Parasha Pinhas 2025.


Le monde tourne… mais le centre demeure.

Le monde tourne… mais le centre demeure.

Les saisons passent, les visages changent, les générations se relèvent et prennent le relais.
Les cycles se succèdent, comme les aiguilles d’une montre céleste.
Un temps pour agir, un temps pour se taire.
Un temps pour transmettre, un temps pour se retirer.

La parasha Pin’has reflète ce mouvement.

Pin’has qui prend l’épée, comme pour tranché entre le bien et le mal, le vrai du faux,

le nouveau recensement 601 730 personnes,

les filles de Tselophhad, qui changent  la loi,

Moïse qui passe le relais à Josué,

et enfin, les offrandes, les fêtes, le Shabbat.


Mais tout cela raconte une seule et même réalité :
Le temps passe.
Les rôles changent.
La transmission est inévitable.
Et il faut apprendre à accueillir le changement.

 L’histoire de Pin’has est une secousse.
Elle marque une fracture dans le mal, mais aussi un tournant spirituel.

 Le nouveau recensement n’est pas un simple chiffre :
c’est un nouveau départ.

 Les filles de Tselophhad ne revendiquent pas par orgueil,
mais par amour de l’héritage divin.
Leur voix douce mais ferme fait évoluer la Torah elle-même.

 Moïse passe le flambeau à Josué,
non dans l’amertume, mais dans l’obéissance.
Même les grands prophètes doivent laisser place à la suite.

Et dans la haftarah : Élie.
L’homme de Dieu, celui qui faisait tomber les éclairs, est… épuisé.
Il est au bout du chemin.
Il doit s’éloigner.
Dieu l’envoie dans une caverne.

Mais cette grotte n’est pas une punition.
C’est un lieu de repositionnement intérieur.
Là, Élie découvre que Dieu ne parle plus comme avant.
Il n’est pas dans le fracas des vents violents,
mais dans le calme et la confiance.

 Parfois, pour entendre Dieu à nouveau,
il faut accepter de changer d’oreille.
 Il faut savoir poser les armes… pour reprendre la route autrement.

 Et nous, aujourd’hui ?

 Il faut accepter le changement.
L’évolution n’est pas l’ennemie de la fidélité.
Le changement n’est pas une trahison de la tradition,
s’il est guidé par la sagesse du Souffle de Dieu.

 Dans bien des cercles religieux, certaines choses doivent être revues.
Est-il encore juste de mettre les femmes à l’écart dans les communautés?
Ce silence imposé n’est plus un lieu de sainteté,
mais parfois un lieu de frustration silencieuse.

Cela aussi doit évoluer, avec sagesse, avec respect, mais avec vérité.

Comme les filles de Tselophhad,
les femmes d’aujourd’hui doivent retrouver leur voix.
Non pour dominer, mais pour hériter.

« Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre,
il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Yeshoua le Messie. »

(Galates 3:28)

Ce verset ne nie pas les différences,
mais affirme qu’en Yeshoua, tous sont également appelés, unis, héritiers
sans hiérarchie ni exclusion.

Chaque âme (homme ou femme) devient responsable de sa destinée devant Dieu.

→ Dans le Messie, il n’y a plus « homme ou femme » au sens hiérarchique, car tous ont accès à l’héritage spirituel (Galates 3:28).

Dans la tradition, il est dit : « Il n’est pas permis à la femme d’enseigner »  et cela est vrai, dans le contexte où l’enseignement s’exerçait comme autorité publique, doctrinale, devant l’assemblée.
Mais cela ne signifie pas que la femme est exclue de la révélation ou du partage vivant de la Parole.

Certaines femmes, dans l’Écriture, ont parlé inspirées par l’Esprit, ont annoncé le Royaume, ont exhorté les croyants, ont porté la présence divine dans des lieux où les cœurs étaient prêts.

Elles n’ont pas cherché à s’imposer, mais Dieu les a rendues visibles.

 Il y a une différence entre enseigner par autorité doctrinale, et porter une parole vivante, révélée, prophétique.
L’une se fonde sur le rôle, l’autre sur l’élan de l’Esprit.

 Lien avec les filles de Tselophhad

Les filles de Tselophhad ne sont pas venues enseigner la Torah.
Elles sont venues demander justice, avec foi, respect et audace.
Et par leur simple parole, elles ont fait évoluer la loi.
Elles ont ouvert un chemin nouveau sans avoir besoin d’un titre.

L’Esprit de Dieu ne se limite pas aux rôles.
Il choisit qui Il veut pour porter Sa voix.
Quand une femme parle sous l’onction, elle ne revendique pas une position,
elle donne un fruit.
Elle ne se place pas au-dessus,
elle est comme un canal.

Et ce que Dieu approuve porte du fruit, et transforme les lois elles-mêmes, comme l’ont fait les filles de Tselophhad.

Il faut donc évoluer et avancer, même dans ces domaines.

 Et comme un clin d’œil divin…

Le recensement dans cette parasha donne un chiffre étonnant : 601 730 personnes.
Or, les sages disent que 600 000 représente les âmes-racines d’Israël,
chaque âme correspondant à une lettre de la Torah.

Il reste donc 1 730 de “plus”. Pourquoi ce surplus ?

 Ce n’est pas un “reste”.
C’est un signe caché.
Quelque chose au-delà de la Torah visible.

Si on décompose ce nombre :
1 = l’Unité divine, la Source, Dieu.
730 = selon la lecture symbolique, c’est la Torah du Messie.

1 730 : le moment où la lettre devient chair,
la lumière s’incarne,

 601730 forme l’unité des âmes réuni en Yeshoua par la torah?
Cela confirme le message :


La Torah évolue, s’accomplit pleinement dans le Messie.

Avec Yeshoua, les choses changent,
mais l’essentiel demeure :
les hommes et les femmes sont égaux,
chacun responsable de sa vie spirituelle.
Yeshoua sauve celui  ou celle  qui croit en Lui.

Le monde tourne mais le centre demeure.

Ce qui est essentiel ne change pas.

 Les rendez-vous fixes,  Le shabbat , les fêtes de l’Eternel.

Ce sont les points fixes dans la spirale du temps.
Des piliers plantés dans l’éternité.
Tandis que le monde tourne,
tandis que les générations se lèvent et se retirent,
ces choses éternel demeurent.

Ces choses ne changent pas…
mais toute notre vie doit tourner autour d’elles.

Le monde bouge, les rôles évoluent, les générations passent…
mais ces repères sont les battements du cœur divin.

 Ils sont le centre de gravité de l’âme.
 Le point fixe dans la roue du temps.

Si notre roue intérieure ne tourne pas autour du Shabbat,
si nos jours ne dansent pas autour des rendez-vous du ciel,
alors on tourne… dans le vide.

 Yeshoua est ce centre.
Il est le pivot de la roue,
le point fixe autour duquel tout gravite.
Il ne change pas
mais tout change autour de Lui.

Il est :
✦ le Shabbat vivant,
✦ la Torah en mouvement,
✦ la lumière dans la grotte,

 Alors oui… le vent tourne.
La roue avance.
Le temps presse.
Mais si ton cœur est ancré en Lui,
tu ne perdras jamais ton équilibre.

Beaucoup de choses autour de nous évolue, change, il faut accepter le changement, quand le vent amène la tempête, seul Yeshoua à le pouvoir de calmer les vents pour nous faire prendre la bonne direction, car il a un plan merveilleux à accomplir en nous.  

Shabbat shalom

L . B

Lecture de la parasha : Nombres : Chapitre 25 verset 10 à chapitre 30 verset 1.

Lecture de la haftarah: 1 Rois : Chapitre 18 verset 46 à chapitre 19 verset 21.

Lecture messianique : Jean 2; 13, 22. 7; 1,13; 37_39: 11; 55 à12: 1.

 Actes; 2; 1 à 21.  1 Corinthiens; 5;6, 8  hébreux; 11; 28


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