Souccot 2024



Souccot : La Fête des Tabernacles à la Lumière de Yeshoua Ha Machia’h.

Souccot : La Fête des Tabernacles à la Lumière de Yeshoua Ha Machia’h

Dès mercredi soir, nous entrerons dans la fête de Souccot, qui durera sept jours.

La fête de Souccot est l’une des célébrations les plus joyeuses et prophétiques du calendrier biblique. Elle nous appelle à entrer dans un temps de réjouissance et de réflexion, non seulement pour se souvenir de la protection de Dieu dans le désert, mais aussi pour contempler la signification messianique profonde qui se dévoile en Yeshoua Ha Machia’h.

Cette fête biblique se distingue des autres fêtes, car elle impose de construire une cabane, appelée soucca.

Le mot soucca signifie « cabane » ou « abri temporaire ». Cette cabane doit avoir un toit fait de feuillage ou de branches. Le toit doit offrir de l’ombre tout en permettant de voir les étoiles la nuit, tout en conservant un aspect confortable et festif. Pendant la fête, les familles mangent et parfois dorment dans la soucca. 

Exemple biblique : Lévitique 23; 34-42
« Le Seigneur parla à Moïse et à Aaron, en disant : Vous célébrerez cette fête. Vous observerez la fête des sept jours de l’assemblée de Souccot. Vous célébrerez le jour du septième mois, le premier jour, la fête des assemblées, une sainte convocation, vous ne travaillerez pas. Pendant sept jours, il y aura une assemblée sainte pour vous ; vous festoierez en votre soucca. »

Dans le livre d’Ézéchiel, la soucca est mentionnée dans un contexte prophétique lié au futur Temple :
« Et je ferai une soucca pour la gloire de la terre ; je la ferai pour la gloire du pays. »


Ce verset prophétique indique que la soucca continuera d’avoir une signification spirituelle et symbolique dans l’avenir, associée à la gloire messianique.

Dans la tradition messianique, cette cabane représente plus qu’une simple structure : elle est un symbole de l’incarnation de Dieu parmi nous. Yeshoua est venu habiter au milieu de nous, Il est « l’Emmanuel » – Dieu avec nous.

Comme il est écrit dans Jean 1:14 : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » 

La soucca devient alors une image prophétique du « tabernacle » de Yeshoua, le Messie, qui s’est manifesté en chair pour accomplir l’œuvre de rédemption.


Pendant Souccot, nous balançons le loulav, les quatre espèces végétales (le palmier, le myrte, le saule et le cédrat). Elles symbolisent l’unité du peuple de Dieu, chacune représentant un type de croyant. Ensemble, elles forment une harmonie parfaite. Cette unité est révélée en Yeshoua, qui rassemble les enfants de Dieu dispersés dans le monde (Jean 11; 52).

Dans la perspective messianique, ces quatre espèces prophétisent aussi l’unité à venir des nations sous le règne de Yeshoua. Dans Zacharie 14;16, il est prophétisé que dans le Royaume messianique, « toutes les nations » monteront à Jérusalem pour célébrer Souccot. Cela annonce le temps où Yeshoua régnera comme Roi sur toute la terre, et où chaque nation reconnaîtra Sa souveraineté.


On retrouve une chose intéressante dans la guematria du mot loulav, qui a une valeur de 68, identique à celle de חַיִּים (Haïm), qui signifie « vie ».
Ainsi, 68 peut être interprété comme une fusion de la perfection terrestre et de la transcendance divine, le matériel et le spirituel, la fusion entre Dieu et nous.
Haïm, c’est l’incarnation totale de Yeshoua, Il est la vie.
C’est donc pour nous l’évidence même que de fêter Souccot, car nous célébrons la vie.

Nous célébrons la vie, car nous sommes vivants, ressuscités avec Yeshoua. Nous sommes vivants sur terre, mais bien plus encore, car notre âme vit en Yeshoua. À Souccot, nous goûtons le goût de l’éternité.

Un autre moment central de Souccot est la cérémonie de la libation d’eau, qui était effectuée au Temple pour invoquer la pluie et la bénédiction de Dieu sur l’année à venir. Cette cérémonie est remplie de sens messianique. Dans Jean 7; 37-38, il est écrit :
« Le dernier jour, le grand jour de la fête, Yeshoua, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive jailliront de son sein, comme dit l’Écriture. »

Yeshoua se présente ici comme la source d’eau vive, répondant aux prières de bénédiction et de provision que la cérémonie de l’eau symbolise. Il est la réponse à la soif spirituelle de l’humanité, apportant la vie et la régénération par le Saint-Esprit.

En célébrant Souccot à la lumière de Yeshoua, nous ne faisons pas que nous souvenir de l’histoire d’Israël et de sa marche dans le désert. Nous célébrons la réalité de Dieu qui habite parmi nous, l’accomplissement de  la promesse de  rédemption offerte par le Messie, et l’espoir du Royaume à venir où toutes les nations adoreront le Roi des rois.

C’est une fête de foi, de joie et d’espérance, annonçant la rédemption finale et la restauration complète du monde sous le règne parfait de Yeshoua Ha Machia’h.
Que cette fête de Souccot soit pour chacun un temps de bénédictions, de révélations et de rapprochement avec notre Messie Yeshoua, notre abri, notre source d’eau vive et notre Roi à venir. 

Chag Souccot Sameach (Bonne fête de Souccot) en Yeshoua !

L. B

Les lectures de Souccot sont :
Lévitique : Chapitres 22:26 à 23:44
Nombres : Chapitre 29:12 à 16
Zacharie : Chapitre 14:1 à 21
Jean : Chapitre 7:1 à 53
Lire l’Ecclésiaste tous les jours de la semaine pendant les 7 jours de Souccot.


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