Rosh Hashana 5786


SHANA TOVA

Rosh Hashana 5786.

Rosh HaShana signifie littéralement « tête de l’année ».
C’est le Nouvel An biblique, l’entrée dans l’année 5786, est un véritable rendez-vous avec Dieu. Dès lundi soir 22 septembre soit comme un shabbat le 23 septembre 2025 suivi d’un jour de plus si on peut.
La tradition enseigne que ce jour commémore la Création du monde, et plus précisément la création d’Adam et Ève.

Rosh hashana c’est aussi le Jour du Jugement : chacun de nous passe symboliquement devant le Tribunal céleste.
Début des Dix Jours redoutables qui mènent à Yom Kippour.
Trois livres sont ouverts devant l’Éternel :

  • Le Livre de la Vie, pour ceux qui sont déjà inscrits et scellés.
  • Le Livre des Justes, pour ceux qui disposent de ces dix jours pour revenir vers Dieu.
  • Le Livre des Méchants, pour ceux qui persistent dans le mal.

En ce temps solennel, Dieu examine notre année écoulée. Mais rien n’est encore scellé : il nous laisse un délai pour la techouva (retour), la téfila (prière) et la tsedaka (générosité), qui nous donnent les moyens de concrétiser notre repentir.

Le commandement central : écouter le shofar, la corne du bélier.

Ses vibrations réveillent l’âme et rappellent la révélation du Sinaï :
« Dieu monte au milieu des acclamations, l’Éternel au son du shofar. »
Exode 19 ; 16 raconte : « Le troisième jour, au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, une épaisse nuée… et le son du shofar retentit fortement, tout le peuple trembla. »

La fête s’ouvre sur le souffle du shofar.
Son éclat nous convoque devant Dieu, comme si un juge appelait chacun à comparaître.
C’est un moment grave et saisissant : le souffle du shofar devient le cri même de l’âme en quête des bontés divines.

Ce son, disent les sages, secoue notre mémoire de l’oubli du temps d’avant.
Il traverse l’être comme une onde qui réveille, recentre, purifie les jugements faussés.
Il agit comme un souffle céleste qui restaure l’équilibre intérieur et renouvelle l’esprit.

Écouter le shofar, c’est accueillir sur terre une effusion d’en-haut.
L’âme y retrouve l’élan premier qui l’unissait à son Créateur avant même sa naissance.
Elle cherche le Messie, son Roi, et se souvient de l’Amour éternel.

Ainsi le shofar réveille ce désir profond : que notre cœur se tourne vers Dieu dans une communion retrouvée.

Rosh HaShana n’est pas une fête comme les autres.
C’est un jour où la présence de Dieu se ressent plus qu’à aucun autre jour.
On se distingue alors en préparant la fête comme si le Messie Yeshoua était attendu dans notre maison, comme un invité d’honneur.
C’est pour cela qu’on s’habille en blanc, qu’on décore sa table de façon festive en dégustant des aliments symboliques qui permettent de concrétiser en actions la nouvelle année douce et bénie.
C’est un rendez-vous comparable à un shabbat trés particulier.

Cette année, la veille de Rosh HaShana, les nations se réunissent à l’ONU pour débattre de Jérusalem et d’Israël, pour ou contre un État PalestiRien.
Leurs votes vont jouer dans les assemblées diplomatiques ; elles croient décider du destin d’Israël, mais en réalité elles se tiennent devant le Tribunal suprême de Dieu.
La coïncidence n’est pas un hasard : ce jugement céleste accompagne le jugement des hommes.
Toute décision contre Israël et Jérusalem inscrit directement ceux qui y participent dans le mauvais livre.

Cette coïncidence rappelle que le jugement céleste dépasse le jugement des hommes.
Nous, nous ne nous associons pas à ces débats :
nous proclamons que le Royaume d’Israël est éternel, que Jérusalem appartient au Messie, et nous acclamerons le Roi Yeshoua notre Jerusalem. Quiconque se place contre Israël ou contre les juifs se retrouverons à s’expliquer devant Dieu. 

Sens spirituel de l’année 5786

En guématria, 5786 ne porte pas un destin positif ou négatif en soi.
Elle représente une opportunité de renouveler l’alliance, de croître dans la lumière, de chercher la paix. En cherchant la porte du berger Yeshoua,  celle qui ouvre la véritable mission  de l’homme.
Techouva, téfila, tsedaka sont les clés qui orientent notre année.

Conclusion : une année bonne et douce

Après le son du shofar, les prières, la douceur du miel et les bénédictions du séder, nous repartons le cœur léger, l’âme éveillée.
Nous croyons que nos noms sont inscrits pour la vie, que l’année qui commence sera porteuse de paix, de santé et de lumière.

Shana Tova ouMetouka – Une année bonne et douce,
que la bénédiction de l’Éternel se répande sur nos familles, sur Israël et sur le monde entier.

Séder de Rosh HaShana

Pour la fête :
prévoir des vêtements blancs, des fleurs, un repas festif et des pâtisseries.

  • Allumer les bougies.
  • Écouter le son du shofar (même via internet si nécessaire).
  • Prendre la coupe de vin : prière du vin comme à shabbat.
  • Se laver les mains : prière comme à shabbat.
  • Prendre les deux pains, couper des morceaux, les tremper dans le miel : prière comme à shabbat.

Plateau du séder

(Qui sert à prophétiser nos actions pour l’année à venir, réalisées par nos actes.)
Sur un plateau, on disposera les aliments nécessaires.

Chacun des convives dira « Amen » après que l’officiant aura récité la prière sur chaque aliment.

  • Pomme et miel
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, de nous donner une année douce comme du miel. » Amen !
  • Dattes
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, qu’il y ait une fin de nos ennemis. » Amen !
  • Graines de grenade
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, que tu puisses compter nos mérites pour que nous soyons inscrits dans le livre de vie. » Amen !
  • Courge
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, d’annuler tous nos mauvais engagements. » Amen !
  • Poireau
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, de retrancher tous ceux qui nous veulent du mal. » Amen !
  • Blette
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, de faire disparaître ceux qui désirent notre malheur. » Amen !
  • Jujubes ou haricots blancs
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, que nos mérites soient multipliés pour cette nouvelle année qui commence. » Amen !
  • Tête de poisson
    – « Qu’il te soit agréable, Seigneur notre Dieu, de nous multiplier et que nous soyons à la tête. » Amen !

Puis nous nous souhaitons tous une bonne année douce comme du miel, et que nos noms soient inscrits dans le livre de vie.
Que la miséricorde de Yeshoua soit avec nous.

Prendre le repas dans une ambiance festive, puis préparer la table avec diverses pâtisseries pour signifier un grand jour de douceur et de bienfaits à venir.

Shana tova 

Lectures de Rosh HaShana

Premier jour de la fête

  • Genèse 21 :1-34
  • Nombres 29 :1-6
  • 1 Samuel 1 :1 – 2 :10
  • Matthieu 24 :21-51

Deuxième jour de la fête

  • Genèse 22 :1-24
  • Jérémie 31 :1(2)-20
  • 1 Thessaloniciens 4 :13-18

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