Parasha Noé 2025


Rien ne s’arrête, tout recommence.

Rien ne s’arrête, tout recommence.

L’histoire de Noé  se situe dans un temps où Dieu décide d’effacer le monde à cause de la violence et de la perversion, mais Noé trouve grâce à ses yeux. 

Dieu lui donne des mesures précises pour fabriquer une arche, pour lui, sa famille et les animaux, avant que commence le déluge qui effacera toute vie sur la terre. 

Dieu demande à Noé de construire une arche d’une longueur de 300 coudées, une largeur de 50, une hauteur de 30, et une fenêtre de 1 coudée. Ces nombres nous enseignent en lettres hébraïques et donnent deux mots : « Cherche et Engagement ». 

L’arche ne se construit pas seulement avec des mesures, mais avec un engagement et une obéissance. Noé construit l’arche pour y vivre quelques chose de particulier avec sa famille  et les animaux sauvages et domestiques docile et ordonné, soumis à  Dieu, comme au temps du jardin d’Éden où tout était en harmonie.

Cette scène que tout le monde a en tête : une grande arche, une planche posée, et les animaux qui montent deux par deux comme si c’était la chose la plus normale du monde. Personne ne se bouscule : chacun attend son tour et entre. La Torah précise que les espèces pures entrent par sept couples, les autres par un couple, ainsi que les oiseaux, pour que la vie puisse repartir après le déluge. Noé les laisse entrer tranquillement.

 Cette image simple dit l’essentiel : Dieu met de l’ordre au milieu du chaos, et il confie à l’homme de préserver ce qui doit être  sauvé.

 Ce texte c’est comme pour réveiller la mémoire du temps d’avant, là où l’âme vivait en paix avec Dieu. C’est là que Dieu veut nous mener, comme dans un plongeon profond de notre conscience.

 La parasha Noé se décrit comme une ligne prophétique qui rejoint la vision du futur où les eaux s’ouvrent devant Moïse comme une grande ouverture. Noé semble décrire le Messie : il voit ce temps messianique où le Messie déchirera  les eaux, pour une alliance éternelle.

 Ce récit parle aussi de nous. Le déluge traverse nos têtes et nos vies : le balagan intérieur qui bouscule pour mieux recommencer.

 Alors, comme Noé, j’entre dans l’arche : je me mets à l’abri, je ferme la porte loin du monde, et j’accepte un temps de silence où Dieu veut se révéler d’une manière miraculeuse. Et j’ouvre le Livre pour y voir le miracle : le Fils de Dieu. C’est là que les parashas de chaque semaine veulent nous mener : chercher et trouver le Messie Yeshoua. Alors je regarde mon propre déluge, dans mes pensées agitées, mes erreurs, mes engagements, mon chemin chaotique et mon besoin de connaître Dieu ; j’entends l’invitation : « Entre dans l’arche ». Ferme la porte au vacarme et laisse une petite fenêtre pour que la lumière entre. 

Noé, dans cette arche, au début du douzième mois, ouvre la fenêtre, lâche la colombe qui revint, puis sept jours après il la fait repartir, et il attend encore sept jours et la colombe revient avec un bout d’olivier qu’elle avait arraché de l’arbre. C’est là la vision messianique qui se révèle dans notre texte. La colombe de Noé sort des eaux du déluge, elle vole et ramène la paix : Noé est sauvé. Il est précisé que la colombe a déchiré la branche de l’olivier : signe d’une paix qui ne vient pas sans arrachement, comme une promesse saisie. La colombe me conduit plus loin. Yeshoua, dans le Jourdain, a accompli le modèle de l’immersion devant la foule. 

Matthieu 3;16 : « Dès que Yeshoua eut été baptisé immergé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. » 

Luc 3; 22 : « Et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix vint du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection. » 

Jean 1; 32 : « Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui. » Jean rend témoignage de ce qu’il voit, et là il reconnaît les Écritures de Noé : la colombe qui s’était posée sur Noé annonce le Fils de Dieu, Sauveur du monde, et Dieu se fait entendre : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection. » Jean dit encore : « Moi, je vous baptise je vous immerge  d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » 

La parasha Noé est un appel à s’engager à chercher la vérité, non pas dans le monde mais dans son cœur ; un engagement à plonger au fond de son âme, dans une immersion totale, là où la connaissance est enfouie, la où la mémoire du temps d’avant tente de nous éclairer, et laisser entrouvrir  la lumière par cette petite fenêtre qui va ouvrir la grande porte de la vie.

 Le texte de Noé est un appel à rentrer dans l’arche pour être sauvé et sauver sa famille, car dans cette arche Dieu a pourvu à tout : chaque chose et chaque besoin, Dieu y répondra ; chaque miracle, chaque rencontre, chaque livre répondra à notre soif de vérité ; Yeshoua sera là, présent lui-même, nous tenant la main pour ne pas se laisser séduire par les faux esprits. 

Le but de la connaissance, c’est un don venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. 

C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi. 

Noé, prédicateur de la justice, nous instruit sur l’identité messianique du Messie Yeshoua : Il est le Fils de Dieu. 

Et c’est par ses mots que Yeshoua nous invite à nous engager dans une vraie et sincère conscience envers Lui ; sans le crier sur les toits, au contraire, c’est dans l’arche, seul à seul, que l’on rencontre le Roi des Juifs. Le silence est précieux dans ces moments, surtout si notre milieu est hostile à Yeshoua, comme Noé qui s’est fait moquer et injurier : tel Noé l’incompris, nous sommes des Noé.

 Il a construis l’arche seul. 

 1 Pierre 3; 20, 22 Lorsque la patience de Dieu se prolongeait aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau : cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Yeshoua le Messie, qui est à la droite de Dieu.

 Dieu nous appelle et nous envoie dans une arche faite de coeur de recherche et d’engagement, afin de nous protéger des fausses alliances, de ceux qui créent des tours de Babel où l’orgueil de ceux qui se croient grands et charismatiques s’élèvent au-dessus des autres, des fausses religions qui s’inventent des messies ou des théologies de remplacement ; car Dieu fait avec nous une alliance, un Arc-en-ciel qui scelle notre engagement et nous marque d’un sceau éternel. 

Dans cette parasha, Noé préfigure Yeshoua : 

en tant que « sauveur » de l’humanité et de la création face au jugement du déluge. Noé est celui qui offre une arche, un refuge pour échapper à la destruction. Mais à la fin Noé  a été bénit par Dieu  tout comme Yeshoua est celui qui offre une arche de salut pour tous. Yeshoua aussi a été un Juste qui a suivi la volonté divine malgré l’incompréhension et la moquerie de beaucoup. 

Nous aussi on peut se retrouver seul, avoir peur de ce qui va arriver, mais quelle importance si la vie nous offre le plus beau des cadeaux d’avoir cette assurance d’être sauvé par le Messie, le fils de Dieu, en lui offrant notre coeur, comme une offrande de foi, par un  pur engagement, et recevoir Sa bénédiction. Rien dans ce monde ne peut égaler la bénédiction de Dieu.

Car rien n’est fini, tout recommence.

Non pour reprendre notre ancienne vie, mais pour bâtir  une nouvelle vie, par  un serment de foi et d’immersion. 

 Alors tout recommence et cette fois, avec Yeshoua  Le fils de Dieu.

Shabbat shalom

L . B

Lecture de la parasha: Genèse: Chapitre 6 verset 9 à chapitre 11 verset 32.

Lecture de la haftarah: Esaïe: Chapitre 54 verset 1 à 10 (+jusqu’a 55: 5).

Lecture messianique: Mathieu: 24 verset 36,44. 

Luc: 17 verset 26 à 37.1 Pierre: 3:18,22. 2 Pierre: 2: 2,5. 


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