L’unité est notre force.
L’unité est notre force.
Cette semaine, il y a deux parasha : Nitsavim et Vayéle’h.
Les parasha Nitsavim-Vayéle’h sont souvent lues ensemble juste avant Rosh Hashana, qui aura lieu cette année le jeudi 3 octobre 2024. Ces sections de la Torah comportent des messages puissants de réflexion et d’engagement, particulièrement adaptés à cette période de l’année.
La parasha Nitsavim-Vayéle’h débute avec Moïse, sur le point de quitter ce monde, s’adressant une dernière fois au peuple d’Israël. « Vous êtes tous présents aujourd’hui devant l’Éternel, votre Dieu », déclare-t-il. Ces mots évoquent la notion d’unité et de solidarité, car chaque membre de la communauté, quel que soit son statut ou sa position, est inclus dans cette alliance avec Dieu.
Nitsavim : L’unité et l’engagement renouvelé
Nitsavim met en avant l’importance de la collectivité. Moïse rappelle que chacun, de l’individu le plus modeste au plus haut placé, est responsable de maintenir l’alliance avec Dieu. Cette alliance n’est pas seulement conclue avec ceux présents physiquement, mais aussi avec toutes les générations futures.
Ce passage résonne particulièrement alors que nous approchons de Rosh Hashana, une période de retour spirituel et d’introspection. Il nous invite à nous reconnecter non seulement à notre Créateur, mais également aux autres membres de la communauté. En tant que nation unie, nous devons nous engager à être meilleurs, à nous soutenir et à être attentifs aux besoins des autres.
Le terme Nitsavim signifie littéralement « se tenir debout » et représente la stabilité et la résilience. Il suggère qu’être ensemble pour être fort est la clé pour s’adapter aux difficultés et aux changements qui se présentent à nous. C’est la résilience dans l’union qui nous donne la force de nous surpasser face à l’adversité et de continuer à progresser spirituellement.
Moïse ne nous annonce pas que tout ira bien, mais que si nous nous unissons, nous serons forts pour résister à toutes sortes d’épreuves. Nitsavim, en guematria, est égal à 192, ce qui confirme l’équilibre parfait si tout le monde se tient uni avec Dieu et dans la solidarité les uns envers les autres. C’est un engagement à se tenir de manière permanente dans l’unité avec la communauté.
Vayéle’h : Le courage et la transmission.
La parasha Vayéle’h raconte la dernière mission de Moïse. Conscient que sa vie touche à sa fin, il confie la direction du peuple à Josué. Ses paroles reflètent un message universel de courage et de foi : « Sois fort et courageux ». Moïse encourage Josué à ne pas craindre les défis qui l’attendent et lui rappelle que Dieu sera toujours avec lui.
Le terme Vayéle’h est associé au mouvement, au progrès et à l’évolution spirituelle. Moïse se déplace physiquement, mais ce mot contient également une dimension symbolique, car il représente le passage de la Torah vers le Messie pour la continuité du peuple d’Israël.
Vayéle’h, en guematria, est égal à 66, ce qui symbolise la continuité. Moïse crée une continuité avec Josué, et la Torah crée une continuité avec le Messie Yeshoua. Car la Torah n’est pas statique, elle est vivante.
Deux parasha, deux messages complémentaires.
Ces deux parasha renvoient à deux réflexions qui semblent s’opposer : la première dit « Se tenir debout », tandis que la seconde suggère le mouvement. Pourtant, elles sont parfaitement en harmonie. Le message est que, même lorsque nous faisons face à des défis ou à des transitions, nous devons trouver le juste équilibre entre stabilité (Nitsavim) et progrès (Vayéle’h).
C’est sur la stabilité acquise de la Torah que vous avancerez avec le Messie Yeshoua. Les textes dans leur ensemble nous enseignent que la force du peuple de Dieu réside dans l’unité entre tous ses membres.
Et c’est là le vrai problème que nous avons tous : la dissociation des croyants.
Au lieu de nous tirer dans les pattes, nous ferions bien de nous soutenir les uns les autres. Car, au fond, les croyants véritables, ceux qui croient en Dieu le seul et l’unique, quel que soit leur niveau, sont bien conscients de la vérité et poursuivent le même objectif. L’unité, c’est Israël. Se tenir aux côtés d’Israël et avancer ensemble, chacun selon son niveau.
Ce qui nous unit est prodigieux : l’enseignement du judaïsme perpétue le message de la Torah à travers le monde. Que nous soyons juifs ou non, l’étude de la Torah nous permet de progresser ensemble vers le Messie Yeshoua
Dieu nous a donné un merveilleux cadeau qui nous unit tous: la Torah que nous lisons chaque Shabbat avec les parasha qui nous guident.
Unité à travers l’étude de la Torah.
Il y a 54 parasha qui nous enseignent tout au long de l’année, formant le lien entre Dieu et son peuple. Et c’est cela qui est extraordinaire : tous les croyants authentiques sont unis dans l’étude de la parasha chaque Shabbat.
C’est peut-être cela le grand secret du Shabbat : l’union totale qui lie tous les croyants de la terre autour de Dieu.
Quand on imagine que le monde entier est relié par la parole de Dieu à chaque parasha, d’un bout à l’autre du monde, par un même texte des Écritures, c’est vraiment extraordinaire. Et à chaque fête de l’Éternel, nous sommes tous ensemble reliés à Dieu au même moment, unis dans une unité absolue.
Bien sûr, ce grand miracle n’est possible que si nous nous rassemblons autour de la même parasha, au même moment, et aux mêmes dates de fête.
Car c’est cela qui produit la puissance du peuple de Dieu : tous ensemble, debout devant la Torah, avançant avec Yeshoua.
Le pilier, c’est Israël, et notre devoir est de nous relier à Israël. L’unité d’Israël prépare le monde futur, le royaume de Dieu se construit par l’union de tous, juifs et non-juifs, mais tous croyant en l’unité d’Elohim.
La force, c’est le nombre.
Moïse dit aux Juifs assemblés que Dieu scelle Son alliance non seulement avec eux, mais aussi avec toutes les générations de croyants à venir. C’est l’annonce des nations qui devront suivre Israël.
Aujourd’hui, tous les croyants du monde devraient affirmer leur alliance avec Dieu en prenant la résolution d’étudier Sa Torah et d’accomplir Ses commandements pour être unis à Israël.
Les choses devraient être claires : nous devrions avancer tous, main dans la main, car au fond nous cherchons tous Dieu et nous sommes tous dirigés vers le même chemin.
Les religions ont créé la désunion. Chacun s’est séparé des autres pour suivre son propre chemin. Et si l’union fait la force, la désunion est l’arme de Satan qui a désorganisé le peuple de Dieu durant tous les siècles précédents, pour diviser les Écritures et leur compréhension.
Les religions ont créé la division envers Israël. Elles ont dispersé les croyants de toutes origines, les rendant captifs d’illusions idéologiques païennes.
Aujourd’hui, nous sommes là, devant Dieu, en ce Shabbat, pour nous réengager à suivre la Torah enseignée par le judaïsme et avancer avec Yeshoua, notre Messie et Sauveur, afin de préparer notre nouvelle année avec force et détermination, dans l’unité et la solidarité entre tous, juifs et non-juifs, pour concrétiser le projet de Dieu dans notre immense vocation divine : faire du monde une habitation pour Dieu.
Shabbat Shalom
L. B
Parasha Nitsavim et Vayélé’h.
Lecture de la parasha Nitsavim et Vayéle’h : Deutéronome : Chapitre 29 verset 9 ou 1O à chapitre 30 verset 20
Et Chapitre 31 verset 1 à 30.
Lecture de la haftarah: Esaïe : Chapitre 61 verset 10 à chapitre 63 verset 9.
Lecture messianiques : 2 Pierre : Chapitre 3 verset 1 à 18.