Parasha Noé


Samedi 2 novembre 2024.

L’Arche de Noé.

 Une Perspective Messianique du Salut.

L’Arche de Noé.

 Une Perspective Messianique du Salut.

La parasha de Noé raconte l’histoire de Noé, du Déluge, de l’Arche et de la nouvelle alliance que Dieu établit avec l’humanité après la purification de la terre par les eaux. Dans une lecture messianique, cette parasha est une source de symboles et de préfigurations qui pointent vers Yeshoua et la rédemption offerte par lui.

L’histoire de l’arche de Noé est l’un des récits bibliques les plus célèbres et universellement reconnus.

La popularité universelle du récit de Noé, présent dans de nombreuses cultures, révèle une empreinte divine de la conscience du bien et du mal, gravée dans l’âme humaine. Cela reflète l’appel collectif à la techouva, ou repentance, qui conduit chaque personne à revenir à Dieu.

Avant le déluge, Noé était un serviteur de Dieu, un prédicateur de la justice invitant les gens à se détourner de leur péché et à écouter Dieu. Yeshoua, lui aussi, prêchait le repentir et appelait les gens à se rapprocher de Dieu pour recevoir la vie éternelle. Noé peut être vu comme une préfiguration de Yeshoua, illustrant l’œuvre de salut, de justice et de miséricorde, premièrement par la purification de l’être humain par son obéissance à se conduire bien avec les valeurs de la loi du Livre, qui atteint son accomplissement en Yeshoua.

Par Noé, un renouvellement de l’être sur sa vie sur terre, et par Yeshoua, une espérance de vie éternelle dans le ciel. Noé prêche et avertit sa génération, appelant les gens à changer leurs comportements. Bien qu’ils refusent son avertissement, il est présenté comme un « prédicateur de justice ». Yeshoua, aussi, appelle tous les hommes et les femmes à la repentance et à la foi.

Noé est décrit comme un homme « juste et intègre parmi ses contemporains », une figure qui se distingue dans une génération corrompue. Ce statut fait de lui un modèle de justice, tout comme Yeshoua, le Juste par excellence, qui est venu apporter la lumière et le salut dans un monde marqué par le péché.

Comme Noé, qui a suivi les instructions de Dieu pour construire une arche capable de préserver sa famille du jugement du déluge, Yeshoua a obéi à Dieu et est devenu un refuge de salut pour toute l’humanité, en offrant un chemin de rédemption universel. Le signe de l’alliance de Dieu avec Noé, l’arc-en-ciel, est un symbole de miséricorde et de grâce. Cette promesse de Dieu de ne plus détruire la terre par les eaux trouve un écho dans l’alliance éternelle offerte par Yeshoua. Le sacrifice de Yeshoua devient alors le signe ultime de la grâce divine, scellant une nouvelle alliance dans laquelle les péchés sont pardonnés et la réconciliation est offerte.

L’année du Déluge, durant laquelle Noé et les siens ont été préservés, représente un temps de transformation et d’instruction, une immersion dans les principes des lois de la Torah. L’idée de ces 365 jours de purification évoque les 365 commandements négatifs de la Torah, symbolisant l’apprentissage de ce qu’il faut éviter de faire pour vivre selon la volonté de Dieu. 

Une année de Torah, c’est l’apprentissage des shabbat et le tour d’horizons des Fêtes bibliques qui représente pour Noé et sa famille une profonde transformation. Ce qui est notre lien avec les lois de Moïse.

Noé et Moïse sont tous deux « sauvés des eaux » : Noé est préservé dans l’arche lors du déluge, et Moïse, enfant, est mis à l’abri dans une petite arche en bois, flottant sur l’eau. Cette protection par les eaux préfigure la Torah, qui enseigne aux hommes les lois du péché et la voie de la rédemption. 

Cette symbolique de l’arche, comme refuge et protection, trouve son accomplissement en Yeshoua, l’Arche spirituelle dans laquelle les croyants trouvent le salut, protégés du jugement et du péché par son sacrifice. Noé, comme Yeshoua, symbolise l’obéissance totale à Dieu, une obéissance qui sous-entend un changement radical de vie. Ils ont tout enduré de la part de leurs concitoyens : moqueries, insultes, violence, mais leur foi en Dieu leur a donné la force de passer outre ce qu’ils subissaient.

Face aux moqueries de ses contemporains, Noé a persévéré dans son obéissance et a construit l’arche, sauvant ainsi sa famille. Yeshoua, lui aussi, a fait face à l’incompréhension et au rejet, mais par amour, il a offert sa vie pour que nous ayons accès au salut. Noé nous enseigne que le véritable amour pour nos proches implique parfois des sacrifices, voire l’acceptation de l’incompréhension, tout comme Yeshoua a montré cet amour sacrificiel pour toute l’humanité. Par notre foi et notre volonté de vouloir obéir coûte que coûte à Dieu et vivre dans l’accomplissement des lois divines, nous prouvons notre détermination et notre amour pour Yeshoua. 

Nous montrons à ceux qui nous entourent le chemin vers la paix et le salut, car il est l’arche spirituelle qui nous préserve du péché et nous rapproche de Dieu.

Aujourd’hui, les croyants sont appelés à être des « lumières dans le monde » et des témoins de la justice de Dieu, tout comme Noé. En suivant les lois de la Torah et les enseignements de Yeshoua, chaque année nous devenons des ambassadeurs de l’amour divin. Dieu appelle chacun de nous à être un refuge pour ceux qui nous entourent, pour nos familles, nos amis et nos voisins. En vivant selon la foi et les valeurs de la Torah, nous pouvons offrir un exemple de droiture et de compassion, guidant ceux que nous aimons vers Dieu. Noé, bien qu’imparfait, a choisi de marcher avec Dieu, impactant ainsi profondément sa famille et les générations futures. Nous aussi, à notre manière, pouvons devenir ce refuge pour nos proches. Parler, mais uniquement s’il y a une demande; mais surtout c’est par notre conduite irréprochable et notre manière de vivre notre vie que nous impacterons vraiment nos proches. Comme Noé, il a fait ce qui était bien aux yeux de Dieu sans se soucier de ce que les autres pensaient de lui. Il a bien agi selon la volonté de Dieu et cela était bien.

Laissons les incrédules construire leur tour de Babel. Jusqu’à ce que Dieu vienne un jour démolir leurs convictions d’un autre idéal religieux, ne cherchons pas à discuter ni à convaincre, mais continuons à marcher droit dans la Loi et la foi comme l’a fait Noé et Yeshoua, car en réalité, c’est Dieu qui aura le dernier mot.

Puissions-nous, comme Noé, répondre à cet appel, et faire de nos foyers des lieux de paix, d’amour et de foi, en guidant ceux qui nous entourent vers Yeshoua, le véritable Sauveur et refuge éternel.

Shabbat shalom.

 L . B

Lecture de la parasha: Genèse: Chapitre 6 verset 9 à chapitre 11 verset 32.

Lecture de la haftarah: Esaïe: Chapitre 54 verset 1 à 10 (+jusqu’a 55: 5).

Lecture messianique: Mathieu: 24 verset 36,44. 

Luc: 17 verset 26 à 37.1 Pierre: 3:18,22. 2 Pierre: 2: 2,5. 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *