Son en audio de la parasha Chemot.
Moïse ! Moïse !
Moïse! Moïse !
La parasha Chemot démarre le livre de l’Exode.
Tout de suite on est plongé dans la plus fascinante des histoires bibliques, l’histoire de la vie de Moïse.
Quand on lie cette parasha elle nous transporte comme sur le fleuve du Nil, comme dans un beau roman.
Etudier cette parasha c’est « lire » en sorte qu’à la fois il y a des sujets, des histoires, et des enseignements.
Le littéraire se mêle à l’imaginaire.
Interpréter « au pied de l’image, plutôt qu’au pied de la lettre ».
Albert Einstein citera:
« Le véritable signe de l’intelligence, ce n’est pas la connaissance mais l’imagination ».
« L’imagination est plus importante que la connaissance.
La connaissance est limitée alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. »
D’où le grand film « Les 10 commandements » qui ne laisse personne indifférent.
Dans cette parasha on aimerait en savoir plus sur le déroulement de la vie de Moïse, on voudrait comprendre pourquoi Dieu l’a choisi? Pourquoi a-t-il du passer par tant d’événement?
Moïse avait-il l’imaginaire plus développé que la connaissance?
En développant sur la scène du buisson en feu, on est enseigné.
Moïse monta sur la montagne, un Ange lui apparut dans un jet de flamme au milieu d’un buisson.
Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait pas.
Moïse se dit: « Je vais m’approcher, je veux examiner ce grand phénomène: pourquoi le buisson ne se consume pas. »
Dieu l’appela du milieu du buisson disant: « Moïse! Moïse! ».
L’ange de l’Eternel apparaît dans un buisson sous forme de feu, mais un feu qui ne brûle pas.
Moïse est présent devant ce feu et tout commence pour lui.
Dieu ne ressemble à aucune chose visible qui soit sur la terre, dans le ciel, ou dans la mer.
Donc le feu par lequel Moïse voit Dieu décrit autre chose.
Ce feu désigne autre chose que le feu naturel.
Le feu est identifié à l’Esprit.
Il y a l’Esprit de Dieu et l’esprit de l’homme.
L’un est libérateur, salutaire, et l’autre est destructeur, dévastateur.
Le feu de Dieu est une flamme, le feu du buisson est une flamme.
La flamme c’est l’Esprit saint qui ne s’éteint pas, mais qui s’élève à la vue de la vérité à la face de Dieu.
C’est un feu dévorant qui détruit ce qui doit être détruit et élève ce qui doit être élevé.
Hébreux: 12 ; 29.
Car notre Dieu est aussi un feu dévorant.
-Moïse avait été élevé en Egypte auprès des dieux de Pharaon, qui consistait à avoir un dieu pour chaque chose. Les dieux de l’Egypte avec toutes les figures humaines et animales. Tout ce qui est contre les lois de notre Dieu d’Israël.
Le feu de Dieu consuma les esprits religieux que Moïse avait reçu dans son éducation.
Le feu de Dieu consume notre mauvaise éducation religieuse, toutes nos erreurs, nos héritages parentaux issus du monde.
Esaïe 66: 15 à 17.
Car voici, l’Eternel arrive dans un feu, Et ses chars sont comme un tourbillon; Il convertit sa colère en un brasier, Et ses menaces en flammes de feu.
C’est par le feu que l’Eternel exerce ses jugements, C’est par son glaive qu’il châtie toute chair; Et ceux que tuera l’Eternel seront en grand nombre.
Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins, Au milieu desquels ils vont un à un, Qui mangent de la chair de porc, Des choses abominables et des souris, Tous ceux-là périront, dit l’Eternel.
-Le feu de Dieu détruit tous les mauvais esprits qui sont en nous tous ceux qui essayent de nous détourner de Dieu, c’est le feu du salut, le feu qui libère, le feu de la vérité qui détruit les esprits du mensonge.
Tout commence par une délivrance, tout commence par un feu dévorant.
Moïse s’est interrogé sur ce feu : « Est ce que c’est Dieu de mes pères? ».
Sa recherche l’a conduit à découvrir Dieu, il a été nettoyé de ses connaissances égyptiennes.
Le mot « feu » en hébreux tire sa racine de « jalousie, colère ».
Dieu est un Dieu jaloux.
C’est l’image qu’il a donné à Moïse sur la montagne.
Moïse avait besoin de comprendre que Dieu est unique, il est Un
et il est un Dieu jaloux.
Deutéronome 4: 24.
Car l’Eternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux.
-Il s’est révélé à Moïse par le feu et l’imaginaire de Moïse a compris que Dieu est UN, il est jaloux si on évoque des autres dieux. Un symbole, une image qui a parlé à Moïse.
Aussi pour nous c’est pareil, l’Esprit de Dieu nous parle tantôt d’une façon, tantôt d’une autre, et c’est par l’imaginaire de l’inconscient que l’on interprète ce que Dieu veut nous dire, c’est pourquoi la bible est écrite en parabole.
L’Egypte regorge de dieux, de statues, de superstitions, de magies, et de mensonges.
Dieu est l’Unique, Il est celui qui Etait, qui Est, et qui Sera.
Il est l’être immuable depuis le commencement et jusqu’à la fin.
L’objectif c’est de transformer nos traits négatifs, nos esprits du mal.
C’est par cette transformation que nous enflammons l’étincelle de Dieu en nous.
Si le feu de Dieu nous brûle c’est pour que Sa Flamme nous enseigne.
Car le feu de Dieu est aussi l’Esprit qui enseigne comme les langues de feu.
Psaume 39; 3.
Mon coeur brûlait au dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue.
-Après que le feu qui consume soit venu, c’est la Flamme de Dieu qui enseigne tout ce que l’on doit savoir.
Moïse vécu ce phénomène, il fut consumé de son passé religieux, puis il fut enflammé et il reçut tout ce qu’il devait savoir, tout ce qu’il devait accomplir.
Moïse a reçu la vérité par le feu qui a consumé ses esprits de religions.
Ce feu, c’est des envoyés de Dieu des êtres célestes, (Ses serviteurs, ou ses Anges).
Pour nous croyants c’est la fête de shavouot « Pentecôte » qui immortalise les langues de feu.
Ce fut ce jour, le jour de Moïse, le jour de la Torah Shavouot que le peuple fut délivré et enseigné des lois de l’Eternel.
Actes: 2; 2 à 4.
Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Avec le psaume 104: 4,5.
Il fait des vents ses messagers, Des flammes de feu ses serviteurs.
Il a établi la terre sur ses fondements, Elle ne sera jamais ébranlée.
« Des flammes de feu ses serviteurs »!!!!
Hébreux :1: 7.
De plus, il dit des anges: Celui qui fait de ses anges des vents, Et de ses serviteurs une flamme de feu.
On retrouve donc le sens de l’image des versets.
Le feu est un Ange, un serviteur céleste, le Messie.
Moïse c’est le fondement de toute chose, il est le commencement de notre éducation, il est le symbole du changement.
Moïse est un roc.
« Le roc c’est une masse de pierre enraciné dans la terre, le roc est solide ».
Le Roc en hébreux symbolise la vertu.
Mais qu’est la vertu biblique?
La vertu c’est la capacité, la disposition spirituelle ferme et constante qui conduit un individu à agir en accord avec un idéal moral, conforme à la loi de Dieu.
La vertu est une force d’âme qui pousse à faire ce qui est bien selon Dieu. La vertu c’est la disposition de l’Esprit à accomplir des actes moraux par un effort volontaire de plaire à Dieu.
La vertu se définit par mettre en pratique dans sa vie les lois de l‘Eternel, les lois de la Torah.
C’est le feu de l’Esprit qui nous fait connaître Dieu dans toute son Unité.
Moïse le pilier de notre histoire, il est le socle notre base sur lequel on va construire notre maison, notre temple, sur les fondations solides de Moïse qui nous assurent la sécurité contre toutes les tempêtes de la vie aux jours des vents puissants ( des problèmes).
Luc: 6: 46, 50.
Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande.
C’est l’histoire de Moïse qui met les conditions de notre foi.
Car tout le problème repose sur quelle foi on s’est accroché.
Moïse annonce aussi la venue du Messie, il l’annonce par ses fondements de la Torah d’où Il sortira.
Le Messie sortira de la Torah.
Les fondements enracinés de notre Messie Yeshoua doivent être fondé uniquement par les bases solides de la Torah, sinon il est certain que ceux qui n’ont pas fondé leur foi par la Torah ont reçu un messie du monde un messie de l’Égypte avec plusieurs visages, des statues, et des emblèmes très religieux sorti de l’esprit des hommes du monde.
Recevoir la Torah comme cadeau, c’est allumer le feu de l’Esprit Saint.
Le Messie le fils de Dieu élève le bâton comme Moïse. Il élève le sceptre de son autorité sur tous les démons qui sont contre l’équité.
« L’équité c’est la justice des lois de la Torah ». C’est faire les choses que Dieu nous demande, faire les fêtes « juives » c’est aller à contre courant du monde, mais c’est aller vers le chemin, la vérité, et la vie.
Il est dit aussi;
« Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité ».
L’iniquité c’est être contre les lois de la Torah. C’est rejeté la justice selon Dieu d’Israël.
L’iniquité c’est se créer une justice qui nous arrange, ne pas vouloir faire les vrai fêtes Bibliques comme Israël, parce que c’est pas arrangeant, c’est hors circuit devant les gens du monde.
Hébreux 1: 8,9.
Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité;
Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité; C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie au-dessus de tes égaux.
La parasha Chemot c’est la base, les conditions idéales pour avancer dans les solides fondements de la foi en Yeshoua.
Mathieu : 7: 24.
C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.
Le Roc, la Torah de Moïse.
Car si il a plu à Dieu de manifester sa présence selon notre l’imaginaire et non selon la connaissance, c’est que c’est par l’imaginaire que l’âme nous fait comprendre le langage de Dieu. Car la connaissance, ou la science c’est par l’homme et l’homme peut interpréter selon sa condition ou selon son éducation.
2 Pierre: 1: 19 ,21.
Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos coeurs; sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par L’Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
Shabbat shalom
L.B
Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 1 verset 1 à chapitre 6 verset 1.
Lecture de la haftarah: Esaïe; 27: 6 à 28:13. 29: 22,23. « S »: Jérémie: 1: 1à 2: 3.
Lecture messianique: Mathieu: 22: 23, 33. Marc: 12: 18, 27.
Luc: 20: 27, 38. Actes: 3: 17, 36. Hébreux: 11: 23, 26.
Une réponse à “Parasha Chemot du samedi 14 janvier 2023”
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