bénédiction, c’est de connaître le Messie.
La plus grande malédiction, c’est de vivre sans Lui.

Ce n’est pas la pauvreté qui brise l’âme,
c’est l’absence de lumière,
le refus du Nom du Messie.
Mais Il est là.
Il appelle.
Et ceux qui Le reconnaissent entrent dans la bénédiction :
Présence. Paix. Vérité.

Déclaration spirituelle

« Comme la terre retourne à son propriétaire au temps du Yovel,
moi aussi je retourne à Toi, Yeshoua.
Je Te donne ma vie — sans réserve, sans retour.
Je Te rends ce qui T’appartient.
Car Tu es mon Libérateur, mon Héritier, mon Roi.
Le Shofar a retenti, et mon âme répond :
Je suis à Toi. Pour toujours. »

« Comme la terre en année de Shemita,
je me rends entre Tes mains, sans résistance ni calcul.
Comme l’esclave au temps du Yovel,
je remets ma vie à Toi, Yeshoua, mon Libérateur.
Ce que je suis, ce que j’ai, ce que je porte — tout T’appartient.
Je T’offre mon souffle, car c’est Toi l’héritage éternel. »

Je ne suis plus esclave : je suis libre en Toi,
racheté à grand prix, pour appartenir à l’Alliance.

Shabbat shalom 

L . B

Behar;

Lecture de la parasha : Lévitique : Chapitre :25 verset 1 à chapitre 26  verset 2.

Lecture de la haftarah : Jérémie : Chapitre : 32 verset 6 à 27.

Behoukotaï;

Lecture de la parasha : Lévitique : Chapitre: 26 verset 3 à chapitre 27  verset 34.

Lecture de la haftarah : Jérémie: Chapitre : 16 verset 19 à 17,14.

Lecture messianique :  Luc: Chapitre: 4 verset 16 ,21; Jean: Chapitre 14 verset 15 à 21.


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