Parasha Nasso

Parasha Nasso

Samedi 3 juin 2023

Son audio de la parasha.

Sans, son Dieu il est perdu.

La Parasha Nasso commence par le dénombrement des membres de la tribu de Lévi, aptes au service dans le Temple.

 La Parasha présente ensuite les lois de pureté à respecter afin de pouvoir pénétrer dans le Tabernacle.

La parasha présente ensuite le cérémonial de la femme soupçonnée par son mari d’adultère. Si la femme soupçonnée était coupable, elle mourrait, ainsi que l’homme avec lequel elle s’était isolée, si elle était innocente, elle recevait les plus grandes bénédictions du Ciel. 

-Puis le texte ce penche sur les lois du « Nazir », personne ayant fait vœu de ne pas consommer de produits de la vigne, de ne pas entrer en contact avec un cadavre, et de ne pas se couper les cheveux.

Le Nazir s’imposait cette abstinence par crainte d’être entraîné à la faute par les plaisirs. 

-Ensuite, Dieu demande aux Cohanim de bénir le peuple d’Israël. Enfin, la Torah nous relate le cérémonial de l’inauguration du Tabernacle. Et la loi de la dîme.

Cette parasha donne une importance  inhabituelle à la haftarah, car le texte nous instruit sur la loi du Nazir.

La haftarah relate l’histoire de Samson.

 Cet homme consacré à Dieu dès  sa naissance, dont les parents avaient suivi les prescriptions éducatives pour qu’il puisse exercer son engagement de Nazir.

L’histoire de Samson décrit un homme fort physiquement et doté d’une grande sagesse, mais il avait une faiblesse d’homme. 

Son histoire décrit sa vie Addict aux femmes de mauvaise vie. Son addiction au sexe la conduit au tourment et aux larmes.

Après plusieurs mauvaises rencontrent il se lia avec Dalila femme vulgaire ennemis du bien.

Samson tomba amoureux d’elle jusqu’à en perdre l’esprit. Ce qu’elle voulait c’est qu’il s’éloigne de Dieu, pour assouvir ses désirs. 

Un jour elle lui fit la remarque:  « Pourquoi me dis tu que tu m’aime, mais tu ne me dis pas ton secret, celui qui te donne cette force spirituelle ».

Alors elle lui donna ce qu’il voulu plaça sa tête dans ses genoux.

Et il lui révéla son secret, qui était dans sa chevelure tressée de 7 tresses. 

Dalila lui rasa ses nattes et elle dit: « Il est maintenant dompté ». Les philistins l’emprisonnèrent et lui crevèrent les yeux.

Les tresses de Samson étaient comme ses racines familiales qui le préservaient du monde,  son éducation et sa connaissance de la Torah dont il avait acquis les 7 attributs de Dieu.

Dalila, est un dérivé du mot hébreux; Dalal qui veut dire: « affaiblir, tirer vers le bas, rendre malheureux, rendre faible, mettre en détresse ».

Dalila  est le symbole des forces du mal qui s’attaquent aux faiblesses des croyants.

Dalila voulait enlever les 7 forces de Samson. 

Ces 7 qualités d’âme du croyants circoncis de coeur.

-L’AMOUR; Affection que l’on éprouve, envers les autres.

-LA SAGESSE; Aptitude à la prudence et à être modérée, en toute chose.

-LA COMPASSION; Sentiment de pitié qui rend la personne sensible aux autres.

-LA MISÉRICORDE; Grandeur d’âme qui pousse à pardonner au coupable.

-LA DROITURE; loyauté de la personne honnête et juste.

-L’HUMILITÉ; Absence complète d’orgueil et respect d’autrui, qui empêchent de régner sur ses semblables.

-LA CHARITÉ; Générosité du coeur qui pousse à aider toutes personne en difficulté.

Les compétences que doit avoir un croyants pour être nazir.

Si on reprend la parasha on constate que les lois concernées s’orientent vers la  consécration. Et la fragilité  des hommes et femmes qui ont le désir de vivre leur foi pleinement dans ce monde.

Se consacrer à Dieu pour que les désirs du  corps ne prennent pas le dessus sur les désirs de l’esprit.

 Le corps et l’esprit sont soumis premièrement au mauvais penchant; 

Et c’est là tout le problème.

Le yetser hara veut s’alimenter de nos mauvais désirs du corps, pour nous faire échouer dans notre serment  de consécration.

Les Lévites sont des consacrés de Dieu ayant la mission de conserver le tabernacle et tout ce qu’il contient comme d’un trésor exceptionnel.

Aussi le chapitre concernant la femme soupçonné d’adultère relate aussi du sujet, car la femme ici est bien entendu le peuple de Dieu qui parfois se laisse séduire par des ébats de religiosité.

Ainsi le nazir, c’est celui qui se consacre de sa propre décision, ou bien c’est Dieu qui le destine pour une mission.
 

La loi du nazir,  donne 3 interdits. l’abstinence d’alcool, ne pas aller vers  des morts, et de ne pas se couper les cheveux.

L’alcool, les cigarettes, la drogue, les médicaments sont des substances pouvant alterner le contrôle de nos sens, perdre sa lucidité, et commettre des choses qu’il serait regrettable par la suite.

L’homme est fragile et faible et les démons le savent. 

Il y a parfois dans la vie des moments compliqués qui se prêtent à vouloir compensé le stress par la consommation d’alcool, de drogue, excès de nourriture, de sucre, sexe, adultère, achats compulsifs ou autres excès, qui aident à passer un moment difficile, pensant que l’on pourrait maitriser ses envies.

Nos esprits humains nous asservissent, créant des besoins charnels contraires à la loi de Dieu. 

Nos faiblesses sont des terrains de jeux de nos démons. Et comme nous ne connaissons pas nos limites, il faut pouvoir résister à la tentation de ne jamais commencer.

Ces consolations une fois consommées et répétées ne sont plus métrisables.

Un consacré est un croyant comme nous le sommes tous, désireux de se mettre à part pour Dieu, et de se défaire de ce qui nous cause des désirs contraire à celui de l’Esprit.

Empêcher les pensées étrangères de nous infiltrer. 

Reconnaître sa fragilité ou sa dépendance, admettre que la pensée est plus forte que la volonté seule.

Et penser que seul nous ne pouvons pas maîtriser de telles pulsions, et que sans Dieu nous ne pouvons rien faire.

Samson après ses déboires quand sa chevelure lui repoussa, quand il se souvint de ses racines, il cria à Dieu de l’en sortir.

Sans, son Dieu il était perdu.

Esaïe 38; 4. Je poussais des cris comme une hirondelle en voltigeant, Je gémissais comme la colombe; Mes yeux s’élevaient languissants vers le ciel: O Eternel! je suis dans l’angoisse, secours-moi!

Quel que soit notre faiblesse Dieu nous secours si nous l’invoquons.

La parasha se termine par la bénédiction que Dieu donna à Moïse et à Aaron et la dimension de donner sa dîme aux gardiens de la Torah.

Car nous aussi nous sommes des consacrés et nous bénissons nos familles et tout le peuple de Dieu.

Car nous sommes tous UN. Cette bénédiction bénit les biens matériels et les enfants.

Que l’Eternel te bénisse, et qu’il te garde!

Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce!

Que l’Eternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix!

La première est une bénédiction financière, elle cible nos besoins matériels. 

La deuxième est une bénédiction spirituelle, elle cible notre âme et ses besoins. 

La troisième est une bénédiction de paix et de guérison, elle cible notre défense.

Rachi interprète le sens comme cela: qu’Il te bénisse dans tes biens et qu’Il te protège des voleurs qui veulent s’emparer de ton argent !

Les Justes font attention à leur argent, disent nos Sages. Ils    connaissent la valeur de l’argent, c’est-à-dire ils savent que c’est Dieu qui le leur a donné dans un but précis : pour remplir leur mission sur terre. 

La bénédiction qui concerne les biens matériels équivaut donc а une grande sagesse; celle de savoir gérer ses biens.

Ainsi, ont doit rester maître de notre argent et pas que  ce soit l’argent qui nous rende esclave.

Et c’est par la dîme que l’on donne, par cette privation, comme un frein à des dépenses égoïste ou trop futile que la bénédiction se répand comme des écluses qui s’ouvre du ciel. Consacré une part de notre argent pour les besoins, c’est aussi ça la loi du nazir. 

Tout le problème de la vie sur terre est de rester maître de nos passions.

 Quant à nos enfants également, n’oublions jamais que Dieu ne nous les a confiés que pour les élever et les diriger dans la voie qu’Il nous a indiquée, C’est à cette condition que nous bénéficierons de cette grande bénédiction.« Que Dieu te bénisse et te protège! »

C’est le comportement moral de l’homme qui fixera l’histoire du monde.

C’est en prenant conscience de l’influence de notre comportement et la maîtrise de tous nos sens, que nous pourrons recevoir les mérites de cette bénédiction.

Dans notre génération où les limites n’existent plus, il est encore plus nécessaire de s’accrocher à la Torah afin que par la consécration et à son étude, à chaque shabbat et plus, nous nous consolidons comme des cordes qui nous tiennent solidement attaché. Des cordages comme les tresses de Samson qui le rendait fort.  Ne nous laissons pas attendrir par nos besoins charnels qui font la guerre à l’âme, mais résistons à toutes les tentations afin de ne pas tomber. 

De nos jours, il est clair que seule la consécration à l’étude des écritures peut consolider notre foyer et notre vie. 

Nous devons prier Dieu, de nous aider à dire NON devant les tentations du monde.

Shabbat Shalom

L.B

Les lectures.
Nombres: Chapitre 4 verset 21 à chapitre 7 verset 89. Lecture de la haftarah:

Lecture messianique:
Actes: 21: 17 à 32. Jean: 7: 53 à 8:11. 


Juges: Chapitre 13 verset 2 à 25.
 


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