Le Trône est déjà occupé !
Le Trône est déjà occupé.
Dans la parasha de cette semaine, Qorah ose défier l’ordre établi par Dieu. Avec Datan, Aviram et 250 chefs de l’élite, ils contestent l’autorité de Moïse et d’Aaron, sous prétexte que “toute l’assemblée est sainte”. Mais derrière ce discours égalitaire se cache une rébellion contre le choix de Dieu. Qorah est un homme qui veut plus que ce qui lui a été confié, un homme qui s’élève sans y avoir été envoyé. Alors Dieu intervient. La terre s’ouvre et engloutit les rebelles. Le feu consume les faux sacrificateurs. Et pour sceller définitivement le choix divin, le bois d’Aaron, sec et sans vie, fleurit miraculeusement signe que Dieu donne l’autorité à celui qu’Il choisit, non à celui qui la convoite.
Il y a dans cette parasha bien plus qu’un simple conflit d’autorité : il y a une révélation spirituelle puissante, un dévoilement prophétique de ce qui anime les rébellions humaines, politiques et religieuses jusqu’à aujourd’hui.
Car Qorah n’est pas mort. Il a changé de costume, mais il parle toujours. Il siège dans les tours de verre, derrière les pupitres dorés, sous les tabliers sacrés ou les parures d’apparat. Il organise des sommets, il trace des plans de paix, il signe des traités… mais il ne fléchit pas devant le Nom. Il ne se soumet pas au Roi du ciel. Il parle d’unité, de fraternité, de progrès mais c’est pour détrôner Celui que Dieu a établi.
Il y a aujourd’hui des slogans écrits sur les murs du monde, des devises dissimulées dans les discours politiques, des serments murmurés dans des temples secrets. Les puissants du siècle se croient bâtisseurs d’un nouvel ordre, d’un monde réinventé sans besoin d’un Dieu vivant. Ils élèvent des lois sans justice, des statues sans âme, des idées sans sanctuaire. Ils parlent de lumière, mais c’est une lumière noire. Ils bâtissent comme Qorah sans le feu du ciel, sans l’appel, sans l’onction.
Mais Dieu rit.
Comme il est écrit dans le Psaume 2 : “Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Pourquoi ce complot vain ? Les rois de la terre se dressent, les princes conspirent ensemble contre l’Éternel et contre son Mashia’h. Mais Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux.”
Car le trône n’est pas vide.
Il n’attend pas qu’un homme s’y installe.
Il est déjà occupé par l’ Agneau immolé, par un Roi serviteur,
par Yeshoua haMashia’h, que Dieu a oint,
et que rien ni personne ne peut détrôner.
Les puissances humaines veulent régner sans l’Éternel.
Les loges maçonniques prétendent réécrire les fondations du monde.
Les élites veulent vivre leur gloire du moment, croyant en la mort dans les pyramides qui ressuscitent.
Mais le feu de Dieu ne descend pas sur leurs autels.
Il ne répond pas à leurs encensoirs d’ambition.
Il répond à l’encens de l’obéissance, à celui qui s’offre tout entier,
comme un sacrifice vivant
Yeshoua, le seul Grand-Prêtre véritable.
Le monde exalte ceux qui s’élèvent.
Dieu élève ceux qui s’abaissent.
Qorah voulait monter, il est descendu vivant dans le séjour des morts.
Yeshoua s’est humilié, il a été élevé au-dessus de tout nom.
Et aujourd’hui encore, le même choix est devant nous :
vouloir le pouvoir, ou être émerveillé par les gens du pouvoir… ou reconnaître le Roi des juifs.
S’élever par orgueil… ou s’abaisser pour entrer dans le Royaume.
Imiter Qorah… ou suivre Yeshoua.
Le monde entier est secoué par des puissances cachées, des projets tissés dans l’ombre, des gouvernements qui se veulent sauveurs. De ceux qui ne veulent pas ceux que Dieu a choisi « le peuple d’Israel », Mais à la fin ce sont eux qui seront englouti détruit de ce monde, la terre finira par s’ouvrir. Les nations suivent le courant et tombent dans ce fléau mortel;
Le faux feu sera dévoilé. Et le Nom que les nations veulent effacer brillera encore plus haut, plus fort, plus pur : Yeshoua, le choix de Dieu, l’Oint du Père, le Prince de la paix, venu sans armes, mais portant la vérité qui brûle les faux trônes.
Et comme le bois d’Aaron, ce bois sec posé dans le Sanctuaire,
le signe de Yeshoua continue de fleurir :
Alors que les nations s’agitent, que les slogans résonnent, que les idoles s’érigent, le ciel ne tremble pas.
Dieu ne change pas.
Son choix ne se détourne pas.
Et ceux qui Le servent en esprit et en vérité même s’ils sont peu, même s’ils sont cachés, sont déjà les pierres vivantes d’un Temple que Babylone ne pourra jamais imiter.
Car les orgueilleux ont déjà reçu leur gloire,
les riches ont déjà leur consolation,
mais le trône du Messie s’établit dans la poussière,
là où un cœur sait encore s’incliner.
Leurs dieux ne sont pas les nôtres.
Leur système mondial, fondé sur le pouvoir, l’argent et les promesses illusoires, ne doit pas nous séduire.
Ils offrent des avantages, des titres, des ouvertures flatteuses… mais c’est un piège.
Beaucoup s’y sont laissés entraîner croyant gagner le monde, ils ont perdu leur âme.
Mais il est encore temps : ceux qui se sont laissés séduire doivent sortir, maintenant.
Sortir de Babylone. Revenir au Dieu vivant.
Car le trône de l’Éternel n’est pas à vendre.
Et son Royaume n’est pas de ce monde.
Car ce qu’ils offrent n’est qu’un mirage et nombreux sont ceux qui y ont déjà chuté.
Il y a aussi tous ces grands prédicateurs qui attirent les foules, dans leurs temple.
Mais il faut faire attention car nous somme entouré de Qorah , D’Abiram et de Dathan qui forment de grandes structures invisibles, qui donnent naissance à une multitude de croyances vitrines.
Elles fabriquent des “temples” à échelle humaine, en apparence variés, mais tous issus du même moule.
Derrière des façades spirituelles, ce sont les mêmes forces qui œuvrent, les mêmes intérêts qui gouvernent.
Beaucoup croient entrer dans la lumière… mais marchent dans un labyrinthe façonné pour mieux les détourner.
Ils placent un roi à leur tête, façonné selon leurs dogmes.
Ils lui tressent une couronne d’apparences, ajustée à la religions dominante du moment, celle qui flatte la foule et se fait entendre dans les grandes places celle qui correspond à l’image populaire,
à la religion visible, reconnue, tolérée par le monde
celle qui ne dérange plus, car elle ne sanctifie plus.
Il faut discerner ce qui vient de Dieu… et ce qui a été construit pour ressembler à la vérité.
Il faut retrouver l’unité autour du seul Roi que Dieu est nommé ;
Le trône est déjà occupé.
Par l’Agneau.
Par le Fils de Dieu.
Aucun orgueil ne pourra l’en déloger.
Aucun système ne pourra le remplacer.
Car Dieu a déjà choisi
et Son choix s’appelle Yeshoua.
Shabbat shalom
L . B
Lecture de la parasha: Nombres: Chapitre: 16 verset 1 à chapitre 18 verset 32.
Lecture de haftarah: 1 Samuel: chapitre 11 verset 14 à chapitre 12 verset 22.
Lecture messianique: 2 Timothée: Chapitre 2 verset 8 à 21. Jude: Chapitre1 à 25.