Parasha Nitsavim 2025


Des zones d’ombres.

Des zones d’ombre.

Parasha Nitsavim
« Vous êtes nitsavim aujourd’hui, tous, devant l’Éternel. »
Ce n’est pas une simple convocation. Nitsavim signifie se tenir debout, ferme, présent.
Hommes, femmes, enfants, étrangers, chefs, simples serviteurs : personne n’est exclu.
À la veille de l’entrée en Terre promise, Moïse rappelle que la Parole de Dieu n’est pas lointaine :
« Elle est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour que tu la mettes en pratique. »

Ce texte est lu juste avant Roch HaShana, comme si l’Éternel nous plaçait tous aujourd’hui devant Lui pour un grand examen d’oral : une petite révision pour prendre pour acquis notre cœur, nos pensées, toutes nos zones cachées.

La Haftarah clôt le cycle des sept consolations.
Le prophète proclame :
« Je tressaille de joie en l’Éternel… Il m’a revêtu du manteau de la justice. »
Dieu se réjouit de son peuple comme un fiancé de sa fiancée.
Et cette septième consolation porte le sceau d’Adonaï Shalom, l’Éternel qui est Paix. Voici, ton sauveur arrive.
Ce septième rendez-vous s’associe à la douceur du miel de datte, promesse de la Terre promise, promesse messianique.

À l’entrée de Roch HaShana, ce miel annonce que, si nous laissons la lumière pénétrer nos zones d’ombre, l’avenir peut être doux comme ce fruit de la Terre promise.

Moïse lance un avertissement d’une force saisissante :
« Qu’il ne se trouve parmi vous aucune racine portant du poison et de l’absinthe. »
Il parle de racines cachées, de désirs secrets, de ces attachements qui empoisonnent l’âme.
Ces forces ne crient pas toujours ; elles s’installent en silence, dans les recoins de l’inconscient :
Colères qu’on excuse.
Paroles vulgaires qu’on banalise.
Jalousies polies.
Rancunes tenaces.
Désirs dissimulés, inavoués.
Addictions gardées.
Blessures jamais pardonnées.
Amours cachés.
Mensonges pathologiques. Etc.

Ce sont des zones d’ombre qui se nourrissent dans le secret.
La Bible les appelle « dieux étrangers », « esprits impurs ».
Mais nous pourrions dire aujourd’hui : forces intérieures, pulsions inconscientes qui, si elles restent dissimulées, brouillent la route des bénédictions.
Moïse précise que ces influences peuvent même s’enraciner dans les familles, passer de génération en génération, comme si un venin subtil se transmettait tant qu’il n’est pas exposé à la lumière.

Ces zones d’ombre s’abritent derrière la honte ou l’orgueil.
Elles savent que la lumière du pardon les détruit instantanément, alors elles se dissimulent, chuchotant : « ce n’est pas si grave ».
Mais la Torah affirme :
« Les choses cachées appartiennent à l’Éternel, mais les révélées sont à nous et à nos enfants. »
C’est pour cela que Moïse dit : « Elle est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour que tu la mettes en pratique. »

Révéler ces zones d’ombre n’est pas une option : c’est la clé pour entrer dans la bénédiction.
À l’approche de Roch HaShana, le son du shofar réveille ce qui dort.
C’est un cri qui traverse les consciences, qui met à nu ce que nous aurions préféré taire.
Dieu nous invite à nommer de notre bouche et de notre cœur nos idoles intérieures, à couper les racines amères, à offrir nos zones d’ombre à Sa lumière.

« Les choses cachées appartiennent à l’Éternel, mais les révélées sont à nous et à nos enfants. »

La vraie victoire n’est pas de combattre les mauvais esprits par nos forces, mais de les exposer, de les avouer.
Ce qui est mis au grand jour perd son pouvoir.

La Torah annonçait une Parole proche ; le shaliah Paul l’explique :
« La Parole est près de toi… Si tu confesses de ta bouche que Yeshoua est Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité, tu seras sauvé. » (Romains 10 :8-9)

Celui qui est la Lumière du monde déclare :
« La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas saisie. »
« Si nous marchons dans la lumière… le sang de Yeshoua nous purifie de tout péché. »

En Lui, la promesse d’Adonaï Shalom s’accomplit pleinement :
« Lui-même est notre paix. »

Sa lumière n’est pas qu’un éclat moral : c’est la puissance du pardon.
Dès qu’une zone d’ombre lui est confiée, elle est anéantie.

Voilà pourquoi ces forces craignent d’être dévoilées : le pardon de Yeshoua les détruit sur-le-champ.
La lumière qu’Il apporte n’est pas une simple clarté morale ; c’est une puissance de pardon.
Dès qu’un secret lui est confié, il est brisé, consumé.

C’est pourquoi ces esprits cachés redoutent d’être nommés :
C’est par notre bouche que l’on avoue nos péchés.
C’est par notre cœur que l’on fait techouva.
Et c’est Yeshoua qui les combat.

C’est cela que nous devons faire : mettre en lumière ce qui est obscur en nous, afin que la lumière de Yeshoua combatte tous nos côtés obscurs cachés.

Nous nous avouons et Yeshoua nous délivre.

Roch HaShana n’est pas seulement une date du calendrier, qui cette année tombe dès la veille au soir, lundi 22 septembre, soit la fête le mardi, comme un shabbat, le 23 septembre 2025.
C’est le moment où le ciel et la terre s’ouvrent, où le destin de l’année se dessine.
Cette année encore, l’Éternel nous appelle à notre examen blanc, une préparation à se repentir :
Reconnaître nos zones d’ombre, même celles transmises par nos lignées.
Les apporter à la lumière de Yeshoua, qui seul peut rompre l’emprise du passé.
Entrer dans l’an nouveau libérés, prêts pour les bénédictions, les guérisons et les miracles qu’Il réserve à son peuple.
Car choisir la vie, c’est choisir Yeshoua, la Vie véritable.
C’est accueillir Adonaï Shalom qui vient établir sa paix au plus profond de nous.
Et c’est à cela que nous appelle cette parasha afin d’être admis dans la classe des bénédictions pour cette année.

Prière
Adonaï Shalom,
Toi qui sondes les profondeurs de mon être,
je te donne toutes mes zones d’ombre,
là où se cachent honte et secrets.
Que la puissance de ton pardon
détruise toutes racines amères.
Brise les chaînes qui traversent mes générations.
Que la lumière de ton Messie, Yeshoua, anéantisse ces forces.
Que je puisse être guéri, libre de ce qui m’empoisonne.
Purifie mon cœur et mes sentiments.
De ma bouche je mets en lumière toutes mes zones d’ombre afin que tu les combattes,
car il est écrit que c’est toi qui combats ceux que moi je dénonce en te demandant pardon.
Qu’en cette veille de Rosh Hashana je puisse entrer dans ton shalom et recevoir ma part de bénédiction au nom de Yeshoua, que je reconnais comme mon sauveur.

Shabbat shalom
L. B.

Parasha Nitsavim
Lecture de la parasha : Deutéronome : chapitre 29 verset 9 (10) à chapitre 30 verset 20.

Lecture de la haftarah : Ésaïe : chapitre 61 verset 10 à chapitre 63 verset 9.

Lecture messianique : Romains 9 :30 à 10 :13.
Hébreux 12 :14 à 15.


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